Chapitre 1 : Connaissez-vous Covera ?
Le petit village d'Ocai reposait dans la forêt d'Egandar, connue pour ses arbres géants. Les villageois s'étaient réunis chez Omba, le chef du village, autour de ce qui semblait être un nouvel arrivant. Ce dernier était muni d'un énorme haut de forme usé garnit de 3 plumes et d'une cape le recouvrant presque complètement. Son visage sympathique, bien que laissant paraitre une vieille lassitude, brillait d'intelligence et sa voix portait loin.
- "Avez-vous déjà entendu parler de la ville de Covera Maitre Omba ? On y trouve les meilleurs hydromels fabriqués sur cette terre. Les bateaux y viennent par milliers et ressortent pleins de marchandises ou d'or. Mais le centre névralgique de la ville repose sur une unique Structure Blanche. Une merveille mieux connue sous le nom de Tours des Mages. L'Apprentissage de la magie y est fait dès le plus jeune âge et il y repose la plus grande bibliothèque que ce monde ait pu connaitre. Je suis chargé ici, de trouver, comme le veut la Coordination des Maitres, un apprenti à travers le pays, que je formerai."
Un murmure parcourut la petite foule et l'étranger la balaya du regard. Il dut y voir un élan de panique, sans nul doute alimenté par des mères qui avais peur de perdre leurs fils, car il ajouta promptement :
- "Devenir mage est un honneur et cela représente un respect certain même au près des plus hautes sphères. Le second conseiller du roi est un mage et ami. De plus, l'enfant qui me suit ne manquera plus jamais de rien."
Les murmures apeurées ne s'arrêtaient pas pour autant mais se mélangeaient à de l'appréciation et de la surprise non pas mauvaise. Content de son effet le mage tira l'une des plumes de son chapeau et la transforma en un fruit qu'il se mit à manger calmement pendant que les villageois débâtaient sur son sujet. Cela dura quelque minute et il fut convenus par le chef du village qu'il pourrait faire ses recherches chez ceux qui l’accepteraient mais il ne pourrait obliger quiconque ne le désirant pas
- "Très bien."
Conclu le mage avant de sortir de la maison à grand pas suivi de la foule. Il s'approcha d'un roché et se mit à prononcer une incantation. Une lueur bleutée effrayât certains des villageois, des runes luisantes se gravèrent à sa surface alors que les villageois s'ébahissaien.
- "Que ceux qui désirent me suivre touche la pierre."
Les villageois n'étaient pas pressé, et cela tombait bien car le mage non plus. Une fois la peur ou la timidité passée, nombreux furent ceux qui voulaient tenter leur chance. Toute fois, le mage du en arrêter certains ou en décourager d'autres, car en effet, l'apprenti devait être jeune et aucune femme à ce jour n'avais pu avoir le don de la magie. Il laissa tout de même les plus entêtées de ces dernières (ou celle dont les mères étais les plus entêtées -cela va souvent de pair chez les enfants-) toucher la pierre, mais rien ne se produisais. La pierre avait la capacité de réagir à la magie. Plus ceux qui la touchais avais le don, plus ses runes brillait. Et si les runes se mettaient à réagir plus qu'à la normal (entendez par là : de façons spectaculaire), alors le mage se retrouvait obligé de prendre l'acteur de ce spectacle comme apprenti. Et ce pour de bonnes raisons, il était inconcevable de laisser quelqu'un dans la nature avec au temps de pouvoir et surtout après qu'il en ait pris connaissance grâce à la dite pierre. Il faut une bonne année pour qu'un apprenti apprenne à se contrôler et ainsi ne pas se mettre en danger, lui-même ou n'importe qui de son entourage. Mais cela n'arriva pas. Après que chacun fut passé, le mage montrait une certaine déception. À la fin de la journée, la pierre avait à peine réagis aux meilleurs d'entre eux et ce n'était pas suffisant. C'est donc les épaules au plus bas qu'il rejoignit la chambre qui lui étaient offerte par le village. Demain il reprendrait sa route plus au nord en quête d'un apprenti. Mais pour l'heure, un lit douillet l'attendait. Il se couchât et entrepris de s'endormir mais un éclair de lumière jaillit de la fenêtre suivit d'une détonation. Le mage si précipita, seulement l'éclaire aveuglant l'avais éblouit. Quand ces yeux s'habituèrent a la pénombre, ce qu'il vit l'étonna de plus belle. La pierre avait éclaté en miette. Sans raison ? Non, le mage ne le pensait pas. Son sort était stable.
Quand il sortit, afin de voir tout ceci de plus près, il ne le fit pas seul. Autour des restes de la pierre les habitant sortaient un à un. Le mage nota alors en se dirigeant vers le centre que certains regards étaient lourds de reproches à son égard mais ne s'en soucia guère. Les restes de la pierre répartis en cônes comme soufflé par une explosion reposaient au sol encore fumant. Peut à peut, une idée germât dans son esprit : quelqu'un qui n'avait alors pas osé toucher le menhir de jour étais venu cette nuit. Cela semblait invraisemblable. Le Mage n'avait jamais entendu l'existence de pareils phénomènes. Même les objets magiques les plus puissants dont il n'avait ne seraient-ce qu'entendu le nom ne contenaient assez de magie pour produire une tel explosion. Un animal magique peut-être ? Cela semblait tout aussi invraisemblable, mais pas impossible. Il devait en avoir le cœur net.
Le lendemain matin, il fit se rassembler hommes et femmes au centre du village et les invita à toucher une nouvelle pierre qu'il avait incanté plus tôt. Celle-ci, selon lui, serais plus à même de résister à un nouvel événement du genre. Il prit tout de même des dispositions pour ne pas mettre en danger les villageois. Certains, parmi ceux qui avais refusés d'imposer leurs mains la veille, présentaient un certains potentiel. Mais pas un ne sembla être le responsable de cette nuit. Peut à peut, les gens se retournèrent vers le mage. Si ce n'étais pas eux, il en était probablement le responsable. Ils se mirent à fuser de tout part : « Qu'est ce que ça veut dire ? », « Vos sort sont un danger pour nous autres ! », « Vous essayez de nous impressionner ? ». L'incompréhension était total, autant pour les villageois que pour le mage qui cherchait encore l'origine et ne comprenait pas. Le vacarme bâtait de son plein quand soudainement la pierre se mit à briller plus que jamais aucune autres auparavant. Si le mage n'avais pas été éblouit de façon aveuglante sur le moment, il aurait pu voir que les villageois eux, osaient à peine ce retourner de peur de découvrir ce qui produisait une tel chose derrière leurs dos. Et quand le mage retrouva la vue et ce frayât un chemin à travers la foule, ce qu'il trouva au pied du menhir l'empli de surprise. A peine âgée d'une dizaine d'années, se trouvait là, la toute première Magicienne que ce monde ait connus. Ses énormes yeux amande emplis d'incertitude et d'incompréhension, sa main encore a mis chemin entre la roche et elle alors que des larmes coulaient sur ses joues tachetée de rousseur et tombaient sur de vieux haillons bien trop grands et aussi noirs que ces cheveux en batailles.
- "je n'arrive pas à y croire, je n'arrive pas à y croire..."
Marmonnât le mage en boucle sans quitter la petite fille des yeux pendant que celle-ci répétait d'une voix à peine audible :
- "Je suis désolé, je suis désolé, pardon..."
La petite fille n'avais pas vu le mage approcher et fut prise d'un sursaut quand celui-ci posa sa main sur son épaule et lui murmura d'une voix qu'il se voulais réconfortante :
- "Ne t'excuse pas, ton existence est la chose la plus extraordinaire que j'ai vu de tout ma vie."
La fille plongeât ses grand yeux bruns dans ceux du mage, la peur et l'inquiétude laissaient alors place à la surprise et à une forme de reconnaissance, certe méfiante, mais rassurée. Le mage et la fille marchèrent en direction des écuries afin de prendre la route. Le chef les accompagnait.
- "Maître magicien, dit alors de sa voix naturellement grave mais calme le chef du village sur le chemin, cet enfant n'as aucun parent, c'est une gamine de rue qui nous file entre les doigts depuis des années. Une voleuse."
- "Maitre Omba, lui répondit-il, chaque homme se retrouve acquitté lors de sa reconnaissance en tant que mage. Je ne vois pas de raison de faire exception pour cette jeune demoiselle.À vrai dire, continuât-il plus doucement, cela m'arrange de ne pas avoir de parent à consoler ou convaincre car je suis obligé de l'amener à la tour quoi qu'il en soit. -Il ce tournât vers lui et sa voix devînt alors à peine audible pour l'enfant-. Car croyez-moi, convaincre un roi rival qu'il faut concéder aux mages du pays voisin son fils successeur n'est pas aisé, et pourtant même lui n'a rien pu y faire, laisser un enfant doué de pouvoir sans aide est très dangereux pour tout le monde."
Un éclair de surprise se dévoila un lapse de temps dans le regard de Maitre Omba. L'information que venait de dévoiler le Magicien au sujet de ce prince était surprenante. La discussion ne devînt qu'un murmure.
- "Dangereux ?"
- "Oui, cela ce présente sous plusieurs formes, certains tuent leurs proches involontairement, d'autres perdent la raison et errent sans buts, d'autres encore arrivent à se maintenir en vie dans une aura mortel jusqu'à ce que nous intervenions. C'est pourquoi il est impératif de leurs enseigner comment contrôler tout ça. L'histoire raconte certaines situations bien pire encore, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère."
Le mage sentit alors les petites mains de l'enfant agripper sa cape et vit qu'elle s'y enfouissait le visage.
- "Allons ne t'inquiète pas, dit-il en s'accroupissant vers elle, tout ça ne te concerne plus, tu es en sécurité maintenant."
Ils prirent le chemin du retours, la fillette qui ne disais mots -sans doutes intimidé par la tournure et la précipitation des événements-, chevauchait le cheval que le magicien tenait à la bride. Quand ce dernier tenta de lui demander son nom ou d'entamer une quelconque conversation a son sujet, celle-ci, se blottissait dans ses vêtement trop amples (et sans doute volés) comme pour se cacher. Le magicien n'avais jamais vu d'enfant aussi timide auparavant . Il aurait été amusant, pour qui connaissait le maître magicien, de le voir lui, qui savait toujours réagir aux pires situations, dépourvu par la timidité de la fillette. Ou peut-être était-il intimidé par le fait de se trouver devant l'unique et tout première Magicienne de l'histoire ? Apres de nombreuses heures de marche et quand vaint le temps de camper et de faire un feu, le magicien réalisa alors que lui-même ne s'étais pas réellement présenté. Le feu devînt vite l'unique lueur au cœur de cette sombre forêt et une source de chaleur que la fillette semblait particulièrement apprécier. Le magicien rompi le pain et profita de l'instant ou il le lui tendit pour lui dire son nom.
- "Je m'appel Arthur."
La fillette paru surprise un long instant. Peut-être s'attendait-elle a un nom moins commun ? Elle entama son morceau de pain, puis après un long moment, s'arrêta.
- "Alice, finit-elle par balbutier se cachant derrière son reste de pain."
- "Heureux de faire ta connaissance, Alice."
Le magicien souri, heureux de cette petite victoire. Arthur, qui rentrait bientôt chez lui, était apaisé : il avait trouvé son apprentie. Ils ne tardèrent pas a s'endormir proche du feu. Si Arthur était resté éveillé quelque minutes de plus peut-être se serait t-il rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond. En effet, le feu avait arrêté de se mouvoir comme figé. Les pierre autour du camp commençaient a léviter en un ballet d'opéra et la terre se mua en nuages de poussière alors que leurs cheveux semblaient flotter dans l'air comme l'on flotte dans l'eau. Quand en sursaut, le magicien se réveilla, tout était revenu a la normal.
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