Chapitre 17 – Nouvelle Découverte

14 minutes de lecture

Je rentre chez moi la tête ce soir-là encore dans le souvenir de ce midi. Je ne sais toujours pas si je dois le raconter à Natalia. J’appuie sur la poignée tout en avançant et me cogne sur la porte qui reste étonnamment fermée. Tiens… Étrange… Cela signifie que ma moitié n’est pas dans la maison. Ça n’arrive pourtant quasiment plus ces derniers temps. Je cherche mon trousseau bien planqué dans le fond de ma poche, arrive enfin à le sortir en ronchonnant et ouvre la porte. Comme d’habitude, je commence par fermer les rideaux, puis je pars prendre ma douche en attendant qu’elle rentre à son tour. Mais une fois laver, toujours pas de Natalia en vue. Je commence à m’inquiéter, d’autant que je n’ai aucun moyen de la contacter puisque nous n’avons jamais voulu échanger nos numéros de téléphone, aux risques d’être démasqué à notre insu. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé… Je décide de préparer un repas vite fait pour patienter. Je suis loin d’être aussi bon cuisinier qu’elle, aussi je me contenterai de pâtes à la carbonara, ma spécialité. L’heure tourne et toujours aucune trace de ma bien-aimée. Au bout de plusieurs minutes interminables, mon plat commence à refroidir et je ne peux plus retarder mon diner. Aussi, je m’attable et mange, seul, ma magnifique préparation culinaire. Lorsque mon assiette est vide, je suis toujours en tête à tête avec moi-même. La pression monte, et je sens même la panique m’envahir. Depuis que notre relation est devenue plus intime et qu’elle vient chaque soir de la semaine dormir à mes côtés, elle n’a jamais été autant en retard, c’est même d’ailleurs plutôt le contraire. Que peut-il bien se passait ? Et si elle avait eu un accident ? Je n’ai aucun moyen de le savoir et personne à qui demander des nouvelles sans paraître suspect. Que faire ?

Je débarrasse la table et mets le plat au four pour le maintenir au chaud. Je tourne en rond, regarde par la fenêtre à plusieurs reprises pour voir si je ne l’aperçois pas arriver dans la rue, mais toujours rien. Je ne sais pas ce que je suis sensé faire, et je panique maintenant totalement à l’idée que quelque chose de grave lui soit vraiment arrivé et que je ne puisse lui venir en aide. Je reste planté là, tel un lion en cage, lorsque la poignée de porte clique enfin.

- Purée mais t’étais où ?!? je lui lance en me précipitant vers elle pour la serrer dans mes bras.

- Oh euh… Je suis contente de te retrouver, moi aussi ! me répond-elle banalement avant de déposer un baiser sur mes lèvres, tranquillement.

- Je me suis inquiété, sérieux !! Tu n’es jamais rentrée aussi tard…

- Ah oui, c’est vrai, excuse-moi ! me dit-elle en souriant. Désolé, vraiment… Mais faut que je te raconte ce qui vient de se passer ! C’est juste énorme !!

Elle trépigne et semble très enthousiaste. On dirait une enfant à qui l’on a promis une surprise. Moi, je suis à la limite de la syncope, mon cœur reprend seulement un rythme normal après avoir fait les montagnes russes entre panique et soulagement.

- Figures-toi qu’on m’a fait une offre que je ne pouvais refuser ! Une proposition IN-CROI-YABLE !! C’était inespéré j’te jure !! s’emballe-t-elle en sautillant sur place. Tu ne devineras jamais ! Mais vas-y, essaies quand même !

Elle fait durer le suspense avec un petit air malicieux, mais je ne suis pas du tout dans son délire. Je reste pantois, à la regarder bêtement se réjouir alors que moi, je me suis fait des films catastrophes à son sujet. Je l’imaginais morte, ou agonisant seule dans un fossé ou sur le bord de la route après avoir été renversée. Ou pire, aux prises avec un agresseur sexuel, seule et sans défenses, pleurant à chaudes larmes en le priant d’arrêter. J’imaginais les mains de ce salaud posées sur sa peau, profanant et salissant ce corps que je vénère tant, si doux et si délicat.

- Alors ?? insiste-t-elle en me sortant de mes rêveries. Tu donnes ta langue au chat ???

- Hein, euh… oui, oui…

- Attention… continue-t-elle en se frottant les mains. ON M’A DEMANDÉ DE CHANTER POUR LE DOUBLAGE D’UN DESSIN ANIMÉ !! s’exclame-t-elle enfin en sautant sur place et frappant dans ses mains de joie.

- Hein ??

Je n’y suis pas du tout, je ne comprends pas bien ce qu’elle me raconte. Chanter ? Elle sait chanter, en plus de ses nombreux autres talents ?? Décidemment cette femme me surprendra toujours !

- Je… Comment ça ? j’arrive à articuler. Chanter tu dis ??

- OUIIIII !!! elle exulte littéralement, avant de se jeter dans mes bras pour m’enlacer très fort.

Je suis aux anges sérieux ! Tu y crois, toi ?!? C’est une super opportunité ! J’ai toujours rêvé de chanter, en vrai ! Franchement je suis trop contente !

- Eh bien… Tant mieux, je le suis également alors, je lui réponds en me forçant à sourire.

- Purée, ils m’ont dit ça comme ça, en fin d’après-midi, alors que je venais de finir une scène et que je pensais rentrer plus tôt du coup. J’te jure j’y croyais pas ! Et du coup j’ai fait un essai, ils m’ont montré le studio d’enregistrement et tout ! C’était trop cool !

- Super, je rétorque, beaucoup moins enthousiaste que je ne le souhaitais.

- Bah… T’as pas l’air content… me dit-elle en se figeant soudain et en me fixant des yeux.

- Si si ! Je suis content ! Ça a l’air de te faire super plaisir, donc moi ça me va !

- Mouais… Tu ne sautes pas de joie pour autant… ajoute-t-elle en fronçant les sourcils.

- C’est juste que… je ne m’attendais pas à cette nouvelle c’est tout. Je ne savais pas que tu chantais aussi, et que c’était un rêve pour toi.

- Oui c’est vrai qu’on n’en a jamais parlé. Mais bon… Je m’attendais quand même à un peu plus d’enthousiasme de ta part…

Elle semble déçue et je m’en veux de ne pas exprimer plus d’encouragement envers elle.

- En fait… C’est surtout que je me suis fait un sang d’encre pour toi en t’attendant bêtement… Je me suis vraiment inquiété et je me faisais même des films sur ce qui avait bien pu t’arriver…

- Ah oui je comprends mieux… Désolée, vraiment… me répond-elle en se mordant la lèvre d’un air gêné. Tu t’inquiétais pour moi ? ajoute-t-elle avec un regard malicieux.

- Bah oui, évidemment ! Je te croyais étendue sur le bas-côté de la route, agonisant toute seule comme un pauvre champignon pourri…

Elle s’esclaffe et me caresse la joue doucement en me répondant :

- Mooohh c’est mignon !

Elle me fait ses yeux de merlan fris, je ne peux pas y résister. Elle m’embrasse de nouveau tendrement en prenant mon visage entre ses mains, comme pour me rassurer.

- Non mais sérieux, je la coupe en attrapant ses mains pour la repousser légèrement. Je me suis vraiment inquiété pour toi… Et je n’avais aucun moyen de savoir si tu n’avais pas eu un accident par exemple… Franchement j’avais mal au cœur en pensant qu’il pouvait t’être arrivé une chose grave et que je ne le sache même pas…

- Oui, bon… Je comprends… C’est vrai que j’aurais paniqué à ta place, moi aussi…

- Si tu avais pu me prévenir au moins… je tente d’avancer. Un SMS par exemple ?

- Tu sais ce que j’en pense : Si jamais quelqu’un venait à lire sur mon tel un message de ta part…

- Bah on se met des surnoms, personne ne comprendra !

Mon argument fait mouche, elle hésite désormais. C’est l’occasion d’arriver à mes fins.

- Non mais en vrai, tu penses pas que ça serait pas mal d’avoir au moins un moyen de se contacter, au cas où ? Au pire on se met sur Snap et les messages seront effacés au fur et à mesure. Pis on peut mettre un surnom en plus sur cette appli !

- Oui… C’est pas faux… Je dois avouer que ça pourrait éviter de se faire des frayeurs, me répond-elle en levant les yeux au ciel et en passant ses bras autour de mon cou.

- Comme moi ce soir, j’ajoute aussitôt avec un air faussement contrarié.

- OK OK, ça va, j’ai compris ! lâche-t-elle enfin. Mais pas trop de messages hein ! Juste en cas de pépin, on est d’accord ? insiste-t-elle fortement en me regardant d’un air suspicieux.

Je lui réponds par un sourire entendu, soulagé et satisfait d’avoir obtenu gain de cause.

- Bien. Et si tu m’en disais plus sur cette proposition alléchante ? Depuis quand tu chantes toi d’ailleurs ?? je l’interroge alors pour lui montrer mon intérêt.

Et la voilà repartie dans son récit avec un enthousiasme presque communicatif. Elle se détache de mes bras et je la regarde s’emballer en m’expliquant à grand coup de gestes amples ce qu’on lui a proposé et ce qu’elle a pu découvrir de ce nouveau métier. Je l’écoute en souriant bêtement, en pensant à la chance que j’ai d’être celui qui partage une partie de sa vie. Je me ravi de la voir si heureuse. Elle est encore plus belle comme ça…


#

Quelques jours plus tard, ma curiosité l’emporte sur la prudence, et je m’aventure à l’étage des studios d’enregistrement audio pour essayer d’entendre ne serait-ce qu’une seule petite note de musique sortir de la bouche de Natalia. Je trimballe un flight case sur roulette – ces sortes de grands caissons noir qui permettent de transporter le matériel lors des déplacements de type concert – remplit de câbles, qui me servira d’alibi en temps voulu. Je ère dans le couloir, poussant mon caisson, lorsqu’une femme me double avec sous le bras un dossier sur lequel je peux lire à la volée l’inscription « Johansson ». Je la suis du regard, jusqu’à ce qu’elle entre par une porte surmontée d’un néon rouge « On Air » allumé, d’où me provient un léger fond sonore. Je m’avance rapidement jusqu’à l’endroit en question, et j’arrive à apercevoir Natalia dans la pièce insonorisée au fond, un casque sur les oreilles et en train d’enregistrer, avant que la porte ne se referme. J’observe autour de moi et décide de me glisser dans la pièce juste en face, restée entrouverte. Je laisse la porte à moitié ouverte afin de surveiller les allers et venues de mes voisins. Quelques minutes s’écoulent puis le bruit s’arrête. La lumière rouge au-dessus de la porte s’éteint et j’entends une porte claquée, puis des gens parler. De mon côté, j’ai ouvert mon flight case. Je m’accroupis et sors une pile de câbles que j’étale par terre et que j’examine avec attention pour donner l’illusion d’être en plein travail. La porte s’ouvre et la femme de tout à l’heure sort de la pièce. Par chance, elle ne reclaque pas correctement la porte et celle-ci ne se referme pas entièrement. J’aperçois alors Naty, de dos, qui vient s’appuyer sur la console, discutant avec un homme assez costaud. Il lance la piste audio et la mélodie sort des hautparleurs dans la petite pièce.

Lorsque la voix de Natalia se fait enfin entendre, je me redresse d’un coup, surpris, et me retourne vers la pièce d’où provient le son, bouche bée. Sa voix est une pure merveille ! Les notes sont justes et bien dosées, je n’en reviens pas. Elle est vraiment incroyable ! En plus, ce style de chanson lui va à ravir : un bon vieux rock’n’roll bien rythmé. Elle enchaine les paroles et les notes avec une étonnante aisance. On sent qu’elle rayonne, qu’elle est dans son élément. Et moi je reste planter là, stupéfait, à écouter sa voix se déchainer sur la musique, en totale admiration. Comment ai-je pu passer à côté de cela ? Je l’ai pourtant déjà entendu chantonner sous la douche, mais elle y reste rarement seule et n’a pas souvent le temps de chanter réellement. Et comment tous ces talents peuvent-ils se retrouver réunis dans une seule et même personne ? D’abord une actrice formidable, maintenant une chanteuse hors pair… Décidément cette femme est juste parfaite en tout point !

La femme du couloir passe devant la pièce où je suis toujours figé comme une plante verte, un câble à la main et la bouche ouverte.

- Euh… Bonjour ? me dit-elle après être revenu sur ses pas pour me dévisager.

- Hein ?! Euh… Bonjour. Je lui réponds avant de reprendre mon activité.

- Vous cherchez quelque chose ?

- Euh… Oui, un câble bien spécifique, pour remplacer celui-là, je réponds en levant mon câble en l’air pour lui montrer. Mais je vais trouver tout seul, je ne pense pas que vous puissiez beaucoup m’aider ! j’ajoute rapidement en riant.

Elle me sourit en retour d’un air amusé, collant son porte documents contre sa poitrine.

- Si je peux vous être utile pour quoi que ce soit d’autre… N’hésitez pas, me dit-elle avec un petit sourire en commençant à partir. Au fait… Je m’appelle Alice. Bonne journée ! ajoute-t-elle avant de s’enfuir pour de bon, légèrement rougissante.

Alors que Alice disparait de l’encadrement de la porte, j’aperçois derrière la silhouette de Natalia qui commence à se retourner dans ma direction. Soudain surpris, je plonge la tête derrière mon caisson afin qu’elle ne puisse pas me voir. J’entends une discussion, une porte qui claque et des bruits de pas qui s’éloignent. Je me relève prudemment pour vérifier qu’il n’y a plus personne, puis je range à la hâte mes câbles éparpillés sur le sol dans le flight case avant de le refermer. Je passe doucement ma tête dans le couloir et, ne percevant plus aucun mouvement, je repars d’un pas précipité vers l’ascenseur, ma mission achevée.


 Alors que je sors de la salle de bain ce soir-là, encore une fois arrivé le premier, je reçois un petit message sur l’application de chat instantané :

« J’arrive, ne panique pas ;) bisous partout <3 ».

J’ai le cœur en fête ! Me voilà rassuré d’abord, et deuxièmement je constate son petit émoji cœur en fin de message qui me fait un bien fou. Quelques minutes plus tard, je l’entends ouvrir la porte, tandis que je l’attends bien sagement dans mon canapé. Elle a le sourire jusqu’aux oreilles, et je ne peux que partager sa bonne humeur, sachant ce que j’ai entendu aujourd’hui. Elle balance littéralement son blouson et se laisse tomber dans mes bras en soupirant un grand coup. Quelle sublime créature j’ai le plaisir de câliner, je suis tellement fier !

- Aaaaaaaaaah, soupire-t-elle. Quelle bonne journée ! Ça va toi ?

- Oh oui !! je m’exclame tout en joie.

Elle se redresse légèrement pour me regarder d’un air interrogateur, surprise par ma réponse aussi enthousiaste.

- Je vais plus que bien depuis que j’ai entendu la voix d’un ange, j’ajoute en voyant qu’elle attend d’en savoir plus.

- Vraiment ?! me demande-t-elle, suspicieuse en fronçant les sourcils.

Je lui souris d’un air malicieux. Je laisse le suspense flotter, et je sens son stress augmenter à mesure que les questions fusent dans sa tête en silence. Je lis dans ses yeux la peur, alors qu’elle se demande ce qui peut bien me rendre si heureux en dehors d’elle. Je sens qu’elle se crispe et essaie de trouver dans mon regard un signe qui pourrait la rassurer sur la réponse que je vais lui donner. Je me sens tout puissant, j’ai le contrôle de la situation.

- Oui, oui. Je finis enfin par lui dire, avec un petit sourire en coin triomphant.

- Okayyy… Mais encore ??

- A ton tour de deviner maintenant. Alors ? Tu ne vois pas de quoi je parle ?

Elle me regarde de plus en plus inquiète, et me répond non avec un signe de tête négatif.

- OK, je te donne un indice : Cette après-midi, je suis allé faire un tour au deuxième étage.

- Au deuxième ? OK… C’est l’étage des studios d’enregistrements ça, non ?

- Exact !

- Qu’est-ce que tu faisais à cet étage d’abord ?

- Tu ne devines toujours pas ?

- Euh… à priori tu y as entendu une voix d’ange, comme tu dis… avance-t-elle comme hypothèse en mettant son index sur sa lèvre inférieure en guise de réflexion – Purée ! C’est tellement sexy ! – Donc je présume que tu as entendu quelqu’un chanter…

- En effet…

- Ce qui paraît logique à cet étage. Et visiblement cela t’a beaucoup plu…

- Oui, Oui. Une voix d’ange sur un bon petit rock’n’roll, j’ajoute avec un petit sourire coquin. Vers 15 heures, je peux même te préciser.

- Vers 15 heures ? Hmmmm… Mais, attends… J’y étais, au fait… Vers 15 heures, j’étais au deuxième étage, moi aussi !

- Encore exact ! je rétorque fièrement.

- Je ne t’ai pas vu pourtant ! Mais … Tu parles de… moi ??

- Bingo !

- C’est moi que tu as entendu chanter en fait ! s’exclame-t-elle en comprenant enfin, presque soulagée.

Je lui souris largement, fier de mon petit coup d’espionnage et de suspense. Aussitôt elle se détend, puis elle se rend compte de ce que cela signifie et se met à rougir.

- Mais… Comment ??... Non, ne me réponds pas finalement ! Je ne suis pas sûre de vouloir savoir…

- J’ai prétexté chercher un câble et j’ai entendu l’enregistrement que tu venais de faire lorsque tu l’as écouté avec celui qui était à la console, je lui réponds avec un clin d’œil.

- Tu es une petite canaille ! me lance-t-elle en me frappant le torse gentiment. Et heum… Tu penses vraiment que j’ai… une voix d’ange ? me demande-t-elle en rougissant, d’un air gêné.

- Une voix divine, une vraie beauté, j’adore, lui dis-je en caressant sa joue. Décidemment… Y a-t-il un domaine dans lequel tu ne sois pas douée ?

Elle rougit encore plus et rit timidement en me caressant la poitrine délicatement.

- Le sexe, peut-être ? me répond-elle finalement, en plongeant ses yeux dans les miens avec un air des plus aguicheur.

- Certainement pas, non.

Je la dévore des yeux. Nos visages se rapprochent et nos bouches se rejoignent doucement. La décharge électrique est toujours bien présente entre nous lorsque nos corps entrent en contact, presque accentuée par ce nouveau talent. Plus j’en découvre, plus elle me plaît. Mes mains passent dans son dos pour caresser sa peau, et je la ramène contre moi en l’embrassant plus langoureusement. Soudain elle se redresse et vient s’assoir à califourchon sur mon sexe déjà bien réveillé. Ses mains encerclent ma tête lorsqu’elle reprend notre baiser passionné et ses doigts viennent ensuite se balader dans mes cheveux et ma nuque. Sa bouche descend dans mon cou, suivi de ses mains qui s’accrochent alors à mon t-shirt avant de le soulever. Elle fait glisser ses ongles sur ma peau, me donnant des frissons d’excitation. Les palpitations me lancent dans le bas du ventre. Je retire son haut à mon tour, découvrant son soutien-gorge parfaitement remplit, afin que je puisse venir y déposer de tendres baisers passionnés. Elle le dégrafe finalement et laisse sa poitrine à la merci de ma bouche. Ses gémissements m’excitent de plus en plus, et je la sens lâcher prise dans mes bras lorsqu’elle balance sa tête en arrière dans un soupir de plaisir pendant que je m’occupe de ses tétons. Puis elle relève ma tête et laisse descendre ses doigts jusqu’à mon short, pour se faufiler dans mon boxer et commencer à jouer avec mon entre-jambe.

Une fois bien chauffé, elle se lève et enlève son jean pendant que je sors mon atout masculin bien au garde-à-vous, puis elle vient se rassoir dessus, se frottant d’abord doucement contre lui, avant d’écarter sa culotte pour que je la pénètre enfin. Le plaisir est de nouveau à son comble.

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