Métamorphose
Le mariage fût à plus grand surprise, en petit comité mais sans vraiment de vrais saveurs. C’était le deux novembre…plus de place en été et c’est la saison préférer de Guillaume.
La nuit de noces, on l’a passé en Martinique et je garde malgré tout, de bons souvenirs…La nature m’a fait du bien et cela me manque.
De retour après le nouvel an, deux jours après, je propose mon mari de faire une année sabbatique pour voyager.
— Désolé mon cœur mais j’ai une bonne nouvelle.
— Tu veux dire que tu as était accepté pour te former à la rentrée en tant qu’éducateur sportif ?!
— Oui !
— Mais c’est un an !
— Et alors ?
— J’ai besoin de prendre l’air, de voyager et j’aurais du mal à tenir un an sans toi !
Je m’assois sur le lit désespéré et il s’installe à mes côtés.
— Je peux te comprendre et je te promet que la prochaine fois, on ira ensemble.
— Tu peux pas te désister et attendre l’an prochain ?
— J’ai galérer pour avoir une place. Ecoute moi, beaucoup voyage seul pour se retrouver. C’est un bon moyen aussi de rencontrer d’autres personnes. Tu t’isoles trop et même quand j’invite mes amis.
— Esmé est une amie, je te rappel ! On se téléphone souvent !
— Depuis le mariage, tu l’a revu ?
— Ouai, non…elle est prise par sa vie Parisienne…
— Ton frère aime aussi le voyage.
— Il n’a peu de temps, tu sais étant guide touristique en Guyane…
— C’est compliqué en ce moment.
Je me colle à lui et il me câline.
— On va trouvé une solution ma belle.
— Comme réussir à avoir un enfant ?
— Pourquoi tu refuses de pousser les examens ?
— Je fais confiance à Mère Nature.
Je me lève pour me préparer à aller dormir. Il ne bouge pas et attend que je sorte de la salle de bain en pyjama pour me dire :
— On va trouver une solution pour avoir un enfant quitte à adopter. Sinon, si tu te sens prête pour partir, je te conseille les randonnées ou …
Je le surprend en l’embrassant plus coquine et je lui répond plus sûr de moi :
— J’irais rejoindre mon frère pour des conseils. Et désolé de te forcer à couper tes projets. Tu en as déjà fait trop et je me dois de te rendre la même chose. Merci de ton amour, j’ai la chance de t’avoir dans la vie. Tu ne m’as jamais lâché ! Je t’aime.
— Moi aussi je t’aime. Et tout cela est normal pour moi. Merci aussi de ton soutien. Heureux de te voir si combattante !
La nuit torride, les rêves intenses mais doux et un bon petit déjeuner, ne fais plus baiser ma détermination comme il y a quelque mois. Revoir mon frère partit sur un coup de tête aidé par la famille en Guyane, m’a montré une belle voie.
Il m’a tellement coacher par son humour, sa vision cool de la vie, que j’ai envie de lui ressembler. Et me voilà, deux semaines plus tard, dans mon premier vol, à imaginer déjà mes pas dans la jungle.
— Première fois ?
Mon voisin du milieu me sourit étrangement et je me ressaisis pour ne pas répondre une insulte. Il n’y a aucune mauvaise interprétation…quoi que.
— Oui.
— Vous allez où ? Voyage d’affaire ou vacances ?
— Eu…voir mon frère qui est guide touristique.
— Moi, je suis là pour étudier la nature.
— Naturaliste ?
— Chargé d’études naturalistes plus précisément. En gros, j’analyse les espèces, le terrain, dans un but de préservation. Je propose des journées de sensibilisation, je peux baliser des chemins…enfin j’ai pas mal de missions.
— Je rêve de découvrir la jungle ! Et…vous rester longtemps ?
— Six mois.
— Vous êtes à votre compte ?
— Oui.
— Et comment ça se passe quand…enfin, je veux dire…
— J’ai compris. En ce moment, c’est une association qui m’engage. C’est une nouvelle créer il y a deux ans, la RSC. Pour recenser, sensibiliser, conserver.
On discute durant les neuf heure de vol entre le repas et du repos. Je reste comme une enfant et rêve de faire comme lui. Sauf que cinq ans d’études me refroidis et j’ai envie de relancer ma boite de jeu de société.
Arriver à la capitale, on garde contact et mon frère le salut avec joie. Puis je l’écoute durant tout le trajet. Il n’a pas encore le diplôme mais ne cesse d’apprendre. Il travaille aussi le soir dans un bar et je découvre son petit appartement à Cayenne.
— Installe-toi, repose-toi aussi. Je te laisse la chambre, je prends le canapé.
— Tu n’as pas une autre chambre ?
— Ha si, mais elle est à mon coloc. Il est…assez spécial.
— Comme toi.
— Ouai. Je suis désolé, je dois te laisser, je vais bosser. Je rentre tard, Samy va pas tarder à émerger. Promis, j’ai pris une semaine de congés pour être avec toi.
— T’inquiètes. Ça ira. Fais ce que tu as à faire. Je vais me reposer, manger un peu et appeler Guillaume.
On se salue et après une bonne douche, je téléphone avec cinq heure de décalage tout en mangeant un gâteau piquer dans le placard. Il est seize heure et je regarde la télé sans intérêt dans mes pensées quand je suis déranger par Samy.
— Il m’a dit qu’il avait une demi-sœur mais pas aussi belle que le soleil.
Posé devant moi comme un coq, en caleçon et aussi beau garçon, c’est pas possible. J’ai chaud tout à coup et j’ai envie d’ouvrir son paquet…Non ! Ne pas céder, je suis fidèle !
— Tu as perdu ta langue ma jolie ?
Il s’approche de moi à une telle vitesse que je n’ai pas vu qui m’a voler un baiser. Il éteint la télé et s’installe à mes côtés pour s’allumer une cigarette.
— Je m’appel Samy, vingt-huit ans, mannequin. Oui, je fume de temps en temps mais j’élimine par du sport assez souvent. En ce moment, pas de contrat, alors je traîne ici, à la capital à la recherche de la perle rare pour une nuit ou la vie.
Un autre clin d’œil et je me fond dans ses yeux bleus. Il se recoiffe un peu ses cheveux courts blonds et j’ai envie de me jeter une nuit dans ses draps. Stop ! Tu n’es plus comme ça !
— Et toi ?
— Eu…Adeline, je suis marié récemment.
— Ton homme est rester en France alors ?
— Etude à la rentrée. Je suis partie avec son accord sans lui pour…enfin, découvrir le monde.
— Hum…je te plais ça se voit ma jolie. Tu as quel âge ?
— Vingt-quatre ans et…
Sa main sur ma cuisse, la température monte….
— Tu sais, tu as le droit à tes secrets. Il ne sera rien. Tu l’aime et tant mieux. Si tu cherches juste un plan Q pour ne pas perdre la main, je suis là. Je ne vole jamais les cœurs, je les respecte. Et je ne force personne…
— Ouai…je…je ne suis pas…enfin, je doute beaucoup mais oui, j’ai envie de toi. Je me suis déjà prostituée alors que j’étais avec lui, il y a longtemps. Pour des raisons persos, j’ai fuis la relation, il m’a donner une chance. Donc….
— Tu es le genre de fille trop prise de tête. Laisse ton instinct te guider, pas tes sentiments dans ce genre de cas. On est tout les deux, on brûle. Si besoin, je suis dans ma chambre.
Il éteint sa cigarette et je reste comme une merde à douter encore…il l’a raison. Guillaume ne sera rien même si je vais culpabiliser. En tout cas, je rentrerai avec une meilleure version de moi et je serais plus présente pour lui.
Je me lève et je me déshabille en pensant à lui. Si mon compagnon de lit n’est pas si top, je passe quand même un bon moment. Il me fait découvrir ensuite un bon restaurant et se dévoile plus. On apprend à se connaitre et on échange aussi sur mon frère.
Je me couche comme une masse à deux heure en même temps que Mathéo et j’émerge difficilement vers onze heure sous le rire des garçons. Samy, me propose pour me réveiller d’aller courir. Chose que j’ai toujours détester au lycée et que je prends goût en découvrant la ville et un bout de nature autrement.
Que me réserve la suite ? Monsieur Hermance Damien, le chercheur, m’a même écrit pour me proposer une visite guidée et il accepte avec plaisir de le faire avec Samy ainsi que mon frère. Il vient nous chercher trois jours plus tard et je continue à partager des souvenirs à Guillaume. Même avec Samy en photo.
Je me suis en paix, encore plus qu’avant. J’ai envie de vivre milles vies et d’effectivement garder des secrets…la veille je recouche avec Samy qui a déjà couché avec une fille.
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