Chapitre 8 - Existence houleuse

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Pourtant, lorsque je le regardais, les yeux emplis de larmes, il m'adressait ce même regard doux et réconfortant alors qu'il me tendait un mouchoir.

Je prit le mouchoir qu'il me tendait pour sécher mes larmes, son comportement envers moi n'avais pas changer mais moi au contraire, j'essayais de le retenir auprès de moi , ne voulant me retrouver seule comme pour combler un vide . Les sentiments que j'avais a son égard était telle que j'avais l'impression que cela me dévorait de l'intérieur. Je fit quelque pas vers lui tout en agrippant sa chemise avec mes mains posant ma tête contre son torse : - Pardon... Kazu-chan...pardon d'être une mademoiselle immature...

- Mademoiselle, vous êtes bien plus mature que les autres filles de votre âge. Et vous avez aussi des responsabilités qu'elles n'ont pas, il est bie normal que vous relâchez de temps en temps la pression.

Je restais contre lui, c'est mots qu'il avais l'habitude de me susurrer, il savais exactement comment me rassurer, en fait il était le seul avec lequel je me comportait comme cela, avec lui je me permettais d'être cajoler. Il passa une main sur mon bras comme s'il cherchait m'apaiser, et je tentais de calmer mes larmes qui ne cessaient d'arriver.

Je n'arrivais plus à parler, le pincement que j'avais a la poitrine me faisait mal, mes larmes coulais toute seule alors que j'essayais de les réguler. Je ne pouvais me détacher de lui, sa présence me rassurait et pourtant je n'arrivais pas a me calmer.

Nous restâmes un long moment sans bouger jusqu'à ce qu'enfin mes pleurs cessent. Après avoir passer un long moment contre lui, j'étais enfin apaiser, je me détachais de lui et le regardais, mes larmes avais cesser mais j'avais les yeux gonflés et rouge :

- Merci Kazu-chan de rester à mes côtés.

- C'est normal mademoiselle je suis votre garde du corps, sourit-il.

C'est ce genre de phrase qui me montrait que notre relation s'arrêtait a celle du garde du corps et de la mademoiselle, et qu'à c'est yeux je n'était encore qu'une enfant, j'était peiné de cela, pour moi Kazuma était bien plus que mon garde du corps. Je me décalais sur le côté pour l'embrasser sur la joue. Il se releva alors et retourna près de la porte. J'etais heureuse qu'il me laisse encore l'embrasser.

Je me mis à sourire joyeusement, c'est aussi cette attitude enfantine et c'est petit geste là que j'appréciais, c'était nos petit moment à tout les deux. Je restait assisse et continuais ma lecture. Il sortit son téléphone et resta dessus quelques temps, de temps à autre, il pianotait sur son écran. Lorsqu'il fut l'heure de dîner, nous sortimes de ma chambre.

En arrivant dans la salle, j'aperçus mon frère et me dirigea vers lui pour m'assoir a ses côtés. Je regardais autour de moi en attendant que tout le monde s'installe. Mes parents était déjà attablés, il ne fallut que quelque minutes pour que tout le monde soit présent et pour que nous puissions commencer le repas.

Bien que nous ne soyons qu'une seule famille, nous avions prit l'habitude, mon frère, ma mère, mon père et moi de manger ensemble. Le repas pus enfin commencer, je remarquais que mon frère avait l'air quelque peu remontrer, certainement du à une réflexion que notre père avais pu lui faire dans la journée. Notre père ne semblais s'en soucier, c'était chose courante qu'ils se disputent, mais dans ce genre de cas l'atmosphère devenais pesante.

Ce qui m'arrangeais au final, c'était que plus il lui parlait de succession, plus mon frère en serait éloigné, ce qui me laissais le champ libre pour un jour gouverner notre famille. Le problème était que mon père le comprenne, et vu qu'il n'avais pas d'en démordre, il me fallait veiller dans l'ombre enfin, vu la tournure des évènements, je me demandais comme cela allais ce passer.

Il sortit de table avant nous et fila dans sa chambre. Maman en profita pour faire une réfexion à papa qui se contenta de gromeller quelque chose. Je regardais mon frère sortir de la salle , puis jetais un regard a mes parents, en entendant ma mère disputer mon père. Je me disais que c'était à prévoir, Ryuji était sur les nerfs en ce moment, même moi j'avais du mal a discuter avec lui.

Il ne semblait de soucier que de deux choses en ce moment : la rentrée de demain et sa batterie. J'avais du mal a me préoccuper de la rentrée pas que ça m'étais égale mais contrairement à mon frère, je préférais rester concentré sur mon objectif principal. La soirée se termina et je rentrais dans ma chambre. Le lendemain, je me levais, m'habillais, partit manger et prendre mon déjeuner puis filais rejoindre Hajime en voiture. Mon frère arriva quelques minutes après moi.

Lui qui étais en général matinal, avais eu du mal a se lever, quelque chose devais sûrement le tracasser mais je n'osais lui poser la question et lui dis simplement bonjour. Hajime nous emmena donc au lycée, au bout d'une vingtaine de minute de voiture, ils nous déposa, on sortit de la voiture après lui avoir dit au revoir. Au loin je vis Kyosuke qui m'attendais, je m'avancais donc vers lui :

- Bonjour Kyo

- Salut Rose ! Alors : bonne vacances ? Alors que je lui répondais, je vis mon frère filer à toute allure vers l'intérieur de l'école en évitant de se faire repérer par ses groupies.

- Oui plutôt bonne même, et toi ? Nous discutions pendant que nous marchions en direction du bâtiment principal, je voyais en arrière plan et entendais les groupies de Ryuji qui le cherchais comme si leur vie en dépendait. - Moi aussi, même si j'ai pris des cours particuliers..., souffla-t-il Nous entrâmes dans notre classe après être passés à nos casiers.

- C'est parce que tes résultats sont en baisse, et puis c'est bien les cours particuliers je trouve. Je me mis à dire ça parce que la plus part du temps c'était des membres du clan qui me donnais des cours mon grand-père ainsi que mes parents avais insisté sur un point c'est d'avoir un instructions bien complète. Chaque fois que nous avions une difficulté scolaire même si j'habitais encore chez mon oncle et ma tante, mes parents envoyais un membre du clan me donner des cours mais cela n'a été que rare. Arrivé en classe, je retrouvais mon frère qui avais fais comme il avait pu pour éviter, les filles qui c'étaient autoproclamé ses "fans" mais manque de chance il y'en avais une ribambelle.

- Merci la solidarité... Ryuji semblait peiné mais je ne savais pas pourquoi. Je ne pensais pas à mal quand je lui ai dit cela, enfin passons, j'étais inquiet du comportement de mon frère, il était plus calme que d'habitude et me semblais pâle, j'espérais que je ne sois pas une crise d'hémoptysie, lui qui faisait rarement des crises, et je n'avais aucune idée de comment les siennes survenait.

Une élève entra. Je ne me rappelais plus de son nom mais j'avais quelque fois vu Ryuji avec elle. Elle s'installa à sa place et sortit ses affaires avant que notre professeur entra à son tour pour commencer le cours.

Je commençais à prendre des notes comme je le faisais a mon habitude, et surveillais de temps en temps Kyosuke pour voir s'il allais s'endormir en cours comme a son habitude. Je jetais quelque coup d'oeil a mon frère voir si tout allait bien. Kyosuke prenait distraitement quelque note alors que Ryuji avaitt reprit sa mine habituelle. Je fus soulager de le voir plus en forme qu'hier, je me remis donc à prendre des notes me disant que tout allais bien se passer dans la journée. Les quelque première heure de cours passèrent plutôt rapidement.

A l'heure du déjeuner, je me levais et étira mes muscles avant de sortir mon repas. Ryuji sortit de la classe en esquivant ses "fans". Je le regardais sortir de la classe en soupirant, le pauvre pensais-je, je retournais ensuite a mon repas, Kyosuke avais coller sa table a la mienne pour qu'on puisse déjeuner ensemble.

A la fin de notre pause, peu avant l'arrivée de notre professeur, Ryuji entra dans la salle. Il était accompagnée le la jeune fille que j'avais quelque fois aperçu avec lui (bien que ce fût rare) et son nom me revint tête : Irene. Elle entra avant lui en tenant quelque chose dans un sac en plastique.

Je me demandais ce qui avais bien pu se passer, je regardais mon frère lorsqu'il entra avec elle dans la classe et mon attention se porta sur le sac qu'elle tenais en mains.

J'avais vu Ryuji avec le matin même et je compris qu'il lui avait offert quelque chose. Les groupies la fusillèrent du regard, pas à cause du sac, mais parce que Ryuji l'avait laissé passer.

Je me demandais de quoi il pouvais s'agir, le fait qu'il offre quelque chose à une fille signifiait qu'elle avais gagné son attention chose qui était rare car jusqu'à maintenant je n'avais jamais mon frère s'intéresser au relation amoureuse, ni même amicale avec une fille de sa classe.

Irene s'installa et par jalousie, une autres filles de ma classe attrapa fermement le sac en plastique: -- Qu'avons nous là ? demanda-t-elle à haute voix.

- Rend-le moi...

- Oh...c'est presque mignon, il y a plusieurs petites choses emballées...comme...ceci, ria-t-elle en déchirant sans vergogne l'emballage de quelque chose. Ryuji se leva et agrippa son bras : - lâche-ça immédiatement.

Je regardais la scène, poussa un soupire en voyant la pauvre Irène se faire attaquer de toute part par c'est saloperie de poules qui piallais depuis ce matin. Je lançais un regard frère, qui c'etais empressée de réagir, je souriais en voyant que la poule allais moins faire la fière en se faisant engueuler par celui qu'elle considérait comme un prince.

- Ryun..., commença celle-ci

- Je t'ai demandé de lâcher ça. Elle reposa le sac à terre alors que Ryuji tenait toujours son bras. Toutes ses "fans" avaient cessés de respirer et observait la scène comme de mauvais paparazzi.

Je savais qu'il pouvais se montrer très froid quand quelque chose ne lui plaisait pas, en voilà la preuve, je regardais la scène d'un oeil, esquissant un sourire. Je détourna mon regard une fois la scène finis, mais même Kyosuke ne pensais pas vraiment à discuter en vue de ce qui venais de ce passer. Le professeur rentra en classe découvrant le silence, qu'il rôdait a l'intérieur.

Il resta quelque peu étonné par le came ambiant de la pièce. Mais la salle était aussi silencieuse que tendue. Irene ne savait plus ou se mettre, sans doute mal à l'aise du comportement des filles et de mon frère. Je pris l'initiative à a fin du cours d'essayer de la mettre à l'aise. Je lui expliquais qu'il avais agis comme ça parce qu'il avait été irrité par la fille de toute a l'heure, et qu'en rien, le problème venais d'elle.

- Merci..., dit-elle tout bas. Il me sembla que quelque chose encore la tracassait, ou qu'il lui fallait du temps pour s'en remettre, ce que je pouvais comprendre puisque ce fut surement la première fois que Ryuji se montra si autoritaire.

- Tu sais ça lui arrivé rarement a Ryuji de s'énerver comme ça alors je comprend que ça puisse surprendre. Ne t'inquiète pas tu n'a pas à t'en faire ça va passer.

- Oui ? Surement en fait... merci. Elle se leva, me salua, ramassa ses affaires et sortit de la salle alors que Ryuji approchait. - Tu ou je l'ai fais fuir ? demanda Ryuji.

- Eh bien là, je me demande si c'est pas nous deux Je regardais mon frère avec un air assez désolé me demandant si le fait que je l'ai rassure lui ai peut-être fait peur.

Ryuji passa un soupir en sortant de la salle.

- Ryuji, je suis désolé. Je pris en vitesse mes affaires, pour le suivre, Kyosuke étant déjà partit a son club de sport, je n'eu pas à l'attendre. Nous partimes chez nous mon frère et moi. Hajime était venu nous chercher. Mon frère ne m'adressa pas la parole du trajet, a cause de ce qui venais de ce passer, j'évitais également de l'énerver en essayant de m'excuser encore une fois.

J'avais l'impression d'avoir pousser Irene à s'en aller ce qui me mettais mal même si Ryuji n'était pas très bavard en voiture ce qui me rassurait sur son silence. Nous allames dans nos chambres.

J'étais tracasser par ce qui venais de se passer, je soupirais en entrant dans ma chambre, je n'avais pas eu de mauvaise intention mais pourtant j'avais l'impression d'avoir tout raté.

Peut-être avait-elle pensé à quelque chose mais je me sentais coupable, je peinais à me concentrer sur mes devoirs.

- Ah ... Mes soupire intempestifs recommençait, au bout d'une heure a essayer de me concentrer sur mes devoirs , je me mis à décrocher. Laissais en plan mes affaires sur mon bureau et regardais par ma fenêtre. Ce n'est qu'en me redressant pour l'atteindre que je remarquais la présence de Kazuma. Je sursautais en le voyant et il ria doucement :

- Je vous ai fais peur mademoiselle ?

Je souris nerveusement en me tournant vers lui : - Un petit peu, bonsoir Kazu-chan.

- Bonsoir mademoiselle.

Un sourire doux s'affichait sur mon visage, tandis que je le regardais, avec lui même mes angoisse les plus terribles disparaissait.


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