Je devais avouer qu'il avait raison. Je voulais reprendre la tête de la famille, mais ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter dès qu'un membre partait en mission. Qu'en sera-t-il alors lorsque je les enverrais en mission ? Oserais-je le faire ? Je n'aurais pas le choix pour nous faire vivre et subsister dans la pègre. Je pensais alors que mon père avait raison et que je ne pourrais convenablement gérer notre famille si je m'inquiétais pour chaques membres alors que tous ont choisi eux-mêmes de risquer leur vie, pour gagner la leur, et pour faire perdurer celle du clan. J'étais perdu dans mes pensées quand j'entendis une voix résonner au loins, c'était Kazuma et Mahiru qui me faisait remarquer que nous étions arrivé à destiner, je sortit donc de mes inquiétudes et une fois sortit de la voiture on se dirigeais vers le restaurant. J'essayais de rester présente mais pleins de chose ce bousculait dans ma tête et me rendais nerveuse.

Kazuma s'approcha du guichet lorsque nous entrames dans le restaurant et indiqua au guichetier le nom de notre réservation. Le serveur ne trouvait aucune table sous le nom de "Nokuro" et devint soudain nerveux lorsque le tatouage de Kazuma dépassa du col de sa chemise sous certaines inspirations. Le garçon déglutit avec peine et indiqua nerveusement une table du bout du doigt lorsque Mahiru lui donna mon ancien nom "Akairo". Il sortit de son comptoir et nous contournait pour nous amener à table. Je respirais lentement, heureusement que j'avais donner mon ancien nom pour la réservation, le serveur semblait tout de même encore nerveux, je n'avais pas penser au fait que le tatouage de Kazuma aurait été visible, lui qui lorsqu'il sortait en ville faisait en sorte de le caché. On s'installa donc à la table que nous avais indiquer le serveur, je jetais bref coup d'œil a Kazuma un peu nerveuse, je ne voulais pas que lui ou Mahiru est des ennuie par ma faute. Le clan étais connu est crains des civile, vu sa réputation et le fait que des yakuza soit parmi eux terrorisait la population.

Pourtant, personne ne sembla nous remarquer. Seul le réceptionniste s'était montré mal à l'aise en notre présence. J'étais plutôt soulagé qu'aucun scandale n'est éclaté, on se mit à regarder la carte du restaurant, en se demandant ce que nous pouvions commander, je regardais les menus et me mis à réfléchir sur ce que je pouvais prendre et au bout de quelque minute mon choix étais fait. Je me mis à regarder Kazuma me demandant ce qu'il avais pu choisir, son air sérieux me transcendais des que je croisais son regard et des petites rougeurs apparaissait de temps en temps sur les joues quand mes yeux se posais sur lui.

Mahiru continuait à me lancer des regards discret lorsque je le regardais. Alors que le garçon arrivait à notre table, et que nous lui exposions nos commandes, Kazuma regarda par dessus mon épaule en direction de la grande fenêtre.On se mit un peu a discuter, en attendant nos commandes, je voyais le regard de Kazuma qui fuyais de temps, vers la fenêtre, me demandant ce qu'il pouvais bien regarder.

Je le voyais hésiter à quelque chose. Finalement, il sembla se reconcentrer sur notre discussion lorsque Mahiru mentionna un devoir en binôme. Elle nous parla d'un de ses camarades avec qui elle travaillait et le regard de Kazuma semblait la protéger. Ça me rappelait mes relations avec Ryuji. J'avais longtemps vécu comme fille unique et ne savait pas comment agir avec lui. Il était mon jumeau mais je restais son aînée et je devais peut-être agir comme Kazuma protégeait Mahiru.

Je me demandais si il ferais pareil si jamais j'entretenais une relation avec quelqu'un, mon regard se perdu un peu dans mes songes. Nous qui avions été très proche durant notre enfance et c'est quand je suis partit vivre chez mon oncle et ma tante que j'eus l'impression que notre "lien" se défaisait petit a petit c'est pour ça qu'en rentrant au clan j'ai essayé temps bien que mal de maintenir une bonne relation entre nous deux et je le défendais souvent quand mon père le stigmatisais avec des sujets qu'il trouvais plus important que de comprendre les sentiments de son fils , je ne voulais pas que notre relation que nous entretenions tout les deux, soit brisée.

Je sortais de ma rêverie à l'arrivée de nos entrées. On commençais donc a manger, et on discutais de temps en temps, le temps restais comme ce matin radieux, la suite arriva après assez vite je dois dire, je jetais des petit coup d'oeil a Kazuma pendant le repas de temps en temps, comme pour vérifier que tout ce passait bien. Lorsque nous eûmes finit, Kazuma partit régler notre commande alors que nous l'attendions dehors avec Kazuma et avions prévu de rentrer à pieds. On passais donc par des parcs, les fleur avais éclos ce qui étais magnifique a regarder pendant notre petite marche digestive, nos détour nous amenèrent à entrer tard dans l'après-midi. J'avais remercier, Kazuma, de nous avoir invité pour le repas, je passais par mes appartements pour me reposer un peu de cette journée. Je m'allongeais sur mon lit un moment et me mis à sourire contente du moment que j'avais pus passer en compagnie de Kazuma, passais du temps avec lui me procurais une véritable bouffé d'air frais.

Le lendemain, alors que je déjeunais dans notre salle commune, je remarquais à nouveau l'absence de Kazuma, je remarquais à nouveau l'absence de Kazuma. Je l'aperçus cependant dans les couloirs, en compagnie de l'oyabun. Je fronçais les sourcils en pinçant mes lèvres à cette pensée, Je réfléchissais depuis quelque minute perdus dans mes pensées en me disant :

- La seule chose qui pourrais le faire changer d'avis, c'est le fait que je suis l'aîné de Ryuji et que la tradition veux que ce soit l'aîné d'une fratrie qui reprenne le clan, alors j'ai toute mes chances pour qu'il finisse par accepter.

Un sourire narquois apparu sur mon visage en pensant à cela, j'avais enfin un moyen de le faire changer d'avis et il ne pourrais pas refuser. Les jours qui suivirent, il y eut de l'agitation dans la famille. Nous allions accueillir de nouveau membre et la cérémonie avait été annoncé en fonction du calendrier lunaire comme le voulait la tradition. L'oyabun allait échanger une coupe avec les nouveaux membres et ainsi faire d'eux des "petits frères". Notre famille allait s’agrandir, recevoir de nouvelle force, de nouveaux revenu et de nouvelles personnes. Beaucoup de gens l'oublie, mais les yakuza sont avant tout une famille. Evidement pour cette cérémonie, il fallait une préparation spécifique , tous les participants sont habillés de kimonos durant la cérémonie pendant laquelle le kobun le jeune membre du clan et l’oyabun, sont agenouillés côte à côte, s’échangent leurs coupes de sake. Le kobun marque ainsi son appartenance à la famille et nous devions mon frère et moi même participer à cette cérémonie, pour rencontrer c'est future membre, ce qui me paraissait plutôt logique pour nous d'y prendre part mais je sentais que mon frère n'aurais pas envie d'y participer, et qu'il ne voudrais pas voir mon père. J'en avais parler avec lui et il m'avais confirmé qu'il n'y participerais sous aucun prétexte, je sentais qu'une dispute allais encore éclaté entre eux. Ce qui devenais pesant a force mais je comprenais mon frère et prenais sa défense.

Notre père c'était montré ferme et affirmait que chaque membre important y participerait, en temps que fils il était de son devoir d'y assister. Il n'avait pas mentionné le terme "héritier", un moment, cela ma fait plaisir car j'avais cru qu'il me léguerais notre famille, mais je compris un peu plus tard que c'était pour que Ryuji vienne. Lorsqu'enfin il fut temps, le jour exacte de l'initiation, nous nous étions installés mon frère et moi au côté de notre mère, alors que l'oyabun recevait les nouveaux membres autour d'une table. Nous étions la en temps que famille personnel mais n'étions pas avec les autres et nous restions derrière papa, dans une pose très solennel alors qu'il expliquait les quelques règles fondamental que signifiait "intégrer notre famille".

Je voyais le regard de mon frère qui étais devenu très froid a l'égard de notre père c'est dernier temps, ce que je pouvais comprendre, nous ne disions rien et écoutions notre père citer le code d'honneur des yakuzas ainsi que les règles de notre clan. J'écoutais avec attention ses propos et releva légèrement la tête pour regarder les nouveau membre qui venais se rajouter à la branche de notre famille assez intrigué par qui nous rejoignais. Ryuji quand à lui faisait tout mon contraire, il n'écoutais pas, détournait son regard qui étais très sévère cette soirée là, mon regard se redirigeais vers lui assez peinée.

Ce qui m'attristais surtout c'était de penser que je ne pourrais le garder dans le clan une fois devenue chef. Il mettait si peu d'intérêt sans les affaires du clan que même les kobuns semblaient déjà plus investis que lui. Je me disais qu'avec un comportement comme celui là, Papa ferait sûrement mieux de laisser tomber le fait qu'il veuille que Ryuji prenne la tête du clan. La cérémonie se poursuivait et nous ne pouvions rien faire d'autre que d'attendre la fin de celle-ci. J'avais durant la cérémonie jeté quelque coup d'œil à Kazuma, cela m'avais rassurer un peu de croiser de temps en temps son regard. Le fait que je partage cette "relation" privilégié avec lui du fait que ce soit mon garde du corps, mais aussi parce qu'il avais toujours été à mes côtés quoi qu'il arrive, me confortais dans l'idée que notre liens étais fort.

Même s'il était plus âgé et même majeur, je m'imaginais souvent marié à Kazuma et voyait notre vie à deux en temps que chefs de notre famille. Je souris à cette pensée en détournant mon regard de lui alors que la cérémonie prenait fin. L'oyabun sortit et nous fûmes contraint de le suivre. Nous laissâmes rentrer chez eux les nouveaux membres, et alors que je me retournais pour parler à Kazuma, je le vis en pleine discussion avec une jeune femme que je n'avais pas encore remarqué. Elle était belle, de taille moyenne et menue et ses cheveux blonds et lisse tombait sur ses épaules. Ses yeux bruns étaient en amandes et un éclat ambré y scintillait. Je ne pus le rejoindre car Hajime referma la porte et je manquais de bousculer mon frère, ma mère et lui en me retournant d'avantage.

Je suivais le mouvement de ma famille et suivit notre père qui avais l'air quelque peu remontrer contre mon frère, je sentais qu'une dispute allais bientôt éclaté encore une fois. Je repensais à la jeune femme avec qui Kazuma discutais, me demandant qu'elle pouvais bien être leur relation. J'avais cru apercevoir un sourire sur le visage de Kazuma c'est vrai que c'est temps-ci il me paraissait plus joyeux, ce qui étais une bonne chose a mon sens. Mais je devais bien aussi me rendre à l'évidence que nous n'orions plus la même relation qu'avant, ce qui m'attristais un peu. Mon père ne s'était pas retourné mais il avait du sentir que Ryuji n'était pas concentré. Je n'étais pourtant pas inquiète pour mon frère et cette jeune femme accaparait mon esprit. Kazuma avait eu l'air de la connaître et je ne sais ce qui m'inquiétait le plus entre le fait que je ne la connaisse pas, qu'elle ne fasse pas partie du clan lorsqu'ils se sont rencontrés et celui que maintenant, elle était des nôtres. J'essayais de me dire qu'ils avaient du se croiser lors d'une mission de Kazuma et qu'ils devaient être amie, mais la simple hypothèse que Kazuma et elle soit plus proche me faisait grincer les dents.

Je restais calme et me disais que je n'avais le droit de m'immiscer dans sa vie intime, d'autant plus, que je ne voulais me fâcher avec lui. Kazuma avait promis de rester avec moi. Depuis mon retour au clan nous ne nous étions que peu de fois croisé en raison de son statut et de ses missions. Je serrais le pendentif que j'avais autour du cou comme pour me rassurer. Je marchais près de ma mère, en relativisant. Je ralentis cependant le pas, songeuse, mais les voix de plus en plus portante de mon frère et de mon père m'empêchait de réflechir. Je regardais au loin mon frère et mon père se disputaient j'étais fatigué par cette cérémonie, je soupirais en les voyant, et n'avais même pas la force de les arrêter. Ma mère s'exclama d'une voix forte :

- Ça suffit !

Je sursautais en entendant ma mère élevée la voix , et relavais la tête vers nos deux énergumènes qui s'étais de suite arrêtés après avoir vu le visage sombre de ma mère. Ryuji et Kennichi se tournèrent vers maman et se turent instantanément. Ryuji semblait heureus d'être enfin libéré de cette dispute, alors que papa se contenta de continuer d'avancer. On arrivais chacun devant nos chambres respective et nous nous dimes bonne nuit, je fermais la porte de ma chambre et lâchais un large soupire.

J'étirais mes bras en l'air en croisant les doigt et enfila mon pyjama, je m'assis sur mon lit et regardais ma chambre, commençant a sentir les effets de la fatigue. Je m'endormais rapidement et ne me rappelais pas avoir rêvé lors de mon réveil.