Mardi 2 mars 2010
Camille,
Un mois que la vie dure. Un mois que la tienne a cessé. Un mois de douleur. 36 jours pour être exact. Et il m'en reste encore tellement à supporter. Tu me manques, ma Camille. La vie n’est pas pareille sans toi. Comment suis-je censée vivre ? Je n'aurais jamais imaginé que quelqu'un me manquerait à ce point, mais je n'avais pas non plus imaginé que tu partes. Ce n’était pas dans mes plans Camille. Qui va me rassurer maintenant ? Qui va me rassurer sur ce que je suis ? Avec toi, au moins, j'avais l'impression d'être fidèle à ce que je suis. Comme si j'étais faite pour être ton amie.
Tu imagines qu’aujourd'hui, normalement, on devait aller voir un spectacle de danse. On avait déjà nos billets. Je les ai donnés à Marion et Daphné. Elles étaient contentes. On avait programmé encore tellement d'autres choses à faire et tout ça tombe à l'eau.
Et ta robe pour le bal de promo ? Que vas-tu en faire ? Et mon anniversaire, seras-tu là ? Et le tien ? J'avais déjà acheté le cadeau en fait… J'imagine que je peux te le dire. Il n'y a plus de spoilers. Il est déjà tout emballé dans mon armoire. C'est un collier avec un pendentif en forme de fée. Le tout en argent. J'espère que tu l'aurais apprécié. Je ne sais pas trop quoi en faire du coup. Quand je vois l'emballage, je reste figée...
Je n'avais jamais pensé ne serait-ce qu'un instant que tu partirais aussi tôt. Ce n'était pas dans mes plans. Ce n'était pas prévu.
Bises, Joana
P.S. : Je ne t’oublie pas.
Annotations
Versions