L'aile est fendue
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Mon Papi - on m'a siroté,
Un instant que j'ai pivoté,
Mon nectar qui m'appartient moi !
Dis-lui, qu'il n'en a pas le droit !
Il m'enfile sa trompe, puis
Est tout de suite après parti -
Dis-lui, dis-lui que maintenant
Il me doit tout un éléphant !
Il m'en a volé, mon nectar,
Me l'a fait tôt, le gros fêtard ;
M'en ayant volé, lui s'envole -
C'est pir' que méchant, c'est frivole !
Il se croit l'empereur Pompée,
Pour oser ainsi me tromper ;
Il cherchait qu'à me décevoir :
Qu'il paie ! Moi, je veux recevoir,
Après qu'il m'a filé sa trompe
Et déchiré mes ailes nues -
Je veux surtout qu'il paie sa pompe
En me rendant l'éléphant dû.
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