Je regardais autour de moi, il pleuvait dehors, je restais une dizaine de minutes dans mon lit avant de me lever et de me préparer. Une fois habillée, je préparais mon sac pour le lendemain, les vacances s'achevaient et j'allais reprendre mes cours. J'avais discuter quelques fois avec Kyosuke.

Je sortit de ma chambre, pour aller petit déjeuner, je ballais encore, la fatigue était encore présente, je rejoignit mon frère que j'aperçu au loin :

- Bonjour Ryuji.

- Bonjour Rose, tu as bien dormis ?

- Oui, encore un peu fatigué mais ça va, et toi ?

- Je vais bien, j'ai hâte d'être demain !

Je souriais en entendant cela et lui répondit :

- C'est parce que tu va revoir Irène, n'est-ce pas ? Ça devient sérieux entre vous.

- Irene ? Ce n'est même pas encore une amie.

- Tu dis ça mais je vois bien comment ça avance entre vous, je vois bien qu'elle te plait.

- Disons qu'elle n'est pas comme toutes ses autres filles qui se baladent derrière moi et qui ressemble toutes à des pots de peintures.

- Je te comprend, en tout cas j'espère que ça va bien aller pour vous deux.

- Ce n'est même pas une amie encore Rose.

Je le laissais dire, je savais que ça allais arriver plus vite qu'il ne le croit.

Nous nous installames à table, nou n'étions pas nombreux ce matin-là et je mangeais rapidement. Sans vraiment savoir pourquoi j'étais pressé, comme si quelque chose me trottais dans la tete a ce moment là, Kazuma était pourtant en face de moi. Il mangeait avec Kai, Saki et Mahiru. Je sortit de la salle, sans vraiment prêté attention aux personnes autour de moi.

Je me rendis dans notre dojo. Je voulais me perfectionner. J'avais pris ma tenue du dojo m'étais changer dans les vestiaires, avais attacher mes cheveux et prit mon katana en bois pour commencer à faire des série d'entraînement, j'avais appris le kendo par Kazuma, mais c'étais bien que j'essaye de me perfectionner seule. J'avais passé beaucoup de temps avec lui lorsque je revenais dans notre quartier générale, il avait toujours su être attentif à mes problèmes comme à mes réussites. Peut-être l'idéalisais-je lorsque je n'étais pas revenue. Il était chargé de me protéger mais n'étais pas souvent avec moi depuis mon emménagement. Je supposais qu'il n'avais pu annuler ou repousser ses missions. Je donnais des coups en tentant d'améliorer ma rapidité et ma précision. Le fait qu'il ai toujours été avec moi, m'avais d'une certaine manière montré le monde de la pègre sous une forme plus douce alors qu'en vérité le fait qu'il ne soit plus a mes côtés, me faisait savoir que j'avais tort de regarder cette facette la du monde. Pendant mon entrainement j'utilisais certaine technique qu'il utilisais pour ses entraînements et que je pouvais reproduire en le regardant juste une fois.

Cette nouvelle vision de mon monde ne m'avais pas démotiver dans mes desseins. Je voulais redresser notre famille. La maintenir et la rendre forte. Je voulais essayer de la redresser et de nous faire quitter la pègre. Je n'avais encore aucune idée de nos nouvelles activités, mais je voulais sauver tout membre de cette famille.

Des la fin de mon entrainement, je pris une douche et retournais dans ma chambre.

Je voulais aussi honorer ce que mon grand-père avait crée, mais le fait de rester ancrer dans nos vieille valeurs me faisait penser que notre clan tombais dans les baffons plutôt que de remonter, je voulais apporter à ma manière une nouvelle ère a notre clan et montrer à mon père que je pouvais donner a notre clan une nouvelle étoffe. Je me changeais dans une tenue plus confortable, après avoir passer deux bonne heure a m'entraîner, j'étais a mon bureau et finissais d'écrire dans mon journal, depuis que j'étais rentré, je tenais une sorte de journal de bords.

J'écrivais ce qu'il se passait au clan, mais, avec mon âge, je ne pouvais pas écrire tout ce qu'ils s'y passaient, comme les missions ou les réunions. C'étais comme une sorte de mémoire que je voulais tenir, je n'irais également mes futurs idée pour redresser le clan, ma vision du monde qui m'entourrais et comment je ressentais les choses. J'écrivais une trentaine de ligne avec la date, l'heure et l'intitulé de l'écrit pour enfin m'arrêter d'écrire. J'étirais mes bras au dessus de ma tête en croisant les doigts puis m'affala sur mon lit à faire d'efiller les actualités de mes réseaux sociaux, je voyais que Kyosuke avais poster quelque photo, d'autre personne de la classe postais des photo de leur vie quotidienne, chose que je ne faisait pas, pour éviter d'étaler ma vie a tout le monde, je ne me sentais pas dans l'obligation de partager ce que je vivais au quotidien.

Je n'avais qu'une seule photo sur un réseaux populaires et c'était une épée de kendo. Épée qui m'avais été offert pour un de mes anniversaire. Je regardais l'heure, il devais être autour de 13 h, quand je regardais mon horloge. Je soupirais n'ayant rien à faire. J'entendais mon frère jouer de la batterie mais je ne jouais de rien, je m'étais déjà entraîner, et les réseaux m'ennuyait, je venais également de terminer le livre que j'avais commencé quelques semaines au paravent. J'aurais voulu aller voir Kazuma mais m'arrêtais sur ma lancer en pensant que j'allais le déranger à cette heure-ci, il devait sûrement travailler. Mais le fait est que j'aurais aimé pouvoir discuter avec lui, hier a cause de la cérémonie nous n'avions pas pu le faire.

Mais alors, quelqu'un toqua a ma porte er lorsque j'allais ouvrir, je me retrouvais face à Kazuma.

Je fus un peu prise de court, ne m'imaginant pas qu'il allais venir me voir, je me mis à sourire en sa présence. Il avais prit les devant, chose qu'il m'était devenu rare de voir, vu que nous nous voyons plus aussi souvent.

- Kazu-chan, je voulais te voir justement.

- Vraiment mademoiselle ? m'adressa-t-il, je suis là maintenant, j'ai finis mon travail pour quelques temps et je resterais à vos côtés jusqu'à ma prochaine mission.

A ses mots mes yeux s'illuminèrent, je m'écriais : - C'est vrai !? J'étais extraordinairement heureuse d'entendre cela, et sous le coup de l'émotion je l'enlaçais. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passer un moment avec lui, alors le fait qu'il reste a mes cotés pendant une longue période m'emplissais de joie.

Je sentais qu'il était surpris que je le prenne dans mes bras, mais il me laissa quelques instants avant de m'éloigner en posant une main sur ma tête, et l'autre sur mon épaule. En général, il m'aurais enlacer en retour, mais cette fois-ci ce n'étais pas le cas, je le regardais un peu étonné de sa réaction. Je compris alors que son changement devait être du a mon âge. Je n'avais plus 5 ans, ni 8 ans, ni 12 ans, et mon retour définitif au clan me montrait des aspect que je n'avais pas soupçonné. Moi qui avais toujours été protéger par lui cela ne changeais pas de maintenant mais, je me rendais compte que lui aussi avais changer du a mon rang et que même si mon souhait de rester à ses côtés persistait, mon statut ne me le permettrais pas indefiniment.

- Je peux entrer ?

- Oui bien sûr

Il entra dans ma chambre après que je me sois poussée. Je le regardais, pendant qu'il étais dans ma chambre, mon cœur battait la chamade. Il me regardait aussi et se posta près de ma porte. Je souriais, et m'assis sur un fauteuil, cela me rappelais des souvenir, cette posture qu'il adoptait avec moi. Quand il a été désigné par mon grand-père pour être mon garde du corps attitré, il se plaçais toujours de cette manière pour veiller sur moi.

Dans ces moment là, je discutais de longues heures avec lui et il veillait sur moi. Notre complicité datait de ce temps là. Alors que Ryuji et Kai,qui avait été désigné pour le protéger, avait, certe des liens amical, mais moins fort que ce qui me liait à Kazuma, au-delà de tout ce que je ressentais pour lui. C'est d'ailleurs ce rapport que j'entretenai avec lui depuis tout ce temps, qui m'avait fait comprendre depuis quelque temps maintenant, que quelque chose de plus fort était née en moi a son égard, je m'était mis à le regarder en tant qu'homme. Je n'avais pas passé de temps avec lui depuis longtemps et j'étais désormais bien vieille pour lui demander de jouer avec moi. Je ne voulais pas non plus être celle passant son temps sur son téléphone, alors, je pris un livre.

Je ne restais que très régulièrement sur mon portable, je m'en servais surtout pour prévenir mes proches en cas d'imprévu. Je m'étais mis à lire toute sorte de livre, aimant la lecture polyvalente. Le fait que j'ai grandit m'avais fait prendre aussi conscience que je devais me cultiver d'avantages, et surtout, je n'étais plus là petite fille qui passais son temps à le chercher dans la résidence pour jouer avec lui. J'avais prit un livre que mon oncle m'avait offert. Il s'agissait d'un roman russe qui racontait l'histoire d'un soldat chargé de protéger une ville et il y rencontrait une femme dont il tombait amoureux. Il devait ensuite protéger la ville de l'assaut d'un despote.

Je lisais pendant une vingtaine de minute, je trouvais cela très intéressant, mais aussi très beau. J'étais plus du genre à lire le soir, mais la ça ne me dérangeais pas de lire dans l'après midi. Je jetais quelque coup d'oeil a Kazuma de temps en temps, j'aurais aimé pouvoir discuter un peu avec lui.

Après tout, rien ne m'empêchait de parler à Kazuma. Je fermais mon livre en laissant mon doigts entre les pages et le regardait en cherchant mes mots. Cette question me brûlait les lèvres depuis quelque temps déjà, et je voulais savoir ce qu'il en retournais : - Dis-moi Kazu-chan, hier je t'ai vu parlé avec une jeune femme a la cérémonie d'initiation, qui était-ce ? Au fond de moi j'espèrais qu'il ne soit juste amis.

- Oui , je crois bien que c'est elle.

Mon regard était devenu vitreux , au fond de moi je voulais qu'il me dise qu'il n'était que de simple connaissance, le regard qu'il m'adressais me fit perdre mes moyens, je terrais au fond de moi mon affolement, mais je me sentais trembler.

- Je ne pense pas que vous la connaissiez, je me trompe peut-être mademoiselle.

- Et bien c'était une femme blonde au cheveux long et des yeux brun...

- Oui c'est bien elle. Elle est encore réticente à l'idée d'entrer dans notre famille, il s'arrêta dans sa pensée puis reprit, pardonnez-moi je ne devrais pas vous dire ça. Mon regard devenais un peu plus insistant a son égard, je ne voulais pas croire qu'il ai commencé une relation, je n'arrivais plus à écouter ce qu'il me disais j'étais embrumé par tout ce qu'il passais en moi, l'émotion était trop forte.

Kazuma resta quelques secondes en me regardant puis me demanda :

- Vous allez bien mademoiselle ?

Je repris mes esprit, mon regard tremblais , je posais mes yeux sur lui : - Oui...ça...va..

- Mademoiselle... Il fit quelque pas vers moi. - Je m'attendais à ce que vous me disiez ce qui ne va pas, pas que vous me mentiez.

Mon comportement était totalement puérile, je voulais montrer à mon père a quel points j'essayais de devenir adulte plus vite que je ne le devrais mais je me laissais déborder par mes émotions quand il s'agissait de Kazuma, je préférais lui mentir plutôt que de lui révélé mes sentiments sachant qu'il était a sens unique. Je me sentais pitoyable, j'avais tellement honte d'agir comme cela, je sentait les larmes monté, détournant le regard alors que j'essayais de les faire disparaitre.

- Je suis désolée Mademoiselle, je sais que je n'aurais pas du dire ça devant vous, je peux parler à l'oyabun et à Ema pour arrêter son entrée dans la famille si vous la trouvez déplacée.

J'essayais de respirer calmement, en essuyant mes larmes, ce n'était pas cette raison là qui m'avais mise dans cet état là, un rictus s'affichait sur mon visage et je regardais Kazuma le visage bouffis par les larmes et la tristesse et lui répéta c'est mots : - Non...ne fait pas ça, ce n'est rien, et puis... il faut j'arrête de me reposer sur toi...

En vérité, je sentais que quelque chose c'était brisé en moi mais j'avais remarqué la façon dont il parlais d'elle, et les expressions qu'il avais, il en était amoureux, et je ne voulais pas qu'un de mes caprices, l'embête.

- Si vous pensez qu'elle n'a pas sa place parmis nous, ça ne me pose aucun problème mademoiselle.

- Non ce n'est pas ... ce que j'ai dis. J'avais peur quand lui disant la vérité, il se met à me haïr, j'allais encore agir égoïstement si je lui disais tout ce que je pensais.

- Je ne comprends pas ce qui pourrait vous affliger autant si ce n'est elle, donc j'en parlerais à l'oyabun et il partagera sans doute vos motivations mademoiselle.

Comment pourrais t'il partager mes motivations, il ne comprendrait tout simplement ce qui me met dans un état comme celui-ci, il me dirais surement qu'il faut que j'arrête d'agir comme une petite fille immature. J'aurais voulu prendre Kazuma dans mes bras m'excuser d'être une mademoiselle aussi égoïste et immature.