Histoire
Chapitre 1
Le jour où tout avait basculé, ils avaient rencontré au bureau plusieurs pannes de courant, jusqu'au moment où le groupe électrogène avait dû se mettre en route. Ses collègues se demandaient ce qui se passait, car jamais, depuis l'ouverture de la boîte d'édition, le groupe n'avait dû, se mettre en marche. Faustine, fidèle à elle-même, ne se tracassait pas. Elle continue sa journée, comme toutes les précédentes, plongée dans la lecture de ces manuscrits à l'avenir prometteur. Elle n'avait pas remarqué, le temps dehors s'assombrir et devenir de plus en plus noir. Quand elle n'arriva plus à lire, elle leva les yeux et regarda sa montre, il n'était que 16 h 00.
Elle sortit du bureau, pour aller se chercher un café, prendre une petite pause et échanger quelques mots avec sa collègue. Quelle ne fut pas sa surprise, de se rendre compte qu'il n'y avait plus personne à l'étage, elle monta voir aux étages supérieurs, personne non plus, pareil sur les étages inférieurs.
Faustine, qui n'avait pas un tempérament de trouillarde, ne se sentait pas très rassurée. Où tout le monde était-il passé ? Elle remonta à son étage, en arrivant elle remarqua quelque chose, pourtant flagrant, qu'elle n'avait pas vu en sortant du bureau.
Le temps semblait s'être figé, tous les ordinateurs sans exception étaient allumés, les chaises étaient toutes tirées des bureaux et certaines même renversées, les lumières clignotaient. Faustine regarda à nouveau l'heure, mais sa montre indiquait toujours 16 h 00. Elle pensa que la pile ne fonctionnait plus avant de se rendre compte que l'heure à l'horloge murale et sur son portable indiquait la même heure que sa montre. Cela ne pouvait être une coïncidence. Les horloges avaient dû, toutes, se stopper lors de la volatilisation. Quelle heure était-il en réalité ?
Faustine s'approcha de la fenêtre, le cœur battant plus que de coutume et regarda, malgré le peu de visibilité, elle voyait bien qu'il n'y avait personne. Les rues qu'elle voyait depuis la fenêtre de son bureau habituellement bondées étaient désertes. Elle attrapa son sac et sortit.
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