Et croyez-moi, de ce côté-là, ça ne manque pas. Je me demande souvent comment mon cerveau fait pour ne pas surchauffer... J'imagine des choses inouïes, dont malheureusement je crains qu'elle ne puissent se réaliser autrement que par l'écriture. A moins que des personnes intéressées veuillent bien se manifester. L'appel est lancé donc...

Dans mes phantasmes, je verrais depuis ma fenêtre une manifestation de femmes nues, se plaignant d'être frustrées sexuellement. N'obéissant qu'à son sens de la charité, je descendrais évidemment me proposer. Bien sûr, elles seraient méfiantes et il me faudrait discuter longuement pour les convaincre. Certaines d'entre elles consentiraient finalement, et me donneraient rendez-vous dans une vaste maison.

C'est là que je serais le seul homme d'une gigantesque orgie qui nous laisserait elles et moi totalement épuisé(e)s, tant et si bien qu'il faudrait mobiliser plusieurs ambulances pour nous évacuer sur l'hôpital le plus proche. En souhaitant que sur place, je ne sois pas objet de phantasme pour infirmières, ce qui compromettrait gravement ma convalescence.

Autre phantasme : un fourgon blindé se renverse, son contenu s'étale sur la chaussée. A peine aurais-je descendu les escaliers qu'une foule de passants se disputeraient les billets de banque. Il faudrait se bagarrer pour ramasser le maximum d'argent, et encore plus pour le ramener chez moi...

Et comme le vol est puni par la loi, ce seraient des femmes-policiers qui viendraient m'arrêter. En voyant leurs pistolets portés dans les étuis, je leur montrerais mon calibre... Mais la comparaison serait aussi inégale que la lutte incertaine... Et je serais perdant dans tous les cas... La seule chose que je souhaiterais est qu'elles veuillent bien m'emmener au commissariat sans me menotter... Et encore, je ne fais pas d'illusions... Avec moi, elles se méfieraient tout de suite...