De retour dans ma cellule et seul, car mon ancien colocataire à changer de prison j’ai le loisir de reprendre mes larmes en fixant Adeline. Elle a raison, le psy aussi comme moi. Je n’ai pas choisi de me rendre désespéré dans le but de sa venue. D’ailleurs, j’étais sûr qu’elle me donnerais plus de nouvelles.

J’aimerais une dernière chance même avec une autre femme. Être suivis et au fond, réaliser mon unique rêve. Être musicien, chanteur.

«

— Une quoi mon fils ?

— Une guitare papa.

— Pourquoi faire ?

— Bé musicien !

— Tu veux devenir une tafiole ?

Il tire mon oreille pour me forcer à me lever du fauteuil. J’ai mal, il en rit. Mon frère panique en face et se reconcentre sur ses exercices de géographie sauf que mon père tout en me faisant mal, l’invective :

— Et toi mauvaise graine ! Ton cadeau de noël !? Sachant qu’on est pauvre !

— Je…je sais pas papa…

— Tu sais pas hein ?!

Il me relâche et arrive devant lui en le prenant par son tee-shirt. Ma mère arrive avec le goûter et moi je masse mon oreille :

— Tu entends femme ! L’un veut à sept ans devenir une starlette pour putains avec une guitare ! Et l’autre, ne sais rien ! Tu en penses quoi ?!

— Il faut laisser suivre ses rêves….

Ma mère commence à quitter la table mais il l’a prend pour la poser de dos et d’une main sortir sa ceinture pour la frapper.

— On n’a pas un rond bonne à rien ! Ils seront travailleurs et aucune distraction sous mon toit ! Je suis le bon exemple hein femme ?!

— Oui mon chéri, tu es parfait !

— Merci femme ! Ne bouge pas. Merci, en attendant, cette année, vous n’aurez rien. Aller dans votre chambre et vous revenez dans vingt-minutes avec la console et tous vos jouets.

— Papa…

— Ecoute ton père Alex ! Toi aussi Vincent ! Vous jouerez uniquement s’il y a des bonnes notes ! Maintenant filer sauf si vous voulez découvrir une nouvelle fois le plaisir qu’à votre père à dominer votre mère.

Il ouvre le bas de notre mère et on préfère filer bien qu’il a effectivement déjà fait devant nous en nous demandant de rester. On a de la peine pour elle mais on reste soudés.

— Quand on sera majeur, je volerais pour t’offrir la guitare.

— Laisse tomber frangin, laisse tomber. Faisons ce qu’à dit papa…sinon, on sera punis. «

Je me lève pour prendre la boite de souvenir. J’ai pu demander à le récupérer par un ancien dernier soutient avec mes autres peu d’affaires. Je n’ai d’ailleurs toujours pas vendu l’appartement en Suisse…j’ai encore là-bas des biens.

Je vide tout sur mon bureau et je trouve enfin la photo de mon frère qui m’a offert sans voler, ma guitare quand on a eu quatorze ans. En fait, il a acheté en vendant quelques affaires en cachette à des copains.

On avait fugué quelques nuits pour faire résonner ses quelques notes de liberté et immortalisé ce moment sur la place du village, à deux heures du matin, le lampadaire éclaire à peine mais le sourire est là.

Cette bulle qui a éclaté l’année suivante et nos liens qui ont eu une autre saveur…J’aimerais retrouver ces quelques notes. Je commence à rédiger quelques mots pour Adeline avant de me souvenir qu’elle a sûrement déménager.

Je passe me voir à la glace et décide de me reprendre. Faut que je me rase et passe chez le coiffeur. Quel chance de l’avoir. Mon amour restera éternel et je suis finalement heureux de la voir heureuse. Elle le mérite.

De retour à mon bureau, je note mes objectifs pour mes années ici. Décider de vendre l’appartement et de préparer mon testament pour tout lui léguer. Après ma douche, je vais manger et retrouver les autres. Sept que je suis moqué parce que je seul et aujourd’hui, je les surprend quand je commence à discuter.