I
Lorsque Jessica entre dans la chambre, elle ne porte que sa dernière acquisition qui me fait fantasmer d’avance. Cet ensemble rouge vif recouvrant tout mais ne cachant rien, a le don de provoquer des pensées obscènes. Qu’elle est belle, putain ! Sa poitrine généreuse repose à merveille dans son nid douillet, mais plus pour très longtemps. Elle s’avance vers moi sur la pointe des pieds et me rejoint sur le lit. Ses jambes de part et d’autre de mes hanches, nos langues se mêlent dans une étreinte exquise. Un parfum à la fois doux et sucré vient emplir ma bouche de son effervescence. Ses baisers se créent un chemin jusqu'à mon cou. Elle sait pourtant l’effet que ça me fais bordel ! Lorsqu’elle accompagne son étau de mouvements de va-et-vient sur mon entrejambe, je m’enflamme. L’ambiance tamisée sublime ses courbes à la perfection. Ses mains passent sous mon t-shirt avec délicatesse avant de m'en déposséder. Sa langue fait son tracé de mon cou à mon torse, puis s’empresse de ciseler le contour de mes abdominaux. Je bouillonne. Elle souligne d'une main la ceinture de mon boxer, puis finit par écarter tout ce qu’il me restait de vêtement sur le corps. Elle attache ses longs cheveux ardents en queue de cheval et descend toujours plus bas. J’agrippe les bords du matelas lorsqu’elle me prend au fond de sa gorge. Mon membre, qu’elle suçait langoureusement, entre et sort maintenant de sa bouche avec plus d'acharnement. Mon pouls s'accélère. Si elle continue comme ça, je ne ferai pas long feu.
- Jess..
À bout de souffle, je l’arrête quand l’envie de me répandre dans sa bouche devient trop pressante, et lui fait signe de revenir plus haut. Un sourire ne peut s’empêcher de naître sur son visage lorsqu’elle comprend mon geste, mordillant ses lèvres. Sa culotte virevolte au sol. Maintenant que j'empoigne ses hanches délicieuses au-dessus de moi, son soutien gorge ne tarde pas à subir le même sort. Elle agrandit l'écart entre ses cuisses et ma bouche vient épouser leur intérieur déjà mouillé. Ma langue suit le dessin de ses lèvres afin de la torturer plus longtemps. Mes mains caressent son corps voluptueux, qui se contorsionne à chaque à-coup. Son souffle se coupe au moment où ma langue s'attarde sur son clitoris. Je la pénètre d'un doigt. Elle se couvre la bouche d'une main pour s’empêcher de crier mon nom, ce qui m'excite terriblement. Après plusieurs assauts délectables, je la fais glisser sur mes genoux afin d’attraper un préservatif dans le tiroir de ma table de nuit. Nos respirations s’accordent quand je pénètre une fois de plus son intimité. Les rebonds de sa poitrine suivent nos élans doux mais énergiques. Ses doigts envahissent le fond de ma tignasse lorsqu’une de mes mains aguiche un de ses tétons rosés. L’entendre gémir mon nom une nouvelle fois signe ma perte. Nous jouissons à l’unisson quelques secondes plus tard. Je l'aime..
Le lendemain matin, je suis le premier à être réveillé par la lumière du jour. Je me lève et enfile mon boxer que je peine à attraper sous le sommier. Je la contemple, si belle, innocente, au visage éthéré. Je contourne le lit et me rapproche de la fenêtre afin d'admirer ma vue préférée, lorsqu'un détail me glace le sang. De larges hématomes invisibles par faible luminosité, couvrent la chair de ma dulcinée. Ils s'étendent de ses cuisses jusqu'en haut de son dos. C'est impossible. Nos rapports sont parfois brutaux, mais je ne peux pas l'avoir marquée à ce point. Je sens mon cœur défaillir. Elle se retourne dans un étirement et je vois sa frimousse s'éveiller doucement. Cela tombe très bien, je ne pouvais pas espérer meilleur candidat pour répondre à ma question.
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