Ce nouveau talent que je lui ai découvert a eu beaucoup d’effet sur notre relation, et surtout sur nos ébats qui s’en trouvent encore plus intenses bizarrement. Cela a apparemment rajouté une touche supplémentaire à l’attirance que j’ai pour elle.

Il faut dire qu’elle me surprend de jour en jour, toujours plus belle et plus parfaite à chaque fois. Elle doit le ressentir de son côté, car elle est encore plus sexy lorsqu’elle joue son petit jeu de séduction que j’aime tant. C’est comme si elle avait pris conscience de mon admiration pour elle à mesure que je la découvre telle qu’elle est vraiment, entièrement, et que cela lui donnait des ailes. Je sens qu’elle vit enfin sa vie comme elle l’entend lorsqu’elle est avec moi. Elle ne joue pas la comédie, elle est juste elle-même, et cela lui fait un bien fou. Elle aime que je l’admire en tant que femme, avec ses qualités et ses défauts, elle aime se sentir belle et désirée pour ce qu’elle est vraiment à l’intérieur. Cela la rend plus sûre d’elle, forcément, et je suis ravi de participer à l’augmentation de sa confiance en elle.

Désormais, lorsque nous nous retrouvons le soir, elle me raconte chacune de ses journées comme si j’étais sa moitié, comme si nous étions en couple depuis des années. Je la trouve plus épanouie que jamais, et sa double carrière la comble parfaitement. Son rêve se réalise, bien que cela lui prenne pas mal de temps supplémentaire et qu’elle est un peu plus fatiguée de ce fait. Ce qui ne nous empêche pas de bien profiter de nos parties de jambes en l’air ! Entre deux, elle me fait lire ses scénarios, mais aussi les paroles des chansons qu’elle doit doubler, alors que tout ceci est normalement confidentiel. Je suis honoré qu’elle semble me faire assez confiance pour me dévoiler les dessous de son travail, je me sens utile pour elle et plus seulement au niveau sexuel. Elle me demande même des conseils sur sa manière de jouer, mais ne répète quasiment jamais son chant dans mon logement, au risque qu’on l’entende de l’extérieur. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que moi aussi j’ai un talent caché…

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Le lundi soir, après un long week-end sans se voir, nous nous retrouvons toujours plus intensément qu’à notre habitude. Lorsque je rentre chez moi cette fois-ci, elle m’attend déjà, entièrement nue sur mon lit, avec ce regard tellement sexy qui me met en émoi. J’esquisse un sourire avant de la rejoindre en mode félin, tel un chat qui va bondir sur sa proie. Arrivé à sa hauteur, je viens caler mon bassin entre ses cuisses, en appui sur mes bras, et l’embrasse d’abord délicatement puis avec fougue et passion. Je sens déjà l’érection qui monte, et son corps se cambre lorsqu’elle la sent à travers mon pantalon. Ses bras et ses jambes s’enroulent autour de moi et viennent me plaquer complètement contre elle, comme une lionne en chaleur. Alors nous ne pouvons réfréner notre désir et elle me déshabille précipitamment pour retrouver ma peau dans une nouvelle osmose totale.

 Nous ne nous arrêtons qu’une fois rassasiés, allongés et dévêtus au-dessus des draps froissés, trempés de sueur et au comble de l’extase. Après avoir repris mon souffle, je me lève pour aller prendre une bonne douche. Je pensais qu’elle me rejoindrait, mais lorsque je sors de la salle de bain, elle est toujours dans le plus simple appareil, mais désormais debout face au mur, me tournant le dos et visiblement attirée par quelque chose. La vue est vraiment très agréable et relance ma pression sanguine, mais je sens qu’elle est préoccupée par tout autre chose.

- Un problème ? je lui demande en contournant le lit, toujours en reluquant ostensiblement son derrière bien moulé.

Elle se retourne alors, et je remarque qu’elle tient dans ses mains ma guitare folk.

- C’est quoi ça ? me dit-elle d’un air surpris.

- Une guitare, ma chère !

- Oui ça je sais ! Mais… D’où elle sort ? Je ne l’avais encore jamais vu…

- C’est normal, je viens de la ramener de chez mes parents, je lui réponds tout naturellement en me rapprochant d’elle.

- Mais… Je ne savais pas que tu faisais de la guitare ! Tu ne m’as jamais dit !

- C’est vrai… Tout le monde a droit à ses petits secrets, non ? je lui rétorque avec un clin d’œil.

Elle me lance un de ses sourires amusé et aguicheur dont elle a le secret et qui me fait fondre. La simple idée que ma guitare est, à ce moment précis, collée à sa peau si douce me procure une pleine excitation et une nouvelle envie.

- Tu sais jouer ? me demande-t-elle enfin.

- Non non, elle sert juste de déco, je lui réponds sur un ton ironique.

- Ah ah, très drôle. Tu me montres ?

- Hein ? Comme ça ? Là, maintenant ??

- Pourquoi pas ?

- C’est que là maintenant tout de suite, j’ai plutôt envie de te prendre encore sur mon lit ! je lui rétorque en attrapant ma guitare d’une main pour l’écarter et révéler son corps de déesse caché derrière. Mes yeux la scrutent de bas en haut avec ardeur.

Je l’attrape rapidement par la taille pour la ramener à mon corps de garçon enroulé dans ma serviette, en posant l’instrument sur l’édredon derrière moi. J’entreprends de la baiser dans le cou en laissant mes mains se balader sur sa poitrine découverte, mais elle me repousse gentiment avec un air coquin, son index sur mon torse.

- Tsss tsss tsss ! D’abord tu me montres ce que tu sais faire d’autre avec tes doigts, et après on verra ! Après tout, toi tu as vu, et surtout entendu mon talent caché. A moi de découvrir le tien, maintenant !

Il n’y a pas à dire, elle sait y faire ! Rien que sa réplique est aguicheuse !! Et j’ai bien compris qu’elle ne lâchera rien tant que je n’aurais pas obéit. Je m’exécute donc, reprenant ma guitare et m’asseyant sur le rebord du lit, toujours vêtu uniquement de mon linge de bain.

Elle vient s’installer à mes côtés et je commence à gratter les cordes pour que les premières notes du tube de Francis Cabrel « Petite Marie » prennent vie. Dès les premiers sons, elle reconnait l’extrait et se met à chantonner les paroles timidement. Je reprends à sa suite le second couplet, avec un petit sourire complice, et je la sens conquise. Nous finissons la chanson à l’unisson, comme sous les draps habituellement, avant que cela ne se produise réellement de nouveau après qu’elle m’ait embrassé tendrement pour me féliciter à la fin de ma prestation. Nous partageons un nouveau point commun.