Ne rien regretter

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— Tu ne révises pas ?

Je suis avec Esmé dans sa chambre et on prépare le contrôle de math en ce samedi après-midi. On est le trois mai et l’été m’appelle. Je devrais être heureuse vu que mes parents sont revenus et les charges on étaient gommer.

Pour éviter tout risque d’attentat, ils sont encore plus surveiller. En remerciement de les avoir sauvés, ils ont accordés une nouvelle fois, leur totale confiance dans mon éducation à Alexandre.

Des cours particuliers me seront dispenser le lendemain de mon anniversaire. Chez lui. Heureusement, je ne l’ai plus croisé sauf de l’aéroport à la maison pour une fête.

Depuis, en famille c’est une autre ambiance. Certes ils ont étaient marqués par leurs conditions de détention mais ils sont beaucoup changer. N’hésitant à se confier et partager des moments avec moi ou le personnel.

Plus de coups, plus de mots d’amours, moins de pressions et mes coupures restent malgré tout présentes, en nombres identiques mais réouvertes à chaque pensée, à chaque odeur qui m’envahit dans la nuit.

Lui, Alexandre. Sa présence paternel lors de nos derniers échanges, son empoigne qui, je dois me l’avouer, ma fait de l’effet. Quelque chose en moi, voulait qu’il continue de m’embrasser, qu’il exécute sa tension sexuelle…

Il m’écrit pourtant chaque jour avec des mots doux, des intentions ouvertes et des promesses que je serais sa pièce manquante à sa vie. J’en suis tombé amoureuse et bizarrement c’est avec lui que j’ai hâte d’étudier plus, de gravir les échelons…Il a réussi l’impossible et je lui dois au moins ça.

— Hey ho ! Adé !

Esmé me secoue cependant c’est une claque bien sentie sur la gauche qui me réveille.

— Je ne sais pas ce que tu as ma belle. Ces derniers jours, il me semble que tu ne me dis pas tout. Tu sais, je suis là ! En tout cas, tes parents sont là, tout va bien ! Hein ? Tout va bien ? Enfin, tu te fais plus de mal n’est-ce pas ? Pourquoi tu pleures ?

Je lui prend la main et je la force à s’assoir sur son lit. Je reviens à ses côtés après avoir fermé à clef. Après m’être ressaisie, je me décide enfin à me confier.

— Il m’obsède…

— Qui ?

— Mais tu peux deviner non !?

— Bé non ! Je ne suis pas voyante ! Sauf si c’est Hakim ou alors Said ?! Il est mignon c’est vrai et puis il se rapproche plus de toi en cours de sport ! Sauf la piscine, tu as toujours des excuses et je ne suis pas dupe ! Et, enfin, il me semble pas que Said te harcèle si ?! Même les rumeurs ont cessés.

— Non…il n’a pas notre âge.

Sous le choc, elle me regarde avec ses billes avant d’éclater de rire. Moi qui penser à une leçon de morale…

— Alors là ! Tu t’es enfin mise toi aussi à t’inscrire sur des sites de rencontres !?

— Je ne suis pas comme toi ! Je ne couches pas à droite et à gauche !

— Oui, je sais. Tu es aussi vierge que la Marie ! Je peux te comprendre mais je couches par envie de mecs d’expériences entre vingt et quarante. La vie est aussi courte que leurs plaisirs !

— Je sais…mais disons que moi, enfin j’aimerais aussi sauf que…

— Sauf que ?

— Maître Alexandre Joan.

— L’ami avocat de tes parents ?

— Oui.

— Il t’a fait des avances ?

— Il…enfin, en quelque sorte. Tu sais, ils, enfin mes parents et lui, se sont mis d’accord pour que le huit août, j’ai des cours particulier pour devenir une meilleur étudiante.

— Pourquoi ?

— Mes parents l’ont félicité et ils ont confiance.

— Ouai ok. C’était une question bête. Tu as accepté ?

— Oui. C’est la moindre des choses vu le risque qu’il a pris !

— Bon, alors il est où le problème ?

— Je serais majeure, c’est un proche de mes parents…et…

— Et alors ? Il te plaît ?

— Son odeur, sa poigne lors de notre dernier contact, le jour où il a commencé à avouer que je lui plaisais, qu’il allait m’aider…

— Tu as peur de quoi ?

— Que ça se sache !

— Tu seras majeur ma mignonne ! Et le désir est réciproque ! Alors, ne regrette rien ! Les cours seront où et pour combien de temps ?

— Chez lui et aussi longtemps que possible…

— Les relations cachés sont les plus excitante ! Mariés ? Pas d’enfants ?

— Aucun. Bon, je verrais le jour même.

— Tu me raconteras hein ?

— Oui…

— Bien, si tu veux donc être une bonne élève, aide-moi à réviser ma belle !

L’art de remonter le moral lui va comme un gant. J’ai juste peur du coté sombre de la bête. Ses yeux noirs d’emprise qui me donne envie d’être à lui. Mes parents n’ont jamais parvenue à me rendre docile. Je me sens prête à ne jamais le décevoir…enfin j’espère…

Pour le moment, je me dois d’avoir le bac mention très bien. Je bosse la nuit, dors très peu et le monde a effectivement tourner. Mes parents s’inquiètent mais je leur rétorque qu’Alexandre m’attend au tournant, il nous a fais une promesse, personne ne dois le trahir. Et ils le saisissent bien.

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