Prologue
Les jours fondent en instants de brèves et de moments
Je ne me connais plus, tous mes repères perdus
Je croyais voir le monde pour ce qu’il était vraiment
Mais son arrivée me tourmente et pourtant Je me croyais plus forte,
usée par notre époque
Mes plaies s’ouvrent pour lui, ne faut-il pas que je m’emporte
Le vent souffle vers l’est, de rires et de caresses Je tangue autrement
Et je suis somnambule
Mon rêve devient silence et j’erre sans lui
Les doutes d’une incrédule se perdent dans la nuit
Et tout s’est décidé Je n’vis que d’idéaux, de mots cassés
Je tente d’être complétée D’amour et d’inconnu
Et quand il m’enlace, je ne me sens plus lâche
Les défis d’autrefois paraissent loin et pourtant
Je sais que cette épreuve peut détruire à jamais
Les espoirs d’une vie parsemée de regrets
Et quand il me regarde, je sens mon cœur débattre
Être sans lui, c’est une mort qui s’annonce lentement
Le vent souffle vers l’est, l’océan me berce Je tangue tendrement
Et je suis somnambule
Mon rêve devient silence et j’erre sans lui
Les doutes d’une incrédule se perdent dans la nuit
Et tout s’est décidé Je n’vis que d’idéaux, de mots cassés Je tente d’être complétée
D’amour et d’inconnu D’amour et d’inconnu
D’amour et d’inconnu
Béatrice Martin
Ce travail est le fruit d'un mélange que j'espère réussi entre des observations de terrain, moi-même ayant une formation de psychothérapeute orienté psychologie trans-personnelle - pour les initiés. Il mêle donc des cas multiples synthétisés en quelques personnes, et des éléments de faits divers, qui n'ont pas toujours été jusqu'à la pénalisation, mais ont été rapportés, par exemple, par des avocats dans le cadre d'affaires familiales, ou des notaires. Donc non compris le travail de documentation générale et particulière. Ainsi, l'on peut dire au lecteur que, dans cette étude psychologique d'une déviance, de ses racines à son expansion, tout est faux et en même temps lui affirmer que tout est vrai jusque dans ses moindres détails. Aussi peut-on finalement dire que, lorsqu'on met en scène des menteurs pathologiques, des pervers, la trame elle-même de la réalité devient un travestissement du Réel cherchant à se faire passer pour un autre lui-même. Plus on cherche la nature humaine, plus on en collationne les détails les plus infimes, moins elle devient définissable, se perd en elle-même. A trop regarder entre les grains de la matière, on ne trouve peu à peu plus de matière, mais des sortes d'efflorescences brèves.
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