9. Amazone

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  •  Et toi, me dit-elle, raconte-moi comment tu étais, adolescent ?
  •  Moi, timide…
  •  Je ne te crois pas
  •  Si, si …
  •  Raconte-moi ton premier baiser avec la langue.

Je lui parlais de Natacha, que j’avais rencontré à la rentrée au collège, dans ma classe.

  • Mademoiselle ? demandait le prof en début d’année
  • DANNENMAYER
  • Vous pouvez épeler s’il vous plait.
  • D , A, deux N, E, N, M, A, Y, E, R ! disait-elle le plus vite possible pour faire bisquer les profs.
  • Vous pouvez répéter doucement

Nous autres ça nous faisait marrer. Mais ce que j’aimais surtout c’était la consonnance de son prénom. Il m’évoquait l’actrice Natasja Kinsky.

Elle avait des yeux en amande couleur noisette, un teint de peau halé, des cheveux châtains courts, une silhouette parfaite à mes yeux, et un grand sourire pétillant. J’avais 11 ans, je la trouvais immensément belle, mais n’osais pas lui parler. J’étais un véritable amoureux transi. J’étais incapable de lui parler sans bredouiller ou lui dire des banalités sans nom.

Je pensais qu’elle m’ignorait mais un jour que nous avions séché les cours pour nous retrouver une petite bande dans le parc à côté du collège, nous croisâmes une bande de filles qui glandaient là aussi. Natacha était parmi elles.

Nos deux groupes se fusionnèrent et nous devisâmes comme des collégiens. Jusqu’à ce qu’un jeu se mette en place, je ne sais plus à l’instigation de qui, ni sous quel motif.

Chaque fille devait choisir un garçon avec lequel elle voulait sortir et chaque garçon devait faire de même. Ensuite, si celui qui était désigné par une des filles était là, les deux devaient s’embrasser devant tout le monde.

A mon grand étonnement, Natacha avait dit mon nom (et j’avais dit le sien bien évidemment), et à la suite d’un autre « couple » formé pour l’occasion, je me suis retrouvé au milieu du cercle avec Natacha qui me souriait. C’était mon premier baiser avec la langue, et j’étais donc doublement impressionné. Mais Natacha prit les initiatives et me roula une galoche si douce que j’en ai encore le souvenir.

Puis tout le monde s’éparpilla, reprenant sa vie au collège comme si de rien n’était. Je restais comme le ravi du village jusqu’au soir.

Et cette nuit-là, je fis un rêve particulier : J’étais kidnappé par une bande d’amazones dont la cheftaine était Natacha. Elles habitaient sur des plateformes construites dans des arbres dans la forêt, où elles m’emmenèrent. Je fus déshabillé et attaché au tronc d’arbre.

Chacune des filles de la tribu passait me voir à tour de rôle, et me caresser le torse, le ventre ou le sexe. Je bandais fortement mais chacune prenait garde de me laisser dans un état de désir sans me faire jouir. Elles prenaient leur temps, me branlaient parfois, avant de s’arrêter si je devenais trop excité. Puis reprenaient. Ou alors s’éloignaient et passaient leur tour.

Cela me semblant durer des heures, mais le plaisir que j’éprouvais était intense, comme si je vivais un orgasme qui montait mais ne cessait jamais.

Enfin, elles laissèrent Natacha s’approcher de moi. Je tremblais des membres, et je haletais fortement. Elle posa ses lèvres sur mes lèvres et m’embrassa, je sentis à nouveau la texture de ses lèvres. Elle ne me touchait pas. Mais dès qu’elle introduisit sa langue dans ma bouche et que je sentis sa saveur et sa chaleur, j’explosais et jouissais comme jamais. De mon sexe jaillissait des étincelles liquides. Un sourire extatique allumait mon visage.

Je me réveillai le sexe dur et les draps trempés de mon propre foutre. C’était comme si j’avais réellement vécu cette expérience !


Mélina me demanda : "Y tu rêves encore d’elle ?"

  •  J’aimerais, mais non…
  •  Alors, je vais continuer de faire ce que Natacha avait entrepris, mon petit F.

Nous étions chez elle, en train de prendre un apéritif. Elle m’enjoigna de ne plus parler : "laisse-toi faire F."

Elle me dénuda et me fit asseoir sur une chaise. M’attacha les poignets aux montants de la chaise. Se déshabilla lentement devant moi en me narguant. Faisant swinguer ses seins sous mes yeux, et balançant ses hanches lascivement en dansant sur de la samba.

Elle s’amusait à voir se dresser ma queue : « tu aimes quand je suis ta charmeuse de serpents, je le sais, tu m’as fait lire ton texte sur notre première rencontre ! haha ha. »

Elle s’assit sur mes genoux et frotte sa poitrine contre la mienne, me lèche le visage : « tu es à moi, tu es mon sex-toy vivant, F »

Elle posa ses pieds sur les barreaux de la chaise et vint frotter sa fente contre mon sexe dur, en s’agrippant à ma nuque avec ses mains… Elle jouait avec moi, et je ne pouvais ni l’attraper car j’étais attaché ni la mordre car elle m’esquivait…

  •  C’est moi qui décide du rythme…

Elle s’arrêtait, me narguait, reprenait, accélérait, ralentissait…

  •  Tu es mon jouet, retiens-toi.

Je tentais de garder mon sang froid pendant qu’elle se masturbait sur moi. Elle changea de position : toujours face à moi, hissant ses talons sur mes épaules, elle colla son bassin contre moi et je sentis son petit abricot contre la hampe de ma queue. Agrippant le dossier de la chaise derrière ma nuque, elle donna des coups de bassin de haut en bas pour branler son clito, de plus en plus fort, la tête en arrière, bouche grande ouverte en criant sa joie.

Quand elle hurla en atteignant l’orgasme j’étais trempé de sa mouille partout sur le devant de mon corps.

Elle se reprit : « Oh F, tu es un bon sex-toy, je vais te nettoyer. »

Avec un grand sourire, elle s’agenouilla devant moi, écarta mes cuisses et me lécha le ventre, le sexe, et m’aspira goulument. En quelques instants, des spasmes montèrent de mon ventre, elle retira sa bouche, et me branla dans sa main en ouvrant la bouche. Mon sperme arrosa son visage jusque dans ses cheveux tant elle m’avait mené au comble de l’excitation.

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