Chapitre IV – Partie II : Luka Ragnarök
Assis dans son coin lecture, créer avec de multiples coussins parterre, contre sa fenêtre, Luka lisait calmement comme chaque soir pour oublier l’ennui de sa vie quotidienne. La jeune adolescente Fea avait bien changé depuis son enfance, ses longs cheveux étaient coupés courts tombant sur ses épaules et non devant ses yeux, car ils étaient très souvent attachés en une petite queue de cheval. Mais en grandissant, la jeune fille vit que son indifférence envers le monde semblait déranger sa mère et se força à jouer la comédie en sa compagnie en copiant son aînée, Aurora.
Mais depuis hier, elle était enfermée dans sa chambre plongée dans des livres déjà lu au moins une dizaine de fois et qu’elle pouvait citer à la virgule près. Sa sœur s’était endormie lors du goûter sous les yeux surpris de sa mère, et sans modèle à calquer, Luka ne voyait pas l’utilité de rester en présence du reste de sa famille.
Fermant le livre qu’elle avait dans les mains, le rangeant après l’avoir lu en diagonale. Une voix désagréable la fit se relever en reconnaissant aisément celle de la vieille folle d’en face.
Luka savait que la petite fille d’en face, une certaine Isyl, une demi-drow, était une chasseuse comme elle. Malgré qu’elle laissait rarement sortir son Skà de sa forme de shadow.
En parlant d’ombre, Luna, son Skà louve, posa ses pattes avant sur le rebord de la fenêtre pour observer la scène de dispute se déroulant devant eux.
Mais cette fois, une présence malsaine entourait la vioque – le petit surnom décerné par Luka – et ça puait la magie diabolique et une envie de sang.
- Ah non, l’envie de sang, c’est toi Alice. Désolé, petite sœur. Lança Luka sans quitter son poste d’observation.
Alice se figea, le couteau de cuisine au-dessus de sa tête, elle pencha la tête sur le côté faisant tomber sa longue chevelure devant ses yeux bleus à la pupille dilatée et sombre.
- Juste un coup entre les omoplates. Supplia sa petite sœur, en se léchant rapidement la lèvre inférieure. Juste une fois.
Luka fixa sa sœur à travers le reflet de la fenêtre.
- Tu veux que je le dises à maman.
L’avertissement était glacial et tranchant faisant grogner Alice qui baissa son arme pour la lancer se planter sur le mur, à quelques centimètres de la tête de Luka, qui repris son analyse sur ce qui se passait sur le trottoir en face de chez elle. Alice s’installa de l’autre côté du Skà de sa sœur, en s’asseyant sur le rebord de la fenêtre, et elle avait l’air ennuyée en regardant la scène.
- Tu crois qu’elle va encore la frapper ou l’enchaîner cette fois ? Demanda Alice, sans une once de compassion pour l’autre adolescente et voisine.
- Cette fois, c’est plus dangereux. Dit Luka, en ayant un sourire calculateur. J’adore ça. Enfin une distraction pour moi.
- Tu as de la chance. Soupira sa sœur, en jouant avec son ongle sur la vitre à faire des formes de son esprit. Je peux t’accompagner ?
Alice savait déjà la réponse, mais elle aussi s’ennuyait comme un rat mort. Sa mère semblait avoir disparue depuis la sieste de sa sœur, et ne pas vouloir revenir. Et être avoir une sœur sociopathe comme Luka, c’était d’un ennui.
- Pourquoi irais-tu pas traquer les chats du quartier plutôt que vouloir être avec moi, Kitty ?
Alice leva un sourcil face à la froideur de sa sœur, qui semblait pas vouloir partager sa nouvelle activité.
- Ce n’est pas moi qui sera punie car elle aurait pas fait participer sa « petite sœur » - elle prit une voix mielleuse – comme maman veut depuis toujours. Que ses filles jouent ensemble, voyons. Dit-elle, en faisant un faux doux sourire.
Luka grimaça, dégoûtée. Alice perdit rapidement son sourire pour une mimique.
- Maman est folle. Marmonnèrent les deux sœurs à l’unisson.
Luna grogna fortement, et la main de Luka la caressa pour l’apaisa.
- Je vois ça, Luna.
Un cerbère se révéla de derrière la vieille femme, et s’avança pas à pas vers l’autre adolescente.
- Tu crois qu’il va lui arracher la tête ? Demanda Alice, en se levant de nouveau excitée, mais elle fut surprise en voyant la fenêtre s’ouvrir. Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle en se retournant vers sa sœur.
Luka avait un grand sourire, en se mettant debout sur le rebord de sa fenêtre, avec sa faux mécanique dans la main.
- Je vais jouer l'héroïne.
- Tu es ridicule à dire ça, tu te rends compte, ma chère sœur.
Luka roula des yeux en balayant les mots de sa sœur de la main, et se mit dos au vide, se préparant à sauter. Luna était déjà en bas dans le jardin, prêt à bondir de l’autre côté de la rue.
- Je peux te pousser ?
Luka avait envie de refuser, mais sachant que sa petite sœur s’ennuyait, elle lui fit un signe de tête. Avec un sourire cruel, Alice poussa sa sœur qui tomba avec les bras perpendiculaires à son corps, prête à s’envoler. Luka atterrit sur ses deux pieds, accroupie, - après un salto rapide - faisant grimacer de déception sa petite sœur qui reprit sa position assise sur le rebord de fenêtre. Alice espérait voir le molosse dévoré sa sœur et elle descendrait sûrement pour tuer le deamon sournoisement pour ensuite achever sa sœur très lentement. C’est en se léchant les lèvres que la petite Diablesse observa Luka foncer sur la bête avec un grand sourire, satisfait.
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Isyl cligna des yeux, en voyant le cerbère être cloué au sol par une faux mécanique, puis suivit le long de l’arme pour rencontrer le visage amusé de sa voisine, Luka Ragnarök.
- Tu ne dis rien ? Lança la fea, d’un ton légèrement déçue. Je croyais que les victimes disaient toujours une phrase idiote pour féliciter leur sauveur, non ?
Penchant la tête sur le côté, la drow fixait cette fille qu’elle croisait rarement à part à la fenêtre de sa chambre à observer le monde depuis chez elle. De nombreuses rumeurs circulaient dans le quartier, comme quoi cette famille était maudite et que les enfants étaient de véritable deamons. Isyl ne voyait en rien en elle, un quelconque monstre.
Une silhouette lupine sombre aux yeux rougeoyant tournait autour d’elles, en gardant le regard sur le cerbère qui claquait sa mâchoire vers son nouvel ennemi, qui continua à bouger sa faux qui bloquer le deamon.
- Merci ?
- Je m’attends plus à un truc du genre : « Oh ma héroïne ! Merci, vous m’avez sauvée ma vie! »
- Tu es sérieuse ? Demanda Isyl, stupéfaite.
- J’ai l’air de rigoler. Déclara Luka, d’un ton très sérieux.
Isyl secoua la tête devant le visage de la Fea qui était neutre et pourtant ses yeux brillaient d’une lueur effrayante quand il se posait sur le deamon toujours prêt à en découdre. Un cri de rage fit sursauter les deux jeunes adolescentes qui se tournèrent vers Edwina, qui semblait être dans un état second. Les yeux exorbités qui se remplissait d’un noir profond, et débordant de ses yeux d’un bruit visqueux – qui fit déglutir Isyl et fascina Luka – et son cri se transforma en un hurlement terrifiant. Qui ressemblait à un monstre.
- Délicieux. Les deamons peuvent posséder des humains, mais je croyais que c’était que des théories. Lança Luka, avec des étoiles dans les yeux. Incroyable ! Tu trouves pas ?
Luka fronça les sourcils au silence de la drow et se tourna vers elle, pour la voir mortifiée devant le monstre qu’était devenue sa grand-mère. Elle savait qu’elle aurait dû sentir de la peine pour cette fille qui avait un membre de sa famille, qui se transformait en une créature qu’elle devra apprendre à combattre, mais son intérêt était plutôt de disséquer cette chose qui n’était plus humain.
- Impossible. Marmonna Isyl, choquée. Grand-mère !
Luka ne vit pas le mouvement rapide de la drow qui se releva, sauta au dessus du cerbère qui semblait passif depuis que la vieille femme était possédée. Isyl arriva au corps-à-corps avec sa grand-mère, et cette dernière l’a tenu fermement en ouvrant la bouche qui se disloqua dans un bruit répugnant. Les dents de la vieille femme tombèrent une après l’autre remplacés par des crocs de loups.
- Grand-mère combattait ce monstre, je vous en prie. S’écria Isyl, tout en essayant de ne pas se faire dévorer par le deamon.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ? Lança Luka, d’un ton sinistre.
La drow tourna sa tête vers la Fea, qui utilisait son aura de glace pour gelait la tête du chien démoniaque et l’écrasa d’un coup de talon avec une moue. Edwina ou le deamon hurla de souffrance avec que la vieille retomba dans les bras de sa petite fille, qui eut un petit sourire pour Luka.
- Merci. Souffla-t-elle.
Mais l’instant de fierté de la semi-diablesse et de soulagement de l’autre jeune fille fut de courte de durée quand un ricanement graveleux retentit dans la ruelle, faisant figer Isyl, d’effroi et mis sous le choc Luka, qui pencha la tête de côté de curiosité. Même si le danger semblait avoir grandit brusquement.
Le visage d’Edwina se leva dans un bruit atroce de chair et d’os, qui fit frissonner d’horreur les deux jeunes adolescentes.
- Merci beaucoup, fille des enfers pour ce repas. Ricana le monstre en regardant Luka, qui réaffirma sa prise sur sa faux déployée. Elle sera succulente, cette petite garce. Dit-il en se tournant vers Isyl, qui avait les larmes aux yeux.
- Je ne crois pas, saleté de cabot. Grogna Luka, légèrement énervée.
Le monstre ricana de nouveau avec un rire gras, avant de se retourner vers Luka.
- Et tu vas faire quoi, sale bâtarde ?
- Rien. Par contre, l’autre, oui. Déclara Luka, avec un sourire en coin, malicieuse.
Le monstre allait de nouveau se remettre à rire, mais une sensation glaciale l’entoura brusquement comme une main de glace l’entourant sa gorge qui serrait de plus en plus, empêchant son hôte de respirer. De surprise ou de peur le deamon lâcha Isyl pour arrêter cette main entrain de l’étrangler.
Tandis qu’Isyl observait fascinée la sculpture de glace qui s’était crée au fur-et-à mesure à l’image de sa voisine, même si la forme féminine était nue de vêtements faisant rougir la jeune fille de gêne, elle se repris en voyant sa grand-mère entrain d’étouffer.
- Relâche-là ! Tu es en train de la tuer !
- Si je la relâche, elle te tueras. Ou du moins le deamon à l’intérieur d’elle. Expliqua calmement Luka sans lâcher du regard son clone. Pas question que les deamons gagnent en tuant l’une des nôtres. Bouge de là et je la relâche. Grogna-t-elle en sentant le regard insistant d’Isyl sur elle.
Isyl se releva un peu tremblante et se posta à côté de sa sauveuse, qui détourna son regard, et s’empara de la main de la brunette et se mit à courir le long du trottoir.
- Où on va ? Qu’est-que tu fais ?
- Je dois trouver une solution pour déposséder ta mère-grand, avant qu’elle nous bouffe ! Grogna Luka, en resserrant sa prise sur la main prisonnière.
- Tu me fais mal. Gémit la plus jeune, en essayant de suivre le rythme de l’autre.
Luka desserra sa main et prit plus délicatement la main dans la sienne, avant de se retourner pour voir le deamon cassé le bras de son clone de glace facilement, maintenant qu’elle n’avait plus l’emprise sur lui. Elle grimaça malgré elle en frottant son bras.
- Tu as une idée ?
- Il nous faut un miracle.
- Quel genre ?
Luka roula des yeux avant de sursauter et arrêter sa course pour fixer cette forme presque fantomatique devant elle. Les cheveux blonds foncés volant dans les airs lentement, les yeux bleus qui semblait voir et une chemise de nuit blanche en dentelle qu’elle reconnu parfaitement. Luka fixa le fantôme de sa sœur aînée.
- Je rêve, c’est ça ?
Aurora eut un petit sourire triste, en penchant la tête de côté, et de façon lente, elle tendit sa main.
- Qu’est-que tu fais ? S’écria brusquement Isyl, apeurée. Il arrive ! Luka !
- Est-ce qu’elle est en danger si lui lâche la main ? Est-ce qu’elle rêve aussi ? Réponds moi, Aurora ! S’écria Luka, enragée.
Un silence sinistre s’installa brusquement après le cri de Luka, mais une sensation de vide dans sa main la fit se retourner et une scène déjà-vu se déroula devant elle.
« - Non, je ne rentrerais pas.
- Mauvaise réponse, petite sotte. »
- Non ! S’écria Luka, en ne pouvant que tendre la main vers Isyl, mais cette fois un portail ardent apparut dans la rue.
Une moto en sortit, puis fit un dérapage contrôlé devant la maison, et le molosse se désintéressa de la jeune chassseuse pour s’attaquer au motard qui sortit une épée géante du fourreau de son dos et embrochait le deamon qui gémit avant de commencer à fumer.
Luka soupira de soulagement, mais sa vision se troubla et sa tête tourna. Elle sentait la morsure du froid autour d’elle et c’est le visage triste de sa sœur aînée, qui lui apparut devant elle avant qu’elle sombre dans les ténèbres.
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Les instincts de Rig lui titilla dans son dos, et grimaça en reconnaissant la maison d’où provenait la présence du second deamon supérieur. Il notait dans son esprit, qu’il y avait deux deamons supérieurs au même endroit, ce qui était très étrange.
- Merci.
- De rien. Dit-il, reprenant son sourire charmeur gênant à parement la jeune drow devant lui. Après tout, c’est mon travail de gardien.
- Vous ! Encore, vous ! Dégagez de chez moi ! S’écria Edwina, en se précipitant vers sa petite-fille. Elle n’en est pas une, c’est juste un monstre qui manque d’éducation ! Et vous, savez combien m’a coûté ce cabot pour l’éducation de cette chose !
Rig gardait le sourire pour éviter de tuer cette vieille femme devant sa descendance, qui regardait le sol, abattue par les paroles acides.
- Vous avez déjà emportée mes deux enfants ! Je ne referais pas la même erreur ! Continua-t-elle, à s’époumoner.
- C’est ton choix, Isyl Grinwulf. A toi de voir, en attendant, j’ai un autre deamon à tuer. Veuillez m’excuser. S’exprima poliment Rig, en redémarrant sa moto, pour se garer devant la maison d’en face.
Rig n’écouta pas les cris emplis de poison qui venait du trottoir derrière lui, et s’avança vers la porte de la maison à la porte rouge, et sonna.
- C’est quoi comme deamon ?
La voix douce le fit sursauter et il fixa à sa droite, où il ne rencontra que le vide, qui ria.
- Je suis Isyl Grinwulf, celle que vous venez de sauver. Je peux venir avec vous ? Je veux bien vous aider pour ce deuxième deamon, même si je n’ai pas vraiment aidé pour le premier. Balbutia la petite voix qui bafouilla les derniers mots.
Rig eut un petit rire, avant de se tourner discrètement derrière lui pour voir une vieille folle cherchait dans son jardin, sa petite fille, qui apparemment pouvait se mettre invisible.
- Ta grand-mère connaît ton pouvoir ?
- Non, elle croit que je peux me téléporter.
Rig secoua la tête, amusé, avant de reprendre où il s’était arrêter. Il sonna de nouveau, mais aucune réponse après une minute d’attente.
- Cela fait depuis hier, que je vois plus Luka à sa fenêtre à nous observer. C’est peut-être à cause du deamon, non ?
- C’est possible. Dit Rig, d’un ton sérieux en tendant sa main à la jeune fille qui donna la sienne.
La seconde après, ils étaient dans le hall d’entrée dans une lumière aveuglante et ils furent accueillit par un silence à part des grincements du bois et des meubles.
- C’est lugubre, ici. Lança Isyl, en lâchant la main, et retirant sa capuche qui la fit réapparaître sous les yeux du gardien, surpris.
- Normal, si un deamon s’y trouve. Mais c’est étrange qu’un deamon s’attaque à cette famille, même s’il sont attirés par le skà d’une des filles de la maison. Marmonna le gardien, en s’avançant prudemment dans le hall d’entrée et commença à monter les escaliers. Vérifie les pièces du bas, je m’occupe de l’étage et si tu crains pour ta sécurité, tu peux crier. OK ?
- OK. Balbutia Isyl, en regardant le gardien s’enfonçait dans la pénombre de l’étage avec rapidité, tandis qu’elle se dirigea vers le salon après avoir écarter un rideau tout en sentant un frisson de froid en rentrant dans la pièce.
Assise sur le canapé, Cécilia Ira et Alice Ira observaient cette jeune fille rentrait dans leur salon, apeurée.
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Arrivé en haut de l’escalier, Rig sortit son épée, mais une apparition le fit se tendre en menaçant Aurora Ira, qui l’observait les bras croisés, légèrement remontée.
- Tu es en retard, Gardien.
- Je peux dire « désolé » ou tu peux me dire où se trouve le deamon qui semble avoir eu toute ta famille. Déclara Rig, d’un ton grincheux.
Aurora plissa des yeux, d’un air mauvais.
- Tu es un gosse. Lâcha-t-elle d’un ton dur. C’est un baku, et il est dans la chambre de ma sœur. J’ai fait tout ce que j’ai pu jusqu’à maintenant. Dit-elle en désignant un porte blanche.
- Très bien, je vais m’en occuper. Dit-il en passant à côté du fantôme.
- Ah ! Et un dernier service !
Rig s’arrêta devant la porte de la chambre pour se tourner vers Aurora, qui semblait rentrer dans sa chambre.
- Tu emmènes ma sœur à Asgard après avoir tuer ce deamon.
- Je demande toujours aux chasseuses avant de les emmener, Aurora. C’est la règle. Dit-il d’un ton acerbe. C’est toujours ainsi depuis le début.
- T’inquiète pas, ma sœur ne refusera pas si tu lui demande après l’avoir emmenée. Maintenant, va faire ton boulot, gardien. Dit-elle, amusée avant de traverser sa porte.
Rig soupira avant d’ouvrir la porte blanche délicatement, et un frisson glacial s’empara de corps, et cela ne venait pas de la fenêtre grande ouverte, mais bien du deamon flottant au dessus de la jeune fille endormie contre cette dernière entourait de coussins et de livres.
- Je t’ai trouvée, sale torchon volant.
Le deamon avec un masque blanc d’où seul la bouche avec des dents pointus aux lèvres bleus se tourna vers Rig, qui grimaça à la vue horrifique de la créature qui poussa un cri assourdissant, certainement énervée d’avoir été dérangés pendant son repas.
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A un étage plus bas, mère et fille suivait et observait les faits et gestes d’une Isil, qui avait froid sans raison.
- Elle est mignonne, cette petite. Lança Cécilia, accoudait à son meuble de cuisine.
- Elle doit être délicieuse. Dit Alice, assise sur le même meuble à côté de sa mère qui eut un sourire doux.
- Alice ... Grogna la mère faisant soupirer sa fille, qui lui lança un regard agacé.
Mais un cri assourdissant fit sursauter Isyl, qui eut un instant figer avant de s’élancer vers les escaliers.
- Je crois que cela sonne le réveil, ma fille.
- Je pourrais la dévorer à notre réveil ? Demanda la diablesse en se léchant les lèvres.
- Ma fille, suffit. Gronda de nouveau la mère, avant de disparaître suivit de sa fille dans un tourbillon de vent.
Isyl se stoppa à la vue de Rig, descendant avec Luka dans ses bras, endormie.
- Vous avez tué le deamon ?
- Oui. Maintenant, on part pour Asgard. Si tu le souhaites, toujours. Dit-il, en se dirigeant vers la porte d’entrée.
- Bien sûr. Répondit Isyl en ouvrant la porte.
Elle suivit le gardien jusqu’à sa moto où ils disparurent dans un nouveau portail, tandis que dans la maison, une mère et ses deux dernières filles se réveillèrent d’un long sommeil.
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