Récompense

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L’appartement est aussi ranger que son cabinet. Son parfum embaume déjà ce trois-pièce et je n’ai pas encore visité sa chambre. On a fêter mon bac avec ma famille et celle d’Esmé. J’ai eu chance que nos différences ne sont pas un problème.

Alexandre était invité mais il a décliner. Il se reverse une soirée pour moi d’après son message le lendemain des résultats. Grâce à moi, Esmé à aussi la même mention et peut enfin démarrer la fac de médecine. Par contre, elle cherche une location et me proposer d’être colocataire pour partager les frais.

J’ai refusé car je ne sais pas où me diriger et que je veux savoir ce qui m’attends avec Alexandre…Et ce soir, après ses vacances, je peux enfin finir avec mes fantasmes.

J’ai écouté les milles conseils sur le sexe, les gestes inconscients ou les sous-entendus par mon amie…sauf que je sais que lui, n’est pas comme les autres.

— Enfin tout les deux ma princesse. Je vais t’expliquer les règles de la maison, comment va se passer mes enseignements mais avant buvons à ta gloire !

Il sort de ma rêverie avec deux coupes de champagne qu’il dépose sur la table basse en verre. Il revient avec une rose rouge et un cadeau ainsi que la bouteille avant de directement caresser ma cuisse.

Je me suis en jupe noir et chemise blanche avec des collants qui masques mes blessures comme exigés. Habiller comme ça ne me dérange pas cependant ce n’est pas ce que je préfère au quotidien, le réservant pour les soirées.

— Sert toi.

— Merci.

On trinque et je bois doucement avant de le reposer. Il fais de même puis il tend le paquet ainsi que la fleur.

— Une fleur éternelle pour mon amour pour toi. Je voulais prendre le temps de savoir si je t’aime mais non. Tu l’as bien compris.

— Merci Monsieur.

— Tutoies moi s’il te plais pour le moment.

— Merci Alexandre.

— Ouvre ton cadeau.

Je pose la fleur sur la table et je découvre une nuisette rouge légèrement ouverte. Rouge comme une tomate, mon angoisse remonte vite et je doute finalement de mes sentiments. Esmé m’a parlé d’un coup de foudre hors lui, il veut plus…

Je décide de continuer à boire pour me ressaisir et il reprend ses caresses. Il me force à reposer ma coupe pour le regarder et j’ai envie malgré tout de déboutonner sa chemise bleu clair pour toucher moi aussi quelque chose.

— Je suis content que ça te plaise.

— Merci Alex.

— C’est normal.

— Qu’est-ce qui te plais chez moi ?

— Tout ma belle. La jeunesse, la fouge, le monde à tes pieds, ta détermination, ton humour…

— Et…tu n’as pas parlé de ça à mes parents ?

— Qu’ils aillent se faire foutre ! On s’aime, ils me connaissent, tu es majeur donc ce point négatif sera à corriger. Déshabille-toi ! Je veux te voir avec la nuisette !

Son ton change et il se met sur le fauteuil en face de moi pour attendre plus sévèrement. De sa poche de pantalon, un cigare. Il l’allume et il s’agace.

— Allez ma belle ! Je vais t’expliquez après. Tu le sais aussi que je ne ferais aucun mal et sois rassurer, si tu reviens après leurs vacances avec des bleues, je crève. Tu es belle, je t’aime, fait moi confiance. Par contre, ne te retourne pas. Merci.

Il se radoucit et se délecte du spectacle. Une fois en tenue, il fume encore quelque minutes avant de l’éteindre dans le cendrier. Il se lève pour me placer mieux à la lumière en face de la glace de l’entrée. Il masse mes épaules, les bécotent pour me donner des frissons.

C’est quand il abrège la torture ?!

— Tu as des entailles qui me donne la gerbe. Tout le monde le sait que tu as souffert. Ce soir, c’est ta délivrance. On va passer aux choses sérieuse. Donc, voici le plan. Dès la rentrée, tu auras une année sabbatique avec chaque soir des cours sauf le week-end.

— Des cours sur quoi ?

— Ma vision est une utopie et j’ai énormément réfléchis à savoir dans quel case coché pour que tu sois célèbre.

— Tu as trouvé ?

— Tu en as envie ?

— Je n’en sais rien…à la base, je voulais juste être heureuse, tu m’as plus convaincu qu’on peut être ambitieux sans être têtu, taré…

— Tant mieux. Alors, je pensais à ce qu’on crée notre boite. Comme j’ai déjà bosser dans le management, la comptabilité et tout, je vais te former. Cependant, à toi, de me trouver l’idée du siècle ! Tes parents nous aiderons financièrement et tu devras me prouver chaque jour, que tu es une bonne directrice.

Il déplace sa main sur ma poitrine et baise mon cou.

— Mais pendant mes cours, c’est Maître. Car je serais ton professeur.

— Oui Alexandre.

— Bien. En attendant, on est seul pour quinze jours. Le personnel est en congé, ton amie en famille et donc…

— Je dors avec toi, je sais.

— Je sens que tu as envie de moi. Tu es humide rien que te penser à ta première fois avec un homme de quarante ans, hein ?

— Je…oui, j’ai un coup de foudre sauf que je ne sais pas si le vrai amour viendra. Bien qu’on s’est échanger des messages, c’était plus toi. Faut que…

— Chut. Tu doutes trop. Je sais que tu pourras plus te passer de ma beauté, ma sagesse et mon expérience au lit.

Il prend ma main pour m’embarquer dans sa chambre qui est aussi sobre que le reste. Il me pousse pour m’allonger et m’embrasser. J’ai chaud et je viens de penser qu’il n’a pas forcément pris de préservatif bien que j’ai la pilule. Enfin, tout va si vite.

— Tu veux apprendre ?

— Oui.

— Je vais aussi te former sur ça. Simple, sensuelle ou sauvage. Pour le moment, tu me laisse te guider d’accord ?

— Oui Alex. Et la protection ? Je prends la pilule tu sais…je…

— Chut, je me retire avant. J’en ai si cela te rassures mais pas ce soir. Bien, je commence.

Il m’embrasse avant de retire sa chemise dévoilant ses beaux abdos. Il reviens à la charge et je suis électrique. Rapidement, on est nu. J’apprends à masturber et prendre goût à son membre. J’avais peur d’être dégouter ou qu’il aurait pu me forcer.

Sauf que non, il m’a proposer et j’ai voulu. Il y va cependant en douceur pendant qu’il me mouille en comprenant ma douleur quand il faisait vite. Enfin, le final se dessine et il éjacule sur mon corps comme il voulait.

Je suis fatiguée mais heureuse et rien de ce que m’a conté Esmé n’est comparable. Je veux recommencer. Une fois rincer, je dois remettre la nuisette et on finit de boire la bouteille avec l’apéritif.

C’est à ce moment là que j’apprends à mieux le connaître et je saisis mieux pourquoi, il n’y aucune photo de lui ou de ses proches, tout comme son projet avec moi.

Après avoir rencontré mes parents, avant d’être avocat, il dirigé une petite entreprise de textiles de luxe avec sa femme à ses trente ans. Un an après leur mariage et quatre après leur rencontre, elle décède dans un incendie involontaire provoqué par un salarié licencié mécontent. Promettant lui aussi une justice, il liquide la boite et devient avocat. Veuf, fou il se met en tête de reprendre son dessein fou avec mes parents.

L’écouter se confier avec des photos me fais de la peine et je ne sais quoi dire. Il m’a perdu, je ne sais quoi dire et c’est quand il les rangent et qu’il revient avec un jeu de société, qu’on revient à la réalité.

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