1er rendez-vous médical
Aujourd'hui, j'ai rendez-vous chez l'urologue, je pars de bonne heure, car le rendez-vous est dans le département d'à côté. J'ai déménagé entre temps et je ne voulais pas annuler ce rendez-vous, ma santé étant plus importante que les kilomètres, dans le domaine du raisonnable, bien sûr.
Je suis à l'hôpital au service de l'urologie, arriver dans la salle d'attente ou la moyenne d'âge est de 50 ans, je me fais dévisager vu mon jeune âge.
Je suis ensuite reçu dans un bureau avec une aide-soignante qui prend les documents que j'ai apportés, et établis, un premier diagnostic.
Arrive l'urologue un homme (J'ai rien contre ce fait-là, quoi que... Le manque de tact face à une jeune fille a attisée ma colère.) la durée de l'auscultation, je dirais deux minutes à tout casser.
Il m'informe que je ne fais pas une descente d'organes que c'est seulement un relâchement et au vu de mon jeune âge, il ne m'opérerait pas.
Dois-je comprendre que parce que j'ai moins de 30 ans, il refuse de m'opérer ou parce que l'opération n'est vraiment pas utile ? Si j'avais 50 ans, la question de l'opération n'aurait-elle pas été remise en cause et il l'aurait fait ?
Je lui demande donc des séances de rééducation du périnée, avec beaucoup de dédain, il me répond que ça servira à rien.
J'en conclu que j'ai un relâchement des organes, que ce n'est pas considérer comme une descente d'organe parce que j'ai la "chance" de ne pas faire d'incontinence et que je ne peux rien faire pour éviter que ça s'aggrave ? C'est quoi cette blague ?
Je sors du rendez-vous mécontente, je n'ai pas plus dialogué avec lui parce que de toute manière, ce n'est qu'un homme et qu'il ne pourra jamais comprendre ce que je traverse anatomiquement parlant !
Je reprends la route avec mes sentiments, je récapitule ce qu'on m'a dit, je suis en colère et je suis triste que j'en pleure au volant.
Une fois chez moi, je me pose, souffle un bon coup et puis je me mets à écrire pour y voir plus claire.
- Mon docteur (une femme) m'examine et me dit que je fais une descente des trois organes, que l'opération est inévitable.
- L'urologue (un homme) m'informe que ce n'est qu'un "relâchement" et qu'il n'y a rien à faire pour diminuer ou ralentir la descente.
Je contacte un urologue femme dans ma nouvelle région afin d'avoir un autre avis médical.
Rendez-vous début novembre.
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