Le débuts des examens médicaux

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Je l'attendais avec impatience ce rendez-vous, c'est lui qui va déterminer ce que j'ai vraiment, ce que je peux faire pour guérir.

Une idée peu-être ?

Madame le Docteur d'urologie de l'hôpital de ma ville me dit (roulement de tambour), vous avez une descente d'organes.

JACKPOT ! Vous avez gagné le droit de vivre des examens à n'en plus finir.

Pour elle, j'aurais la vessie et un peu le rectum.
Bien, enfin des mots dessus et maintenant ?

Elle m'explique la situation, me remet un document à lire sur le prolapsus, les organes qui peuvent être touchés, les noms des opérations liées, les différentes méthodes d'opérations bref, je m'étais déjà documenté dessus. Et je repars avec "LA" question importante.

Voulez-vous avoir des enfants ?

Ah ah ah ah, laisse moi rire.

À moins de 30 ans je dois décider si dans un avenir proche, je souhaite de nouveau avoir des enfants. C'est une blague ? Comment réussir à choisir ? À faire un choix sûrement irréversible ?

Inspire, expire, zen.

À quiconque me pose aujourd'hui la question aura la même réponse.

Sérieusement vue le massacre de l'accouchement que j'ai vécu, vue la suite, vue ce que deux ans et demi après, il m'arrive, tu crois vraiment que je suis aussi cinglée que ça pour refaire un enfant ?

Alors oui, je te l'accorde, j'ai un sacré grain de folie, mais alors là, ça surpasse tout et de loin.

Je suis folle mais pas suicidaire !

Je te vois venir toi, avec tes phrases toutes faites, entendu mille et une fois.

- Tu sais une grossesse n'est jamais deux fois la même.

- Tu sais un accouchement n'est jamais deux fois le même.

Blah blah blah, j'ai envie de vomir en entendant ce ramassis de connerie !

J'ai passé une grossesse en or et un accouchement horrible, j'ai vraiment trop peur de l'inverse.

Je suis traumatisée par cet accouchement et je n'en suis absolument pas guérie !

Je refuse catégoriquement d'émettre la possibilité de revivre ça !

Je me suis égaré, pardon. Revenons à ce rendez-vous médical.

Je lui parle donc de la rééducation du périnée, à sa manière et avec beaucoup de tact, elle me dit que ça peut ne pas améliorer, mais que ça ne va pas non plus dégrader, dans le sens ou mon périnée n'est peu-être pas la cause de la descente.

Je dois donc passé une échographie pour connaître l'ampleur des dégâts, déterminer l'organe qui est réellement toucher.

Puis je dois passer une fibroscopie et voir l'urologue qui va m'opérer si elle juge nécessaire.

Rendez-vous fin novembre pour le Kinésithérapeute.

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