Convaincre ou renoncer

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— Merci pour l’invitation Alex ! Et bravo pour l’idée du siècle ! Un petit jeu de société de poches mêlant culture G et mini jeux, ça va être un carton !

Je trinque la coupe avec lui tout en fixant ma belle qui discute avec sa mère. Il l’a fallu jusqu’à l’été pour la faire travailler dur, la privant de sommeil, de nourriture, la manipulant pour qu’elle se persuade que c’est elle qui choisit tout.

Puis, je l’ai fais sortir plus, retrouvant une vie plus saine pour rencontrer mes réseaux. Elle a vu passer des hommes, des femmes. Et le soutient financier de ses parents sont enfin tombés pour fièrement ouvrir notre boutique à Bordeaux « Voyage pour tout savoir ».

On penche enfin elle penche déjà sur le prochain jeu dans la même veine et cherche aussi un ou une vendeuse. Pour le moment, on ouvre lundi prochain soit dans trois jours. Le lieu était un ancien atelier de couture datant du siècle dernier. La décoration sera pour l’an prochain, pour le moment, on mettra les jeux rapidement produits en rayons.

Être en petite famille, à un mois des fêtes est toujours intéressant. Adeline me regarde de temps en temps, semblant de pas vouloir écouter ce que sa mère raconte sur la couture ou les aménagements possibles.

Dans ses yeux, je revis notre soirée d’hier. Je l’ai enfin demandé en mariage et je l’ai remise en place concernant mes règles. Je suis le maître de sa vie, elle est accrocher à moi et douter c’est se perdre.

Je l’ai fais boire du vin plus que nécessaire, j’ai couché avec elle et je continue à me répéter que je me dois de faire comme pour Laurence. Elle était à mes pieds, je l’étais quand elle commandais la boite.

Sauf, qu’elle me résister assez souvent et que j’ai laissé faire. Me disant que c’était comme ça et l’amour se suffisait. Adeline, ne me fais pas se regard, mon oiseau veut sortir. Comment tu as réussir à enfin jouer mes désirs ?

Maintenant, faut que j’annonce notre union à tes parents. Son père lis le dos du jeu et je pose mon verre sur le comptoir à ses côtés pour aller oser lui demander. Comment une prison, à t-il pu le changer en papa poule ?

— Hum…je peux te demander un truc ?

— Moi d’abord mais dehors.

— Ok.

Il est plus soucieux et je me doute qu’Adeline à cracher le morceau. Pendant qu’il se prépare une cigarette, j’accroche les yeux de biche et ma colère lui fais tourner la tête. Coupable, elle va payer.

Je l’a fouette rarement et la dernière fois, c’était à mon retour de la visite de son amie. J’ai fais bonne impression jusqu’à la porte fermer :

« — Dans la chambre !

Mon ton était bas mais puissant. Mes bras la bloquant contre le mur de l’entrée, elle a tenté de s’expliquer :

— Alex ! Je voudrais juste que tu ralentisse le rythme ! Laisse-moi du…

Une gifle bien sentie et je la retourne :

— Ton amie partie, j’ai vite compris par ta posture, que tu tentes une nouvelle fois de me faire change d’avis. Je sais ce qui est bon pour toi ! J’en suis passé par là. Maintenant, par cette tentative de ne pas m’écouter, une punition s’impose ma belle ! Estime toi heureuse, que c’est rare.

—Je suis désolé mon cœur….

Je l’écoute pas et de force la tire par le bras pour la pousser sur le lit. Je sors ma ceinture tout en me déshabillant.

— Tu sais ce que tu as à faire ?!

— Oui Alex…je suis désolé !

— De dos, sur les fesses ! Dépêche ! Et nue bien sûr, que je puisse ensuite te montrer mon amour pour toi ma jolie. Et souviens-toi, j’ai horreur de faire ça mais c’est essentiel dans ton apprentissage !

Après cinq coups dont j’aurais pu faire plus, je me vide en elle puis je la rassure pendant qu’elle est en larme. «

Je l’avais expressément précisé que c’était à moi de le faire. Pourtant ses parents n’ont rien montrés.

— Mec ?

— Oui ?

— Une ?

— Aller, merci.

Une fois allumée, je le laisse chercher ses mots et de mon côté, des arguments.

— Elle nous a parlé ce matin avant que tu arrives pour nous informer que tu l’as demandé en mariage.

— Hum…

— Tu as bien caché ton jeu mon salaud !

— Ne sois pas en rogne, tu me connais ! Jamais ne lui ferais de mal à ta fille.

— D’un côté, j’ai confiance en toi mais de l’autre, la différence d’âge me plait absolument pas…

— Elle est majeur.

— Environ trente ans d’écart mec ! Réveille-toi ! Elle est jeune, tu es son premier amour…tu sais avec sa mère, on pense qu’elle devrait d’abord voir si elle tombe amoureuse de garçons de son âge.

— Hum…je ne renonce pas à elle. Je l’ai mené à être déjà maitresse de son destin. Vous voulez qu’elle soit ambitieuse, c’est le cas ! Si tu savais comme j’ai batailler pour qu’elle dorme, mange et réduise quand même le rythme pour en arriver là.

Toucher couler, il me sourit et se détend.

— Merci. Même si on voit les choses autrement, même si sa santé c’est important, travailler est une bonne chose pour elle. Bravo.

— Prendre soin d’elle est pour moi essentiel. Donc, vous acceptez le mariage ?

— J’en sais rien. Je vais encore en rediscuter avec sa mère…Et sinon, je voulais aussi te parler de quelque chose qui l’a concerné aussi.

— Je t’écoute.

— Elle n’ose pas t’en parler mais elle a appris récemment qu’elle est atteinte du cancer du col de l’utérus stade 1. Vu ta tronche, tu n’as rien remarqué ?

— Non mais elle va souvent chez le médecin et tout ce qu’elle me raconte c’est qu’elle prend soins d’elle. Je n’ai rien à redire. C’est étonnant qu’elle ne m’a rien dit.

— Sans doute que tu te protégés pas souvent !

— J’insiste mais elle aime prendre le risque.

— Papa ? Maman t’appel.

— J’arrive ma puce.

Il me regarde l’air de dire qu’il continuera à garder un œil sur moi. Adeline veut repartir mais je la prend pour la cacher dans la ruelle. Je la colle pour l’embrasser sensuellement :

— Je t’aime ma princesse. Tu sais, je sais tout. Ton père me l’a dit et promis, je prendrais toujours soin de toi. Une fois, tes vieux partis, tu iras te soigner pour qu’on est des enfants. Et on sera tranquille. En attendant, on se mariera quand même, tes parents vont vite comprendre que l’âge n’est rien et que tu es toujours heureuse. Maintenant, allons les rejoindre.

Une claque aux fesses et elle ne réagit pas. Je la pousse dans la rue sous les regards des passants intrigués. Enfin, elle se ressaisit et la petite matinée continue jusqu’à leur départ. Je ferme le magasin et à l’appartement, je change de tactique.

Pas de punition mais de l’affection. Des baisers, des câlins et de l’écoute avec de l’alcool. Le vin donne de très bons résultats encore une fois. Elle refuse de se soigner, ayant peur des médecins sauf que la colère monte. Et finalement, je la punis, je couche et je la frappe un peu pour la persuade d’aller consulter.

En larme, vomissant, elle me supplie de l’aider avec ses parents et ne pas là laisser tomber. Je la frappe un dernier coup dans le flanc avant de m’excuser. J’ai une nouvelle fois gagné et pour le moment, personne ne peut me la reprendre.

Enfin, c’est ce que je crois car l’hôpital me l’arrache parfois plusieurs jours et je dois redoubler d’efforts pour qu’elle parte pas. Elle se fragilise de plus en plus et ma rage à du mal à tenir.

On me cherche et je suis là. On me trouve et je pense fuir avec ou sans elle.

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