Chapitre II partie II : Aya Dà-long
Aya observait le ciel qui était d’une palette de couleurs chaudes en cette fin de journée, un doux sourire lui apparu sur son visage. Ce dernier disparu quand une voix familière la fit sortir de ses rêveries.
- Mademoiselle, que faites-vous dans le jardin ? Grommela sa nourrice. Quelqu’un peut vous voir, voyons. Rentrez vite.
Fixant toujours cet horizon infini, Aya aurait voulu avoir les ailes de son Skà pour partir au loin. Ce dernier sentit la détresse de sa maîtresse, poussa un cri aigu avant de plonger vers elle et s’installait sur l’épaule accueillante. Le bec picora délicatement la joue blanche.
- Merci, Taka.
- Mademoiselle ! Vous ne m’écoutez pas !
Aya roula des yeux.
- Si je vous écoute, nourrice. Comme toujours.
Un bruit de percussion suivit d’un instrument à corde retentit derrière les grandes portes du temple de la famille Dà-Long. Puis la mélodie se créa et surprise la jeune chasseuse l’écouta, avant de se tourner vers sa nourrice.
- Que se passe-t-il, nourrice ?
La vieille femme était ennuyée que les villageois fêtent la célébration plus tôt cette année. Elle soupira avant de se tourner vers sa protégée, qui semblait revivre à l’écoute de la mélodie entraînante.
- Une fête, mademoiselle. Hésita la femme.
- Une fête … Je veux y aller, nourrice. Lança Aya, avec insistance en voyant l’air interdit de sa seconde mère. Je vous en supplie.
- Votre père va vous attendre pour votre cours d’économie, mademoiselle. Il sera furieux. Vous ne voulez pas voir votre père en colère. Je vous en prie, Mademoiselle, oubliez cette fête stupide.
- Si tu ne m’accompagnes pas alors j’irais seule.
Devant la détermination de l’adolescente, la nourrice hésita longuement avant de céder parce qu’elle voulait revoir la joie de cet enfant qui avait grandi trop vite. Et puis, tant qu’elle restait quelques minutes, elle ne serait jamais quel était le sujet de l’événement qui était célébré tous les ans à la même date.
- Très bien, mais nous sortirons déguisée. Et pas de Skà. Est-ce clair ?
Aya hocha la tête avec un grand sourire, réjouissant sa nourrice, qui lui fit signe de la suivre dans les dédales de la maison jusqu’à sa chambre.
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Blanchebrume était en émoi comme chaque année à cette même date. La place du marché avec une fontaine en son centre serait recouvert de monde. Les stands seront levés, les guirlandes lumineuses posés, les musiciens seront installés sur une estrade. Puis à la dernière lueur du jour, les lumières s’allumeront et la fête bâtera son plein comme à chaque fois.
Tous les villageois étaient dans leurs tâches qu’il ne firent pas attention au portail enflammé qui apparu dans une ruelle et encore moins d’un cri féminin qui retentit dans cette même ruelle.
Rig se retenait d’éclater de rire, en mettant sa main devant sa bouche pour étouffer son exclamation.
- C’est pas drôle, crétin de gardien ! S’écria Jessie, furieuse. Aide-moi, bordel !
Rig inspira pour calmer son hilarité et tendit sa main vers l’adolescente, qui l’attrapa fermement et fut tirée de la poubelle, où elle était tombé après la téléportation du gardien.
- Désolé. Marmonna le gardien, en gardant son rire au fond de sa gorge.
Un jappement furieux calma directement Rig, en voyant Spook, le Skà de Jessie, près à se jeter à sa gorge.
- On est où, gardien ? Demanda Jessie, après s’être dépoussiérée.
- Blanchebrume, une petite ville d’Alfeim. Dit-il avant de grogner. Et cesse de m’appeler « gardien », j’ai un prénom.
- On est chez les elfes ! S’écria Jessie, choquée et heureuse. C’est trop cool.
- Si tu trouves cool, des gens qui brûlent vif, les êtres maudits comme toi. Je te comprends. Répliqua sombrement Rig, en cachant sa monture derrière un drap sale.
- Alors pourquoi on est ici ?
Jessie avait perdu son excitation, et fixait durement les villageois qui semblait heureux de préparer une fête.
- Pour trouver une chasseuse. Et la sauver comme pour toi. Expliqua calmement Rig.
Jessie fronça les sourcils.
- Attends tu veux dire que …
- Que je sauve des chasseuses de la mort pour les amener à Asgard.
- On dirait que tu fais le rôle d’une faucheuse. Dit Jessie, en reculant d’un pas.
- C’est proche. Sauf que je les sauve.
- Ça veut dire que l’Alpha hyena aurait dût me tuer, c’est ça ? - Rig hocha la tête – Et la personne qu’on doit sauver. C’est qui et on doit la sauver de quel deamon ?
- Aya Dà-Long. Je ne sais pas plus. Et on doit la sauver de plusieurs monstres.
- Quels genre de monstres ?
- Du village entier. Ils vont essayer de la faire brûler.
Les poings de Jessie se serraient de rage, et de ses yeux, elle tuaient les villageois, toujours indifférent de leur présence.
- Comment on agit ?
- Tout d’abord, on doit se déguiser. Surtout toi. Évitons que tu sois aussi sur le bûcher. Annonça Rig, avec un petit sourire en coin.
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- Magnifique, Mademoiselle.
La nourrice d’Aya avait la sensation d'être revenue des années en arrière où, sa maîtresse Yuki la laissée lui natter sa belle chevelure et puis la maquillée pour une fête qui aurait lieu à la maison familiale principale. Depuis son décès, les réjouissances n’existaient plus, à part en ville en une seule unique fête mortuaire en son honneur. A travers le miroir, elle observa les traits fins de sa protégée avec les cheveux tirés en arrière en un chignon retenus par de longues baguettes en bois blanc ; elle voyait la ressemblance avec sa mère. Pourtant connaissant l’adolescente, elle possédait l’esprit chaud de son père.
- Maintenant, je vais vous mettre le masque pour la soirée.
Le masque était en cuir noir avec des arabesques rouges, représentant l’aspect onyx et sanglant des deamons. Celui-ci était à l’image du Skà de sa protégée. Un petit bec, et des plumes noires teintés de rouges sur les côtés.
- Vous arrivez à bien voir, Mademoiselle ? S’enquit la nourrice, en vérifiant que les trous étaient bien en face des yeux ambré d’Aya.
- Je te vois, nourrice.
- Parfait. Je vais mettre le mien.
La vieille femme avait choisi celui qui représentait un oiseau de nuit, aux grands yeux, pour bien surveiller l’adolescente qui était excitée par la perceptive de sortir hors des murs de sa maison. Aya fit des tours sur elle-même pour observer sa tenue ; la robe était d’un blanc étincelant avec des oiseaux brodés rouges sur la longueur là où elle était fendue dévoilant la jambe à partir de la moitié de la cuisse.
Ravie de la tenue, elle se tourna vers sa nourrice, qui portait une robe identique à la sienne sauf plus longue qui lui recouvrait ses pieds. Elle semblait non fendue sur le côté. Ses cheveux grisonnants étaient en un chignon plus simple retenue par un ruban blanc.
- Une seule règle, Mademoiselle. Vous restez à mes côtés et quand je dis « Nous rentrons ». On rentre, est-ce clair ?
- Ça fait deux règles, nourrice. Fit remarquée, Aya.
- Aya. Soupira sa nourrice. Et évitez de me nommer « nourrice », appelez moi par mon prénom. Liu.
- Trois, Liu.
Après avoir montrée son agacement, Liu se dirigea vers la sortie de sa chambre en faisant signe à Aya de ne pas faire de bruit. Elle lui avait dit que si elle croisait des gardes, de son père, elle devait pas parler et rester la tête basse. Elle avait un plan s’il y avait des questions au sujet de la jeune fille qui l’accompagnait. La nourrice la ferait passée pour son apprenti, Hina, qui était partie rentrer chez elle pour participer à la fête, mais personne ne le savait à part elle. Liu lui avait donnée sa soirée en sachant que toutes les jeunes filles de son âge adorait cette fête pour regarder les feux d’artifices à la fin de la célébration.
Les deux femmes marchèrent comme des ombres dans les couloirs jusqu’à la porte des domestiques, qui habituellement n’était jamais gardés. Sauf cette fois, un homme de main du maître des lieux semblait regarder les alentours comme s’il cherchait quelqu’un.
Liu retenu un juron entre ses dents et marmonna à sa protégée de ne pas s’arrêter. Elles arrivèrent au niveau du garde, qui se tourna brusquement sur les deux femmes.
Liu respira mieux en voyant qui était le garde.
- Xio, que fais-tu à fouiner par là ? Réprimanda la vieille femme, d’un ton froid.
Le jeune Xio se frotta la nuque, d’un air gêné avant de se tenir plus droit en voyant Aya, derrière Liu.
- Bonsoir Hina. Tu es magnifique, ce soir. Bégaya Xio, sous le regard surpris de Liu.
Hina ressemblait un peu à Aya, pourtant cette dernière était vraiment plus grande que la servante. Mais la nuit devait camouflée assez le fait qu’elle avait la tête baissée.
- Et moi, je ne suis plus magnifique. C’est ce que tu veux dire, Xio ?
Liu connaissait Xio depuis qu’il était enfant de la rue, à piquer des pâtisseries dans la boulangerie de Blanchebrume, ou voler dans la bourse des inattentifs. Une fois, il avait mis sa main dans la bourse de Liu qui fut la première à l’attraper et à l’emmener chez les Dà-Long, non pour le mettre dans des geôles, mais pour le faire travailler à balayer et nettoyer les moindres centimètres de la maison. A la fin de son dur labeur, elle l’avait payer d’une pièce d’or faisant sourire franchement l’enfant qu’il était. Puis tous les jours, le jeune Xio venait pour travailler et avoir sa pièce d’or, qu’il allait dépenser en sucreries diverses.
Jusqu’au jour, où il accepta d’être l’un des hommes de main de la famille Dà-Long, mais Xio n’oublia pas la femme qui l’avait privilégié et venait souvent l’assister pour aller faire les courses et porter les paquets jusqu’à la cuisine.
- Liu, ta beauté est éternelle, voyons. Ria le jeune homme, d’un ton plus détendu.
- Tu te rattrapes bien, garnement. La prochaine fois, je ne te ferais pas récurer les toilettes. Dit Liu, malicieuse.
Aya cacha son rire derrière sa main, devant le visage outré du garçon, qui rougit de honte.
- Liu, tu es démoniaque ! S’exclama-t-il.
- Je sais. Maintenant, laisse nous passer. Nous allons tout louper de la fête.
- D’habitude, tu l’as trouve trop funèbre, cette fête. Pourquoi y vas-tu ?
- Hina... C’est Hina, qui me pousse à y aller. Il paraît qu’il faut que je vois ce fichu feu d’artifice, au lieu d’être cloîtrer dans ma chambre. Lança Liu, d’un ton légèrement hésitant au début, puis se reprit sur la fin.
Xio fronça les sourcils avant que son visage s’éclaire en se tournant vers Aya.
- Tu es fabuleuse d’avoir réussi à faire sortir notre Liu. Dit-il, avant de se retourner vers la nourrice, d’un air plus grave. Tu n’aurais pas vu ta « protégée ». Cracha-t-il, le dernier mot comme de l’acide.
Aya se tendit aux mots du jeune homme et elle sentit Taka frémir, prêt à attaquer. Liu abattit son éventail sur le front du jeune homme qui grogna sous la douleur, puis frotta l’endroit qui était en train de rougir.
- Crache encore ses mots et je te lave la bouche au savon, jeune homme. Et là dernière fois, que je l’ai vu, elle partait rejoindre son père dans son bureau pour son cours d’économie. Maintenant laisse nous passer sinon, tu vas te prendre un coup ailleurs et tu vas pleurer pendant plusieurs jours. S’écria la vieille femme, faisant s’écarter le jeune homme devant la petite porte de service.
Liu ouvrit la porte et la referma derrière sa protégée quand elle passa ensuite.
La fête commençait seulement et pourtant tout le village semblait être déjà présent sur les dalles de la place du marché où les guirlandes rouges illuminaient les gens habillés de blancs et rouges avec divers masques de deamons comme les deux femmes.
Liu lança un regard à Aya, qui semblait droite comme un piqué. La nourrice posa sa main sur le bras d’Aya, qui se détendit, avant d’avancer entre les étalages de nourriture et de jeux diverses suivit par la chasseuse.
Curieuse, Aya s’arrêta devant un stand où de nombreux enfants tentaient d’attraper des poissons blanc et rouge avec des épuisettes dites poi. Mais ce qui attirait l’attention fut une jeune fille aux cheveux bruns et au masque d’un canidé ne ratant aucuns poissons sous les yeux émerveillés des enfants, et du forain qui s’occupait de ce stand et qui n’avait jamais vu ça de sa vie. Pourtant le bassin des poissons étaient remplis de médakas. Les plus rapides qu’il pouvait exister dans l’Océan.
Un jeune homme semblait s’ennuyer au côté de la jeune fille qui avait l’air de vraiment s’amuser.
- Tu as fini de jouer ? Et puis qu’est-ce que tu vas en faire de tous ses poissons, au juste ? Demanda-t-il, faisant s’arrêter la pêcheuse.
- Je vais en offrir aux enfants et les autres retourneront dans le bassin, non ? Répondit-elle, en réfléchissant. C’est possible ? Demanda-t-elle en se tournant au responsable du stand, qui avait l’air d’être grognon.
Les enfants poussèrent des cris de joies, mais vite coupé par la grosse voix du forain, qui fusilla la jeune femme.
- Et puis quoi encore !
- Vous n’êtes pas très commerçant, non ?
La voix de la jeune femme était forte faisant s’arrêter de nombreuses personnes autour du stand, et certains étaient curieux, d’autres commençaient à chuchoter entre eux. Le forain déglutit en voyant les dizaines de regards posés sur lui.
- Très bien. Un poisson pour chaque enfant. Et c’est tout, c’est clair ? Dit-il d’un ton faussement dur.
La fille au masque lupin eut un sourire aux dents blanches, avant de tendre sa main, paume en l’air.
- Marché conclu.
Le commerçant frappa d’une manière violente la main plus fine que lui, avant de commencer à servir les poissons aux enfants qui sautillaient devant le stand, en remerciant avec de grands sourires édentés pour les plus petits, la jeune fille.
- De rien, les enfants. Et occupez-vous bien de votre nouvel ami. Dit-elle.
- Ça y est, tu as fini ? Lança son ami, en se redressant et en enlevant ses bras de sa poitrine. On peut continuer à chercher ce qu’on était venu trouver ?
- Rabat-joie. Ricana-t-elle. On va la trouver et on la sauvera.
- C’est bientôt l’heure. Dit-il sombrement.
Plongée dans la conversation des deux êtres qui semblaient ne pas être des elfes, Aya se figea en croisant le regard du jeune homme. Ces yeux diaboliques qui hantaient parfois ses songes, étaient posés sur cette jeune femme qui était une humaine. La façon dont ils discutaient, les sourires et rires échangeaient. On aurait dit des amis, mais c’était impossible. Personne n’était ami avec un être venu de Helheim, surtout ceux qui se croient encore être des êtres supérieurs. La fureur envahit la jeune elfe, qu’elle ne vit pas la peur transcendait les enfants, et la rage des adultes.
Spook couina avant que Jessie ne fasse attention à l’énergie d’un Skà éclatant à côté d’elle. Un vent violent apparut peu à peu entourant une jeune elfe au regard meurtrier, avec son Skà qui tournoyait autour d’elle comme le gardien qu’il était. Jessie observa autour d’elle, rapidement pour voir les mioches fuir retrouver leurs parents et les autres crier, non de frayeur, mais de rage.
- Le monstre va tous nous tuer !
- Elle a tuée notre protectrice !
- Tuons là !
Les cris de révolte grondèrent comme un seul homme. Rig eut un mouvement vers son dos pour empoigner le pommeau de son épée, mais ne trouva que le vide, il n’avait pas son arme. Il grogna et se tourna vers Jessie, qui s’étaient déjà emparée d’une lame crée grâce au métal de son magnum. Camouflée par la manche évasée, la tireuse était près à sauter sur le premier elfe qui s’approcherait de la chasseuse en émoi.
- Raisonne-là.
Jessie se tendit avant de jeter un regard surpris à Rig, qui grogna.
- Tu plaisantes, j’espère. Dit-elle. On ne raisonne pas quelqu’un d’inconnu.
- Parle le lui. Fais quelque chose. Je ne peux pas la téléporter dans cet état et ça va dégénéré dans peu de temps. S’insurgea Rig, alerte.
Jessie soupira et avança de deux pas, mais une voix forte d’une femme l’arrêta dans son élan.
- Mademoiselle, cessez tout de suite ! Que dirait votre mère en vous voyant agir ainsi ! Lança Liu, en se mettant devant sa protégée. Calmez-vous, immédiatement.
Le regard emplis de rage se tourna vers Liu, qui l’affronta avec autorité, l’adoucissant. Le vent qui formait une barrière avec le Skà se calmèrent. La protégée était émue en fixant sa nourrice, mais l’instant émotionnelle entre les deux femmes fut stopper net. Par une simple pierre. Et un cri de douleur.
Le masque de faucon tomba au sol, dévoilant le visage surpris d’Aya qui se tenait la tempe où la pierre venait de la frapper. Un éclat argenté fila entre les personnes et se planta dans le poignet du lanceur qui hurla d’horreur plus que de douleur en fixant son membre planté.
Aya et Liu se tournèrent vers Jessie et Rig, qui avaient enlevés leurs masques lupins.
- Qui êtes-vous ? Demanda Aya, confuse.
- C’est pas le moment, mais fait moi confiance. Lança Jessie, en désignant d'un signe de la tête vers Spook. Tu es en danger, ici. Suis nous. Dit-elle en tendant sa main, d’un air pressé.
La foule était choqué par l’attaque du poignard, mais pour certains hommes et femmes, ils étaient prêt à leur sauter dessus malgré la vague de gens apeurées.
- Tu plaisantes, j’espère. Je ne suivrais pas une parfaite inconnue avec son ami diable. Cracha Aya, en reculant d’un pas.
Jessie avait envie d’attraper l’elfe et la porter comme un sac sur son épaule et fuir avec le gardien. Mais ce fut ce dernier, qui intervenait dans la conversation d’un soupir puissant.
- Très bien. Et bien, meurs, Aya Dà-Long. Viens, Jessie. Asgard, nous attend.
Jessie avait envie de frapper le gardien pour tenter le même genre d’approche qu’il avait utilisé sur elle. Du coin de l’œil, la dénommée Aya eut l’air choquée par la phrase de Rig. Et la nourrice était plus amicale.
- Suis le gardien, Aya. Ordonna-t-elle à sa protégée.
- Gardien. Grogna Jessie, en observant la scène.
La place de la fête était silencieuse, un léger vent souffla faisant voler des papiers abandonnés sur le sol. La lumière rouge des lanternes rendit l’atmosphère pesante pour la tireuse et le gardien qui avait toujours le dos tourné aux personnes. Même un croassement lugubre au loin fit frissonner la chasseuse sur ses gardes.
- Gardien …
Jessie se saisit de ses deux dernières dagues, en avisant les silhouettes approchant de l’elfe, prêt à bondir comme des deamons. La scène suivante fut trop rapide pour la compréhension des deux chasseuses.
- Liu …
Jessie reçut dans les bras, l’elfe qui sursauta surprise et essaya de s’écarter. Mais la tireuse comprit en voyant une silhouette massive tombait sur la vieille femme avec un sourire affamé de rage. Aya ne peut voir que Liu se faire attraper par un villageois monstrueux avec une lame qu’il leva au dessus de sa tête, prêt à s'abattre. Puis deux mains se posèrent sur chacune des épaules des deux jeunes femmes enlacés, mortifiés devant la scène mortelle.
Les trois reculèrent dans le portail crée quand le pavé du marché fut éclaboussé par le sang, et que des coups de feu furent tirés par des silhouettes venant de la maison Dà-long, retentissant dans la ville.
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