17. Lecture

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J’avais trouvé son histoire très émouvante et lui avais proposé un jeu de rôle. Je lui avais demandé de m’attendre dans une chambre que j’avais réservée. Je lui avais aussi dit de rester assise et immobile. Elle m’attendait sagement assise au bord du lit dans sa robe unie, couleur de paille, les jambes parallèles posées au sol, comme ordonné. Son corps fin et délicat, son regard fixe, presque figé par l’appréhension, elle ressemblait à une image, une poupée. Mais une poupée à la peau mate. Des yeux clairs, presque verts et de des cheveux très courts. Quand je regardais son profil à cet instant, elle avait un port hiératique de statue égyptien!

Je m’asseyais derrière elle. Quand je lui bandai les yeux avec le foulard, elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit si ce n’est un léger soupir. Elle passa la langue sur ses lèvres et je l’entendis déglutir.

  •  Es-tu prête ?
  •  Oui.
  •  Tiens, voici le livre, peux le tenir ainsi à hauteur de tes yeux ?
  •  Oui, bien sûr.

Elle acquiesçait à tout comme une enfant sage. Mais c’était une femme, avec sa poitrine gonflée qui tendait le tissu de sa robe, et sa respiration que je sentais un peu plus rapide qu’auparavant.

Assis derrière elle, je me mis à lire la nouvelle d’Anaïs Nin en collant presque ma bouche contre son oreille droite. Parfois murmurant, parfois augmentant le volume de ma voix, je faisais monter les enchères lors de ces préliminaires sans contact. J’accélérai parfois quand la narration l’exigeait.

« Il me retira un à un tous mes habits, et mon corps se mit à frissonner sous la caresse de sa main … »

Je posai ma main sur son épaule dénudée et la fis glisser le long de son bras. De l’autre main, je caressai sa nuque, et approchant du milieu, je fis descendre la fermeture éclair le long de son zip jusqu’au milieu de son dos presque.

Sa peau m’apparut alors, brillante, un rayon de soleil tapant dessus depuis la fenêtre entrouverte sur l’avenue. Je tirai alors des deux côtés des bretelles de sa robe pour la faire glisser le long de ses bras et lui dénuder presqu’entièrement le dos et le devant.

Collant mon torse contre son dos luisant, je poursuivis la lecture, tout en posant mes mains sur sa poitrine. Je caressais son corps et elle respirait au rythme de mes mouvements.

« Il me fit allonger sur le sol et retira mes sous-vêtements pour m’observer debout, comme s’il était au spectacle… Je ne pensais pas pouvoir supporter qu’un homme me regardât nue, mais étrangement son regard à lui m’excitait et je ne me sentais pas du tout gênée avec lui. Au contraire, je me mis à écarter mes jambes pour offrir plus encore à son regard. Je posais mes mains sur ma poitrine et la caressais pour lui. Voyant son souffle s’accélérer et son excitation monter, je descendais mes mains entre mes jambes pour me toucher, d’abord la main entière sur mon mont de Vénus, puis écartant mes lèvres comme une corolle, introduisant un doigt en le fixant du regard. »

Je sentais Mélina onduler contre moi et fis passer sa robe autour de l’arrondi de ses hanches, de ses fesses, de ses jambes, pour la laisser tomber au sol. Sans rien lui demander elle écarta les jambes sans s’en rendre compte, quémandant la venue de mes mains en s’adossant plus fortement contre moi.

J’apposai mes lèvres sur la peau de sa nuque et l’embrassai tendrement, quand je sortis la langue elle frissonna et faillit lâcher le livre des mains. Les miennes passèrent de son ventre à l’intérieur de ses cuisses, tournant autour de son sexe tout en la faisant languir.

  •  Imagine-toi dans cette chambre d’internat, remémore toi l’odeur de cette pièce, sa lumière, son ambiance particulière. Tu es encore là-bas, ta culotte est trempée et tu te laisses faire par la main de quelqu’un d’autre. Tu ressens une vibration en toi, que tu n’as encore jamais connu.

Glissant finalement une main sous l’élastique de sa culotte, j’atteignis la chaleur de sa vulve et mon majeur glissa à l’intérieur comme un plongeur pénètre dans l’eau chaude d’un lac en été. Elle poussa un petit gémissement, tourna sa tête vers moi et attrapa ma bouche avec ses lèvres me mordillant légèrement pour me retenir dans le pouvoir de son baiser et pour se retenir de gémir plus.


Je ne pouvais plus lire. Je maintenais son corps serré contre le mien, et mon sexe gonflé était coincé contre le galbe de ses fesses, pendant que mon doigt montait et descendait contre le petit bouton gonflé à l’entrée de son sexe lubrifié, je sentais sa texture aussi douce qu’un pétale de fleur, mais aussi gonflé et luisant qu’un fruit mûr en été.

Elle lâcha ma bouche et se mit à haleter en criant doucement. Ses mains laissèrent tomber le livre qui s’écrasa au sol. Je lui dis de se laisser faire : « viens, j’ai envie de t’entendre jouir, tu es entre mes mains, écoutes ma bouche et laisse-toi aller. »

Pendant que je retirai sa culotte, elle se cambra, ce qui la libéra totalement. Elle remonta ses pieds sur le lit, et ainsi accroupie au bord, elle lança les mains en arrière pour attraper mes cheveux derrière ma tête. J’agrippai son cul pour bien la tenir et cessai un instant de caresser entre ses jambes. J’admirai la fine toison en forme de patte de lapin qui ornait son mont.

  •  Tu es belle Mélina, j’ai envie de t’entendre jouir. Tu es entre mes mains, écoutes ma bouche, et réponds à l’appel du désir.

Tandis que ma main gauche caressait son ventre, ses seins, ses cuisses si lisses, ma main droite s’activa en elle, accélérant, faisant tournoyer mon doigt sur son clito, ou faisant de long aller et retour de toute la pulpe du doigt sur la totalité de son délicat appendice sensible. Viens mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait éclose, aussi rose, aussi gonflée que toi, donne toujours autant, je veux ta jouissance sur mon doigt, entre mes mains, je veux ton cri dans mon oreille, je veux que tu te donnes à moi sans aucune peur, jouis pour ton plaisir, jouis pour toi, jouis pour moi, j’adore t’entendre jouir, viens, viens Mélina…

Elle criait en continu : « ouii, oui, oh ouiiiii, oh Félix ! »

Elle ne semblait vouloir ne jamais s’arrêter, mais un grand sursaut tendit son corps et elle hurla fort, tous ses membres tressaillirent plusieurs fois, tandis qu’elle jouissait entièrement contre ma main.

  •  Quel bonheur ma petite chatte de t’avoir tout contre moi.

Encore toute languissante et frémissante, elle se retourna vers moi, ôta son bandeau et je pus me plonger dans la douceur de ses yeux clairs. Son grand sourire comblé distribuait de la joie pure.

  •  A moi de te donner du plaisir, murmura-t-elle à mon oreille.

Elle mangea ma bouche pendant que ses mains me déboutonnaient, dézippaient la fermeture de mon jeans, elle arracha presque mon pantalon en contemplant mon sexe : « oh la jolie queue », sourit-elle, en passant la langue sur ses lèvres d’un air exagérément gourmand.

Elle se pencha, lécha doucement mon gland. Je frémis. Elle me regarda : mmm…

Et d’un seul coup, elle attrapa l’extrémité entre ses lèvres, juste le haut, et fit coulisser le reste jusqu’au fond de sa gorge. Elle remonta, en soupirant d’aise, ses ongles parcourant mon buste et jouant avec le bout de mes tétons durcis et sensibles, frissonnant au contact de chaque attouchement de ses doigts. Elle redescendit le long de ma hampe, mutine et joueuse, comme on descend la rampe d’un escalier étant enfant… Elle refit plusieurs fois ce parcours en accélérant. S’arrêta et se mit à m’aspirer, creusant ses joues et griffant mes cuisses, mon pubis, frottant mes bourses. Elle reprit ses mouvements de haut en bas sans cesser sa succion…

  •  Oh Mélina, ooo, ouiii, oooo

Mon bassin se cambra sans que je le décide et je jouis dans sa bouche joueuse en explosant dans un dernier cri avant de m’affaler en arrière. Elle avala ce qu’elle considérait comme la récompense du plaisir qu’elle m’avait donné. Et vint se lover contre moi comme une petite chatte.

Ce qu’elle était, ma petite chatte Mélina.

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