Folie

2 minutes de lecture

Le procès, fût intense mais je suis innocenté. Des preuves contre Alexandre ont était retrouver autant dans son téléphone que dans deux carnets…Le juge a conclus donc à un accident…

Je suis rentrée rapidement à Paris, un mois après la visite de mon avocate. Puis, mon jugement était prononcé un an plus tard. Entre temps, j’ai perdu mon enfant…Trop de stress…et j’en voulais pas….

Guillaume et moi, avons tenté de nous remettre ensemble sauf que mon comportement brise notre équilibre. On a vécût ensemble à Montpellier, proche de lieu de travail. Cependant, pendant ses nuits, je couche ailleurs, je me prostitue et il l’a découvert quand il a vu des billets cachés dans une valise.

Il a essayé de m’aider et à l’heure actuelle, je me refuse de voir que j’ai perdu pied. J’ai pris mon maigre sac et aujourd’hui, je traîne dans la rue. Je bois, je fume et je suis remonté comme un coucou quand j’apprends par un sms, que mes parents sont pris en otage par un certain W.

Il demande une rançon sous trois jours, déposer par mes soins à une heure et un endroit précis. Il sait que la police le cherche bien qu’ils n’ont aucune preuve et qu’il saura si je les appelle.

Pensant à une simple blague, j’ai commencé à échanger, négocier en parallèle de tenter d’avoir mes parents…je n’ai plus les numéros de mon personnel…je panique encore plus quand j’ai vu la preuve qu’ils étaient ligotés dans une cave.

Il accepté qu’on se rencontre et je suis déterminée à même le flinguer. Je vole un flingue et un cutter à un pauvre mec d’un squatte et je file en volant un vélo à destination. Je me suis vaguement renseigner par le peu de réseau wifi et c’est en pleine campagne, perdu, que je l’attends.

Je repense à ma descente, à mon refus de me soigner...ma rage est toujours ancrée. Je considère qu’Adeline l’innocente est morte, une nouvelle est née et elle ne partira plus jamais. Ici, mon ambition c’est de sauver, d’être heureuse.

— Mademoiselle ?

Une jeune homme me siffle depuis une porte entrouverte. Je m’avance pour le pousser en le menaçant. Il me désarme, ferme ma bouche et dans la pénombre, je tente de savoir qui sait :

— Hum…

— J’imagine que tu n’as pas la somme et je t’ai raconté que je suis le fils du directeur. Sauf que je t’ai pas précisé lequel…je suis ton frère. J’ai retrouvé mon père après tant d’années et figure toi que j’ai enfin la pièce manquante. Ma sœur. Alors, tu vas me suivre, m’écouter sagement et on va tous négocier pour que j’ai enfin ma part ! Nos parents ne savent rien de ça encore.

— Hum…

— Tu es aussi folle que les rumeurs le disent.

Il me retourne pour fermer ma bouche et me ligoter. Puis il me descend à la cave et me jette à côté de mes parents. Ils semblent un peu amaigris, fatigués et on attend tous que notre ravisseur, assis sur un tabouret en fumant une cigarette s’explique.

Il manquait plus que ça ! Un frère de l’ombre et un héritage à partager. En regardant mon père avec ma mère, je devine qu’elle se doute qu’il cache un secret. Notre ravisseur le fixe provocateur.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire La passeuse d'histoires ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0