Prise de conscience
— C’est un joli appartement ! Comment tu as pu l’avoir ?
Je dépose l’apéritif sur le bar pour mon amie. Malgré une année difficile pour elle, je peux enfin la voir le deux février. Elle ne sait rien de ce qui s’est passé durant ces derniers mois même mes parents.
— Tu m’as l’air fatigué voir triste. Qu’est-ce qui se passe ?
Elle picore une tomate cerise et deux saucissons assise. C’est vrai que je suis soucieuse et je dois me livrer. Je lui fais confiance. Une fois mon verre de vin descendu, moi, toujours debout.
— La dernière fois qu’on s’était vu, je t’avais parlé d’une année sabbatique avec Alexandre.
— Ouai et ? Vous avez enfin couchés ?
— Plus que ça.
— Laisse moi deviner. Vous avez achetez cet appart ensemble ?
— Si tu veux.
— Comment ça ?
— Il me l’a payer.
— Bé alors ? Tu n’es pas heureuse ? Tes parents ont découvert votre relation ?
— Non…et si je suis heureuse.
— Bon bé pourquoi tu tires la gueule ?!
— Je dois crée notre entreprise et mettre en application ses leçons. Sauf que la pression mise par mes parents est la même mais en pire avec lui. Vivre à Bordeaux est pour lui, un moyen de mieux me concentrer sur mes objectifs. Je ne sors rarement et il m’autorise à ta visite ce soir car il a une sortie.
— En prison quoi ! Comme moi, mais moi c’est que je bosse volontairement ! Si je suis là, c’est que tu as besoin de moi pour partir ?
— Je l’aime. C’est juste qu’il m’écoute pas quand je désire réduire la pression. Et puis tu es là car j’ai envie.
— Hum…ouai. Tu as un problème ma vieille et tu ne veux pas le reconnaître en entier.
— Parle moi plutôt de la fac.
— Moi, ça va. Entre fêtes, cours intenses et coloc…ça roule. Il te bat ?
— Non !
— Donc vous vous aimez, comment il te montre de l’affection ? On parlera des cours après.
Je me sert encore un verre et picore moi aussi un peu tout en observant la photo de couple accroché au-dessus du canapé. Esmé à suivis mon regard et se lève pour l’admirer. Je la suis.
— Tu sais quoi ? Une grande photo est un peu bizarre pour une relation de quelques mois.
— Peut-être. Tu sais, au début, on sortais au restaurant, on coucher évidemment, beaucoup de cadeaux, de petits mots…
— Et tu lui en fais ?
— Bien sûr ! J’ai encore de l’argent de mes parents.
— Et vous habitez ici depuis quand ?
— Deux mois et il compte me demander en mariage bientôt sauf que…
— L’accord de tes parents ?
— Oui…mais il s’en fiche s’il y a une coupure avec eux. L’important c’est nous, notre projet.
— Je t’écoute.
Je l’invite à revenir au bar et je m’assois à ses côtés.
— Pendant un an, j’ai continué à maitriser le management, la comptabilité et autres cours utiles pour être directrice. Je dois trouver un domaine où on aura du succès.
— Je doute pas de ton talent, tu vas finir par trouver et je vais te t’aider. Bien, revenons à ton mec. Si tu es amoureuse, souris !
— Oui, c’est quand ce moment, je suis fatiguée, je dors peu depuis deux semaines pour essayer de trouver le bon truc. Je suis en stress !
— Bon, alors, on va te détendre. Même si je suis toujours persuader que ce que tu vis n’est pas la vrai vie. Il rentre quand ?
— Vers minuit, il faut que tu partes avant.
— Je serais parti alors s’il ne veut pas que je le rencontre.
— Il aimerais je pense. Bon, j’aimerais aussi penser à autre chose ! J’ai acheté le jeu Life, un petit jeu de cartes sur la vie assez drôle.
— C’est parti ! Et si tu crée un jeu de société ?
Elle m’annonce ses idées pendant que je prépare le jeu. En même temps, je repense à sa prise de conscience et effectivement, je doute. Ce soir, je vais essayer de reparler à Alex.
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