Enigmes

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— Allo ?

— Coucou ma puce c’est maman

— Et papa.

Les entendre me fait fondre de suite en larmes. Alexandre Joan reste impassible mais je sais que ça lui fais un pincement au cœur d’écouter ses amis. Il ne m’a toujours pas lui non plus, convaincu de son projet. Il me fait vraiment peur, en revanche, j’ai toute sa confiance pour sa mission dont il part dans quatre jours avec Monsieur Nicolas et deux gardes du corps pour deux semaines.

— On…vous nous manquez à tous. On n’a peu de temps, alors, pour rapidement parlé de moi, je…je travaille dur, je fais de mon mieux. Maintenant, parlez-moi.

— On a était influencer par énormément de personnes. Mais, bien qu’on a fournis par des contrats clairs, tracer des pays, on ne peut se douter de leurs usages. On t’aime tu sais et je te promet qu’on reviendra. Je sais qu’Adams Kim a pris la direction et je m’en fiche maintenant. La famille c’est plus important.

— Père…moi aussi je vous aime.

— Alexandre ?

— Oui François ?

— Prend soin d’elle.

— Bien sûr.

— Tu viens quand ?

— Dans quatre jours Catherine. On va gagner.

— Merci Alex. Adeline ?

— Oui maman ?

— Tout va bien aussi avec ton amie ? Tu n’as pas eu de problème avec tout ce qui s’est passé ?

— Tout va bien maman. Le monde c’est calmer.

— Le gardien revient, il nous fait signe qu’on doit couper plus tôt continue ma mère

—Déjà ?

— Oui ma puce. On t’aime, on va revenir, promis. Je préfère la justice en France qu’ici ma chérie.

— Vous êtes bien nourris et logés ?

— Prisonniers politiques donc oui termine encore ma mère

— Alex ?

— Je t’écoute encore François.

— Les grands gagnant de ce monde sont des petits perdants d’hier.

Alexandre sourit de manière flippante et je devine un nom de code. Il se penche plus pour lui répondre :

— Le jeu de dames est gagné par un échec du roi.

— Le mental contre le métal répond ma mère.

— On t’aime ma puce. Soit forte, on l’ai aussi depuis tout ce temps.

— Moi aussi je vous aime père, mère. Je tiens le coup, je ne suis pas seule.

Ils quittent la conversation et Alexandre est cette fois hilare. Je sèche mes joues et j’ose lui demander :

— Toutes ces phrases, veulent dire quoi ?

Il range le téléphone dans son sac derrière lui et joue avec son stylo plus calme pour m’expliquer :

— Le monde change plus vite que la rotation de la Terre. La guerre est inévitable mais on peut largement limiter le sang et les larmes en jouant une superbe stratégie.

— Vous voulez toujours un seule gouvernement mondiale ?

— Je ne t’ai jamais expliqué de ça. C’est l’idée de ton père. Non, moi, c’est comme l’ONU mais avec tout les pays. A force de placer les bons pions, on va gagner. Enfin, moi. Oui, je compte un jour assoir mes fesses tout là-haut.

— Vous êtes dingue !

— Tu sais quoi ? Tu as raison mais j’ai besoin de quelqu’un à placer. J’ai des gens de confiances certes hors aucun n’est pas assez jeune, naïf et…comme toi.

Fier comme un coq, je pige son petit et assez rapide piège. Jeune ? Oui. Naïve ? Cela m’étonnerais ! Je me lève un peu en colère et il me rattrape en me plaquant contre l’un des mur. Il ferme ma bouche pour m’empêcher d’alerter la secrétaire. Il est fort, bestial et je veux qu’il me lâche pour ne plus jamais le revoir ! Mais si je refuse son aide, mes parents sont morts…. Il me murmure :

— Tes parents ont vrillés à cause de moi. On était trois avec moi, le chef. Ils se sont beaucoup mis dans la merde et heureusement que mon métier ainsi que ma réputation, les ont sauvés du feu ! Je vais les chercher à la sueur de mon front et je suis prêt à mourir pour eux ! Alors, pour me remercier, je te prie d’accepter ma formation. Tu es jeune, tu as la rage au fond de la gagne, une célébrité à acquérir. Tu as quatre jours pour accepter sinon, tu décevra tout le monde.

Je peux enfin reprendre mon souffle en larme mais il me sert toujours mon bras. Il remet ma mèche et m’embrasse sur le coté de ma bouche.

— Aucun réponse, signifie que la négociation aura échouée. Soit celle que j’attends. Ambitieuse et heureuse. Tes parents m’ont demaner de prendre soin de toi et j’en suis désolé, qu’on s’est pas rencontrer avant. Tu es belle aussi mais je vais attendre peut être dans deux trois ans voir si tu me fais toujours de l’effet.

— Monsieur…vous…vous ne devriez pas être manipulateur…

— Chut.

Il me force à me taire en m’embrassant à nouveau et me chuchote encore :

— Je suis honnête avec toi et je le saurais toujours. Seul le reste du monde sera sous mes ordres. Beaucoup de mondes déjà placer. Tu vas vite gravir les échelons. Et oui, je me répète, tu me fais de l’effet mais tu es bien encore jeune. Je sais que je te plais aussi mais attendons le moment venu, tu as dix-huit ans, le sept août. Je te laisse rentrer.

Il me lâche et me tend ma veste avant de claquer mes fesses. Il ouvre la porte et je file sans demander mon reste. Dans la voiture, Zaik me rassure sur mon état concernant mes parents. Et le lundi matin, mon amie ne sait rien encore comme tout le monde.

Alexandre m’écrit des alertes jusqu’au jour même. Je lui répond oui tout en ayant peur. Je recommence à me scarifier, cette fois plus profond sur ma jambe droite. Durant le silence de son voyage, j’angoisse toujours plus. En attendant enfin son message.

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