Ma fille, mon enfant
Il était une fois, il y a des années,
Un désir voyait le jour.
Après neuf mois d’attente, tu étais là,
Fruit de notre amour, projection de nos espérances.
Tu as surgi en mars à l'équinoxe,
Dans l'équilibre du jour et de la nuit.
Céleste et fragile, tel un trésor à protéger,
Dans mes bras perdus au devoir de la charge.
Alors, telle une princesse souveraine de ses désirs,
A l'aube de sa vie, déjà conquérante,
Tu a modelé nos existences.
Devenu le gardien attentionné,
Face aux péripéties du parcours à venir,
J’ai monté la garde.
Chaque jour, j'ai regardé emerveillé,
L'épanouissement majestueux de mon enfant
Devenue maître de sa destinée.
Et quand le printemps reveint,
Pareil à un jardinier passionné,
Heureux de voir son tableau renouvelé et embelli,
J’admire mon rêve encore fragile au vent,
Mais sûr de ses racines.
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