5 mars 2017
Dimanche 5 mars 2017
Mon Patrick,
Il y a deux mois que nous n’avons pas de tes nouvelles. Pas une lettre, pas un coup de fil. J’ai téléphoné, mais ton numéro ne semble plus disponible.
Ton père dit qu’il ne faut pas s’inquiéter, que tu dois être débordé de travail. Il dit ça, mais tu le connais, il se fait du souci.
J’ai appelé Ludo et, comme à son habitude, il a peu parlé et m’a dit que ça allait. J’ai parlé à Chloé. Je l’ai sentie triste. Elle m’a simplement dit que tu avais quitté la maison et m’a donné cette adresse. Mon envie c’est de prendre le train à Agen jusqu’à Paris. Ton père dit de ne pas m’en mêler. Tu sais comme je suis, tu seras toujours mon petit.
N’oublie pas que, dans une séparation, ce sont les enfants qui perdent le plus.
Ta maman
Annotations
Versions