Chapitre 35 : Hold-up en préparation

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Soudain, la porte s'ouvre sur Paulo et le petit Gus.
Les deux mètres de notre colosse d'ami font une forte impression sur l'assistant, mais Paulo ne calcule pas celui-ci. Il n'a même pas dû s'apercevoir que l'autre était gay : à notre différence, Paulo est homophobe. Il est à lui seul une sorte de conservatoire de la culture anti-gay du pays, puisque son père pensait pareil - et, avant lui, leurs ancêtres. Pour Paulo, un homosexuel est forcément pédophile - ce que, pour ma part, je n'ai jamais constaté chez mes amis homos. Le seul que j'ai voulu accuser de pédophilie étant Louis. Il est même persuadé d'une sorte de complot international où l'homosexualité deviendrait la norme avec, en France, la complicité de l'Education nationale et de l'esprit de 1968 - qui gangrène tout. Mais il ne nous en parle guère, à Andrée et moi, car il voit bien à nos regards que nous sommes gênées pour lui, mais sans trop oser le dire - tant nous ne pouvons imaginer que cela est vraisemblable.

Pendant que nous mangeons, Andrée sort une liste : celle des vins de leur cave secrète, à Vinneuf. Soudain, nous voici précipités des limbes internationales du nazisme au terroir profond. Toute l'Assemblée nationale doit sentir le vin qui rend fou de not' pays.
Henrich la parcourt, l'oeil expert :
« - Ton grand-père a bien fait les choses : ce ne sont que des vins qui se conservent très longtemps, tu as pas mal de liquoreux. Les Romanée-Contie 1942 et 1943, c’est fort. Ce qui m’inquiète un peu, c’est que nous approchons de la limite de conservation : nous frisons les soixante ans… »
Puis il demande à mon amie :
« - Montres-nous à présent tes Photomatons : tu as bien photographié les bouchons et les étiquettes ? » [Oui, P’tite Gueule, à l’époque les portables ne prennent pas de photos, ou quasi]. De son sac, Andrée sort un gros album en cuir, avec fermoir doré, un peu comme l’album de photos de mon mariage avec Louis, mais dix fois plus gros, avec une couverture gonflée noire marquée : Photos du mariage d’André Lecornu et d’Elys Van Bogmaden, Maison d’hôtel de ville, Anvers, 12 mai 1935. Andrée ouvre. On découvre d'abord le bourgmestre unir les deux épousés : ils sont assez petits. Le pépé est en uniforme de militaire, avec décorations, hyper-fier.
« - Ma parole », je fais, « à cette époque vous passiez votre temps à la guerre. »
« - Pépé occupait la Sarre : c’est au cours d’une permission qu’il a connu Mémé. Il avait voulu aller à Anvers voir la mer. »
Dans l’album vient ensuite la galerie de portraits des « quatre-vingt-dix-huit » bouteilles d’Andrée. On voit bien que ma meilleure-amie-pour-la-vie a été secrétaire chez un expert-comptable : c’est rangé comme les chaussures dans mon dressing.
Heinrich se jette là-dessus.
« - Pour le collectionneur de vins anciens, il y a deux choses à savoir : jamais le vin ne doit avoir été débouché. Car les vendeurs qui débouchent pour remettre un bouchon neuf sont suspects d’avoir rajouté un peu de vin de même cépage, mais de plus bas prix pour remonter le niveau, ou d’avoir pris dix pour cents de dix bouteilles pour en faire une neuve. Avec des enchères à plus de vingt mille Fancs, tu penses la tentation ! »
« - Il y en a pour combien ? », fait Andrée.
« - ... La deuxième chose à savoir, c'est le problème du bouchon : il est souvent attaqué de dessous par les alcools et les tanins… Alors en soixante ans… Laisse-moi mieux regarder les étiquettes ! »
Il saisit une loupe :
« - Bon sang, je n’ai jamais rien vu en aussi bonne état… Tu peux avoir là-dedans quatre-cent mille, voire davantage… Pourquoi pas un million ? Il faut un expert. Si tu me laisses l’album, je peux le montrer… »
Andrée éclate :
« - Quand bien même, ça va me passer sous le nez ! »
« - Oui, ça semble mal parti… Juste une question : vérifient-ils la température de la cave et son humidité ? »
« - Oui », fait Andrée, « Tu as deux petits boitiers tournants avec des rouleaux et de l’encre, ça défile le taux d’humidité et la température. En haut, dans la chambre de Mémé, il y a des caisses avec les bobines vieilles et une avec les neuves. J’ai regardé : elles sont là depuis les années 60, soit quasi ma naissance… Ils veillent sur leurs bouteilles comme sur des lingots, les saligauds ! »

Nous nous tournons vers Heinrich.
« - Mais comment Andrée peut-elle récupérer sa part ? », demande Paulo.
Heinrich secoue la tête :
« - Elle ne peut pas. Sauf si elle avait des bouteilles vides de cette époque avec les mêmes étiquettes et les mêmes bouchons, pour mettre dans celles de sa famille du vin d’aujourd’hui, en revendant ensuite les authentiques en salle des ventes… Mais à l’étranger… En Suisse… »
« - J’ai ça ! Je suis allée vérifier dans le trou-grangier le casier jeté à bas. A côté des bouteilles par terre, t’as autant de bouchons d’époque que tu veux ! »
Heinrich demande :
« - Andrée... d’accord pour les bouchons - et encore -, mais dans quel état sont les étiquettes ? Elles doivent être rongées où pourries… Quand bien même seraient-elles restées sur des tessons, jamais tu ne pourras les décoller pour les remettre sur des bouteilles identiques, car il faudrait en trouver. Via alors un collectionneur de vieilles bouteilles de Romanée-Contie... et autres : ça doit être un petit milieu, bien fermé… À mon avis les familles qui possèdent le domaine doivent les connaître… Les proprétaire vinicoles ne sont jamais chauds pour que quelqu’un collectionne leurs vieilles bouteilles - à cause du risque de contrefaçon… »
Paulo fait :
« - On parle dans le vide, là : il faut qu’Andrée retourne dans son trou-grangier. Andrée, combien y-avait-il de bouteilles sur le casier ? »
« - Dans les deux-cent… »
« - Et toi Heinrich ? Tu dois avoir ton idée ?
« - Je dirais comme Andrée… »

Soudain, je vois qu'Andrée s'énerver :
« - Mais j'ai ça aussi ! Par terre, il reste des bouteilles intactes, sans bouchons... Mais avec étiquettes… »
Heinrich ouvre des yeux ronds :
« - Alors là, incroyable ! Bravo ! Parce que sinon, c'était fichu. Quand quelque chose devient trop compliqué, il ne faut pas le faire : la criminalité, c'est comme la loi des rendements décroissants. Plus une chose est complexe et organisée, plus elle coûte et moins elle rapporte - à part de la prison. Le fait criminel ou délictuel est indécelable seulement s'il est improvisé et simple, et ne peut pas vous être attribué parce que vous êtes insoupçonnable. »

Tiens, je me dis, voilà encore une leçon à retenir.

Heinrich demande :
« - Refais moi voir ton album de famille… Les photos sont rangées dans quel ordre…? Là, les premières à gauche, ce sont les plus récentes… ? »
« - Oui… »
« - Et, plus loin, les dernières, les plus vieilles ? »
« - Oui. »
« - Il y a un sacré ordre, c’est très flamand… ils vendent d’abord les bouteilles qui arrivent à la limite de conservation, et gardent les vins liquoreux pour des années plus tard. Si j’étais eux, je me dépêcherais de vendre la trentaine de Romanée-Conti qui restent… »
Il me vient une idée :
« - Andrée leur fauche juste quatre bouteilles, les remplace par les pareilles de son trou-grangier, mais avec du vin récent... Ce ne sera pas trop, ils ne s'en apercevront pas... Le jour où elles seront vendues, peut-être ne seront-elles consommées que dans quelques années, et peut-être ne s'apercevra-t-on alors encore de rien... Et, si on s'en aperçoit, la salle des ventes risque de nier... »
Heinrich cache à peine sa joie :
« - Bien sûr : la salle voudra préserver sa réputation. Voilà ce que vous propose : Andrée en prend quatre ou cinq, pas plus, si elle trouve des bouteilles avec leurs étiquettes dans son trou-grangier. Mais qu’elle ne substitue pas les cinq de la première rangée du casier, à gauche. Elle prend les quatre ou cinq de la troisième rangée, à droite, juste avant les Bordeaux… Puis disons cinq ou six Armagnac, tout au bout… »

Il se taît et reprend.
« - Bon, Andrée... Il y a quelquechose que je dois te dire... Mais laisse-moi finir avant de partir en pétard... Je suis partie prenante à la SARL agricole des Demeurés pour un quart du capital [Le vrai nom de l’Enfoiré, l’exploitant en haut de la Grande-Rue, l’ennemi numéro un des Lecornus. « Demeuré » qu’il s’appelle ce con, cette loque.] « Tu sais qu'ils veulent racheter leur exploitation à ta famille... ou prendre les terres en fermage... Evidemment, ils ne savent rien pour les bouteilles... »
La SIDERATION ! Forcément, on ne savait pas cela. Pour nous, Heinrich vendait aux Enfoirés juste de l'engrais qui pue et ses autres cochonneries. Et ce que l’on sait, quand on a été élevé à Vinneuf, ou partout ailleurs en paysannerie, c’est que les affaires de famille doivent rester en famille.
Heinrich réalise que l'ambiance devient pesante, soudain :
« - Vous avez une trentaine d'hectares... Soit, disons, trente mille Francs, ce qui n'est rien. La valeur de votre fonds, ce sont les granges, les bâtiments agricoles, mais leur valeur est toute relative : disons quarante mille Francs… Et il y a les dettes, ce qui fait que le passif est énorme. Donc l'exploitation ne vaut rien. A présent, je vais te donner une idée, mais c'est à toi de savoir ce que tu veux... »
Andrée, sous le coup, prend son air d'ultra-méfiance :
« - Tu veux racheter notre terre pour que dalle... Je te vois venir… »
« - Ce que je veux dire c'est que c'est foutu pour vous de toute façon et que toi tu ne verras jamais le bout de l'argent de ces bouteilles... Alors la question, c'est : veux-tu te venger et ruiner ta famille, ta famille de maltraitants… »
« - Comment je ferais ? »
« - Tu reprendrais l'idée de Patricia, mais en essayant de la jouer sur une huitaine de bouteilles... Ce qui devrait représenter cent mille Francs. Quand tu auras fait le coup, en ce qui concerne toutes les autres bouteilles de la cave, tu les débouchonneras et tu remettras les bouchons en place. Tu l'as fait mille fois, quand tu étais môme : aux vendanges, nettoyer les vieilles bouteilles, les débouchonner au besoin, puis rebouchonner. Mais, avant de les remettre, tu tremperas le bout de chacun des bouchons dans de l’eau de Javel… Ainsi, tous les crus seront gâtés ! Ils risquent même de ne être acceptés aux enchères… Quand les Lecornus s’apercevront que tout leur fonds est gâté, ils ne chercheront pas à regarder si une dizaine de bouteilles ne sont pas exactement semblables à celles qu’ils connaissent… Dès lors, ne pouvant plus rembourser, ils devront vendre aux Enfoirés... »
Andrée éclate de rire :
« - Et toute ma famille à la porte. Plus de mariage pour le frangin ! »
En effet, elle a raison. Il n'y a plus de famille après ce qu’ils lui ont fait ! Y-a-plus d’famille qui tienne, dans cet horrible cas. La situation nous sort des dictons et adages, de tout le fond patrimonial villageois. Puis, soudain, mon amie s’inquiète :
« - Mais ma mémé : c’est la seule qui a été gentille avec moi pendant mon enfance… »

Soudain, Paulo demande :
« - Andrée, toi qui as fouillé tous leurs papiers, sais-tu où ils négocient leurs bouteilles ? »
- À Genève ! Ils ont conservé tous les billets de train Le Mans-Paris-Genève depuis 1952. Plus les tickets d’autobus. Y compris les factures d’hôtel : c’est L’Hôtel du lac. »
« - Mais qui fait le voyage ? »
« - C’est Mémé : elle en fait même un récemment, juste avant moi. Malgré ses dialyses. »
« - A Genève, boudiou... Mais chez qui elle vend à Genève ? »
« - Chez les mêmes que les miens ! »

Nous sommes estomaqués.
« - Les chats font pas des chiens et inversement ! », je fais.
Heinrich demande :
« - Ma chère petite Andrée, tu vas devoir faire très attention, ça va être très délicat, du début à la fin. Ton commissaire-priseur sait-il qui tu es ? Sait-il que tu es la petite-fille de la vieille dame qui vend chez eux depuis 1952 ? »
« - … Oui… Il m’a demandé mes papiers… Je ne voulais pas les donner, mais j’ai dû. Ce n'est qu'après que j'ai su que c'était chez eux que vendait Mémé, quand j'ai fouillé leurs propres papiers... »
« - Je suis soucieux : le même hôtel des ventes, ça complique tout… En outre, une maison comme ça, internationale… depuis deux siècles… Que tu sois connue des mêmes vendeurs que ta grand-mère, c’est préoccupant. Ils pourraient se mettre à soupçonner un vol dans la famille et te signaler à leur police, qui le signalerait à la police française. N’est-ce-pas Paulo ? »
« - Sans aller jusqu'à là pour commencer, ils peuvent dire à sa grand-mère qu'ils ont vu passer sa petite fille… Ce dont nous sommes sûr, c'est que sa mémé va savoir un jour qu’Andrée a vendu des bouteilles des mêmes grands crus que les leurs... Et ce, peut-être, dès son prochain passage à Genève. Certes, en revenant, elle constatera que les bouteilles ne viennent pas de la cave... Néanmoins, là, c'est dramatique pour Andrée ! Si on reste purement factuel, Il y a eu appropriation d'un bien à l'évidence familial... Ensuite, Andrée a passé la frontière de manière frauduleuse, avec une somme importante qu'elle a caché aux Impôts... Derrière, elle a racheté un appartement. La famille pourra porter plainte… »
Puis il réfléchit un peu :
« - Mais je suis bête, non... Comme tout est illégal de bout en bout, il ne vont pas aller porter plainte ! Mais ils se demanderont où elle a eu ces bouteilles... Ils vont penser qu'elle a trouvé une autre partie du magot du pépé… Ca va les rentre fous, tout ce pognon... Il voudront qu'elle partage... Au minimum, elle sera obligée de revendre son appart du Mans. Si elle explique que les bouteilles viennent de toi, Heinrich, ça va devenir dingue ! Ca va te mettre dans une de ces merdes, Heinrich !! Surtout quand on sait que le magot remonte à la collaboration... Ca peut donner l'envie d'enquêter sur toi à un putain de journaliste... »

Il faut voir la tête d'Heinrich, quand Paulo est en train de dire cela. S'il avait pu penser à Andrée pour un job, c'est oublié à jamais. Il voit qu'Andrée a un truc contagieux, qu'elle laisse partout où elle va : la poisse. Il a voulu être généreux avec elle, le Nazi, et c'est comme s'il s'était braqué un pistolet dessus. Quant à Andrée, elle est terrassée.
Après un silence, Paulo reprend :
« - Tu dois surtout pas dire que tu as eu les bouteilles d'Heinrich, Andrée, surtout pas... Que ce soit bien clair ! Jamais ! Ce qui me sidère, c'est qu'elle ait été les vendre dans la même salle de vente que sa grand-mère ! Mais comme manque de bol, alors... Mais - tu vas me dire -, Andrée pourrait tout à fait envoyer sa famille se faire foutre quand elle apprendra la chose... Ils n'ont aucun moyen de recours ! Moi, je ne me gênerais pas ! Mais le problème c'est son frangin : quand il apprendra la chose, il va commencer par se soûler la gueule... Et si, une fois bourré, il déboule au Mans chez Andrée, tout est possible ! »
Nous nous regardons, consternés. Puis nous regardons Andrée, qui balbutie :
« - Je n'ai aucun courage physique, moi, aucun... Bourré, mon frère est capable de tout, surtout en compagnie de son meilleur pote... Une fois, ils ont sorti le fusil pour une histoire de lapin. Heureusement, un voisin s'est interposé... Si je dois appeller les flics quand ils viendront, ceux-ci finiront par savoir pourquoi... Et je me retrouverais à devoir vendre mon appart... Les Impôts me tomberont dessus ! Et n'importe quel procureur, même le plus corrompu de la Terre, en déduira que j'ai volé ce fric à ma Mémé. Ce sera la honte universelle, sous les yeux de tout le village ! Je suis faite comme cochon. Après le jugement des Révolutionnaires, voici venu le jugement des Anti-révolutionnaires ! »

Un poids de plomb s'abat sur nous.
Là, ce n'est pas une histoire de lapin. On a commencé par quinze bouteilles données à un déjeuner Chez Françoise, on finit avec un scandale d'Assemblée nationale suspendu au-dessus de nos tronches... Tout ça créé, de maladresse en maladresse, par Andrée, guide touristique précaire des beautés d'une ville pourrie. C'est le coup du trésor retrouvé par elle dans le lit de mon oncle, mais à l'envers ! Soudain, je me mets à rire... Puis, de la manière dont Heinrich me regarde, je comprends soudain qu'on aura intérêt à fermer nos gueules, Andrée et moi ! Quant à envoyer chier son frère... Pas Andrée ! Andrée est foutue : depuis la Primaire, elle a la réputation d'être la plus peureuse du village. Et son frère d'être un violent, le plus violent du village - comme son père. Je regarde à nouveau Heinrich, qui regarde Andrée : oh, le mépris ! Sûre qu'en matière de race supérieure, on a fait mieux que ma-meilleure-amie pour-la-vie.
Puis je me souviens : l'adresse de l'hôtel des ventes a été donné par Heinrich lui-même. En Suisse... il avait du trafiquer avec ceux-là aussi pendant la guerre, mais comme c'était une adresse qu'on devait se refiler dans les milieux de la collaboration - certainement -, c'était aussi vers eux que s'était tournée la mémé...

C'est alors que me vient une nouvelle idée :
« - Et si, à la place d'aller vendre ses bouteilles à Genève, elle les mettait au clou à Paris ? »
« - Au clou ? »
« - Oui, chez ma tante ! »
« - Ta tante ? »
« - Au Crédit municipal de Paris : je l'ai fait une fois, avec des fringues de chez Channel. Tu les amènes, on te les expertise, on t'en prête soixante dix pour cents. Sur cette somme, tu paies des intérêts. Si tu peux pas les racheter, il les vendent pour toi, et tu récupère le solde. C'est pourquoi je n'ai plus de Channel. »
Paulo grimace :
« - Impossible : les assesseurs feront toute une enquête pour connaître le propiétaire initial et, s'ils estiment qu'il y a vol, ils transmettront le dossier à la Police. Ce sont des pros, Andrée n'aurait aucune chance face à eux. Ce n'est pas une salle des ventes de Genève spécialisée dans la vente des biens illégaux ! Et, de toute façon, ça ne résout pas le problème de l'hyper-violence du frère : il a un casier judiciaire. »

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