Chapitre 16 - Eclat
C'est au petit matin, dû à la lumière du soleil qui pénétrait dans ma chambre que je me mis alors a ouvrir lentement les yeux et me réveiller. Je mis du temps avant de sortir de mon lit. J'avais oublié de fermer mes volets et il était bien tôt. J'allais les refermer pour tenter de me rendormir. Chose qui marcha contre toute attente et je me levais finalement quelques heures plus tard.
Je n'avais pas à me presser étant donné que les cours ne reprenais que dans une semaine, j'avais donc tout mon temps pour me préparer et petit déjeuner, d'ailleurs mon frère qui était du genre matinal n'avais pas l'air d'être encore réveiller puisque je déjeunais seule ce matin là. Nous étions rester éveiller longtemps et les souvenirs agréables de la veille me firent sourire. La bague de Sorata, était toujours a mon annulaire , je m'étais mis à fixer joyeusement ma main, je n'avais pas fais attention a grand chose ce soir là, ni a "lui" d'ailleurs dont je ne me préoccupais pas, je l'avais rayé de mon existence, le cadeau qu'il m'offrit ce soir-là, je l'avais accepté par politesse, mais une fois rentré n'avais pas daigné l'ouvrir et l'avais rangé négligemment dans un placard.
J'avais été si heureuse par la bague de Sorata que j'en avais oublié son cadeau. J'etais distraite dans ma rêverie en voyant Ryuji entrer. Je saluais mon frère quand je le vis arriver, sans trop prêter attention à ce qu'il faisait. Je n'avais pas prévu de voir Sorata aujourd'hui, je n'avais pas penser à lui demander, mais je voulais toute de même sortir a l'extérieur de la résidence seule pour une fois. Je me précipitais dans ma chambre pour enfiler une simple robe, prendre mon sac avec mes effet personnel et enfin sortir me balader, j'avais dans l'idée de rendre visite à Yuna et Hiroto, c'était assez loins de là où nous habitions mais je savais que je pouvais me rendre en bus pour allez chez eux, l'idée de prévenir Kai ou bien mes parents, m'étais sortit de la tête. J'arrivais chez eux et ma tante m'accueillir chaleureusement et mon oncle suivit son entrain.
À part s'appeler de temps en temps cela faisait depuis mon départ qu'on ne s'était pas vu, je partageais leur enthousiasme, leur racontant ce qu'il c'était passer depuis la dernière que je ne l'ai avais vu, de Ryuji et ses groopies, de Sorata, et de mes parents, durant mes discussions et a aucun moment le nom de Kazuma arriva sur mes lèvres, chose qui interpela ma tante, car je parlais grandement de lui avant. Elle comprit que Sorata comptais plus pour moi que lui et ne me dit rien cependant. Je passais la journée entière chez eux, a discuter de chose et d'autre, sous le coup de l'excitation je ne pris même pas la peine de regarder mon portable qui d'ailleurs devais être décharger pour vérifier si l'on avait essayé de me joindre.
Aussi, lorsque le portable de Yuna sonna, je ne m'étonnais paset elle s'absenta quelques instants avant de revenir vers nous : - Rose, tes parents ne savent pas que tu es ici ?
Je sortit de ma discussion avec mon oncle, levais la yeux vers elle et mis quelque minutes avant de réaliser mon erreur, je la regardais un peu gêné par la situation : - Non, j'ai pas penser a les prévenir, je suis sortit en toute hâte, alors ça m'est sortie de la tête. Je rigolais nerveusement, en lui répondant.
Elle reprit le téléphone : - Oui elle est ici, elle va bien.
La voix que j'entendais faiblement dans le combiné, me faisait dire que c'était ma mère qu'elle avait au bout du fil, d'après moi mon père, n'aurais pas vraiment pris la peine de téléphoner. Maman semblait inquiète et était rassurée de me savoir en sécurité. Il est vrai que je n'avais pas vraiment penser a la réaction qu'elle pouvais avoir, j'avais l'habitude d'erer un peu comme je voulais en général chez les Akairo alors la question ne m'étais même pas venu à l'esprit. Depuis quelque temps j'étais sur un petit nuages alors j'avais relâcher ma vigilance, dans ses moments mes parents "lui" auraient demandé d'aller immédiatement me chercher où plutôt "il" aurais du être à mes côtés.
Après quelques minutes, une voiture s'arrêta devant la maison, maman, papa et Kai en sortirent. En entrant, maman me prit dans ses bras et papa la rejoint après m'avoir fait une remontrance. Je m'excusais auprès de mes parents et Kai, pour les avoir inquiétez comme cela, nous nous tenions dans le halle de la maison, Kai c'était mis en retrait, mon père discutais avec Hiroto avec qui il avais toujours entretenue de bonne relation, ma mère et Yuna firent de même.
Après leur inquiétude passée, nous ne restâmes que quelques minutes avec Yuna et Hiroto avant notre départ. Je les saluais et eut droit à des remontrances sévère une fois dans la voiture. Maman et papa me disaient a quel point j'avais été inconsciente de partir sans prévenir personne alors même que Kai devait me protéger, qu'après avoir remué toute la résidence je restais introuvable, que même les Dotaï avait commencé à me chercher et plus encore (car c'est ce qui me peinait le plus) : je les avais tous inquiété. Je ne pouvais rien redire à cela, j'était entièrement responsable de ce qui c'était passé et de l'inquiétude que je leur avais provoqué. Durant tout le long du trajet jusqu'à la résidence, je ne dis pas un mot, qu'est-ce que j'aurais à dire de plus de toute façon. Mon père avais déployer la plus part de ses connaissance pour partir à ma recherche, sans savoir où chercher.
Aussi, j'appris que Kai n'était plus mon garde du corps puisque je n'avais pas assez confiance en lui pour lui dire où j'allais. Il fallait que quelqu'un le remplace comme il l'avait remplacé. Hajime avait bien du travail, il était hors de question que Kazuma s'occupe à nouveau de ce rôle, ils pensèrent à Mahiru mais ses cours l'empêchait d'être constamment à la résidence. Aussi, lorsqu'il me parlèrent d'un dénommé Yoshitake Renjiro, je fus interpellé par la nouveauté que provoquait son nom. Il ne me disait rien, je ne l'avais jamais croisé et ne savais pas qui il était. Lorsque nous rentrâmes, il nous attendait sous le porche. Je ne l'avais jamais croiser, à juste titre car il travaillait sous la surveillance de Kai dans la branche administrative.
A vrai dire je ne connaissais pas encore tout les membres du clan, mais en général j'était informé quand un nouveau entrais dans le clan pour ne pas être trop dépayser. J'observais cet homme de la tête au pied, il devais mesurer au moins dans les 1m85, portait un costume noir et une chemise bleu les premier boutons étant déboutonner, un percing a l'arcade sourcilière. Ses cheveux court était en bataille de couleur bleu océan, ses yeux de couleur noir était perçant et menaçant. Je jetais un coup d'oeil à mon père qui me confirmais mon regard en hochant la tête, c'est seulement après que je saluais ce qui semblais être mon nouveau garde du corps.
Il m'adressa un sourire aimable qui dénotait complètement avec son attitude, ses yeux se fermaient entièrement et une fossettes apparaissait sur l'une de ses joues, il tendit sa main vers moi. Je regardais un instant sa main avant de la serrer comme pour aprouver sa fonction auprès de moi, et en somme je n'avais pas vraiment le choix. Comme il le faisait (Kai ne pouvait pas étant charger de veiller sur mon frère en même temps) il entra un instant dans ma chambre avant de me demander si il devait ou non rester. Je lui précisais qu'il était sensé restée avec moi en toute circonstance mais pour cette fois lui demandais de se retirer le temps que je me change et de revenir 20 minutes plus tard. Une fois cela fait et changer en une tenue plus convenable, je m'assis sur une chaise en attendant son retour.
Lorsqu'il entra, je pus en apprendre plus sur lui. Il avait intégrer le clan depuis quatre ans et demis maintenant, avais le même âge que Kai et Kazuma, se servais plus spécifiquement d'armes a feu que d'arme blanche. Il venais de la région d'Hokkaido et avait fait des études concernant le droit de la propriété intellectuelle, étais polyglotte et c'est pour raison familiale et économique qu'il avais déménager dans cet ville, jusqu'à a avoir entendu parler du clan dans lequel il a demandé à s'engager. Enfin, dans lequel on l'avait demandé plus précisémment. J'étais contente de pouvoir rencontrer d'autre personnes du clan. Ça changeais de d'habitude, il était certe sympathique mais je savais qu'il me faudrait quelques temps avant de m'habituer à sa présence. J'avais changé 2 fois de garde du corps, jamais cela n'était arriver a un héritier auparavant , certaine personne émanait des rumeur comme quoi j'était capricieuse.
Je reçus un message de Sorata. Il était heureux de me savoir en sécurité. Je lui répondu aussitôt en m'excusant de ne pas l'avoir prévenir et de l'avoir inquiétez lui et son clan. Le lendemain, tout le monde avait oublié cette histoire. Lors de la reprise des cours, la semaine suivante, j'allais vers le lycée avec Ryuji. On commençais par d'économie ce matin, on se pressa d'aller en classe où j'avais retrouver Kyosuke et mon frère avais retrouvé Irène. Les filles recommençaient à piailler autour de Ryuji. Les quelque piaillement continuais malgré la présence de notre professeur, plus bas cette fois-ci. Kyosuke lui sentais déjà la fatigue lui monté au nez, je n'était pas vraiment dans le cours malgré le fait que je prenais quelque notes.
A la fin de notre cours, nous rangeâmes nos affaires et sortirent de classe. Je sortit en vitesse de la classe après avoir saluer Kyosuke, pour rejoindre la voiture d'Hajime, prévenant mon frère que je partais en première, et que je préviendrais Hajime si jamais il voulais rester un peu plus au lycée. Il ne comprit pas ma précipitation et m'informa qu'il avait prévenu Hajime la veille de rentrer sans lui. J'acquiesça en entendant sa réponse et rejoignit Hajime dans la voiture, je n'étais pas vraiment d'humeur de rester au lycée plus longtemps, certainement la fatigue. C'est en a peine quelques minutes que la voiture arrivait à la résidence, j'avais l'impression que le temps était décaler. J'avais l'impression d'être au ralenti dans un monde trop rapide pour moi.
Je sortit lentement dans la voiture, la nausée s'emparait de moi, j'avançais a peine de quelque mètres, tant j'avais l'impression de faire des efforts considérables. Hajime me guida jusqu'à l'infirmerie. Je me retrouvais à nouveau en compagnie de Saki. ce n'est pas que je ne l'aimais pas, mais je la voyais trop souvent. Je passais beaucoup de temps à l'infirmerie. Comme si j'étais atteinte d'un cancer, j'avais l'impression d'être en chimiothérapie a chaque fois que je me retrouvais là-bas. Je remerciais Hajime et fixais Saki le regard vaseux. Elle trouva de la température haute et une toux qui montait. J'avais sans doute attrapé froid alors elle m'envoya au lit.
Je restait couché dans ma chambre et finis par m'endormir, j'entendis quelqu'un entré dans ma chambre, Renjiro avait été prévenue de mon état et c'était empressé de venir à mon chevet. Lorsque je me réveillais, j'étais pourtant seule. J'avais la gorge sèche et voulu sortir. Renjiro était derrière la porte mais n'était pas seul. Il attendait avec lui, ils discutaient et mon arrivée les coupa.
- Comment vous sentez-vous mademoiselle ? demanda mon garde du corps.
C'est en ouvrant la porte que je les remarquais entrain de discuter , je "le" saluais et pivotais pour donner une réponse à Renjiro : - Je voulais aller me chercher une bouteille d'eau, j'ai la gorge sèche mais je pense qu'en dormant encore un peu ça ira , merci Renjiro. - Je vous apporte une bouteille. Renjiro se leva et je restais quelque seconde dans le couloir. Je le regardais et il posa également son regard dans le miens. Il semblait vouloir me dire quelque chose mais il me salua simplement et partit dans la direction opposée. - Je te remercie Je n'avais pas vraiment oser lui parler moi non plus, je ne l'avais pas retenue, c'est après l'avoir regarder s'éloigner que je retournais dans ma chambre, attendant que Renjiro me rapporte une bouteille.
Lorsque Renjiro revint, je lui demandais de rester dans ma chambre. Nous avions alors pu discuter. Ça m'aidait a penser à autre chose, mais maintenant que je l'avais revu, je venais a penser que cela faisait longtemps que je n'avais eux contact avec "lui", je n'arrivais pas à m'autoriser à lui reparler, l'appeler ni par son prénom ou ce surnom, je continuais de rester en retrais le saluant de loins poliment.
Je ne m'étais pas autorisé à lui parler. Pour moi c'était encore un signe de maturité et peut-être que maintenant il cesserait de me voir come une enfant.
Je ne me permettais que des bonjour/bonsoir a son égard ou salutation muette , la distance que j'avais créé entre lui et moi, me faisait croire que j'avais évolué et que j'était devenue une adulte , mais j'avais tort. Un sentiment amère, m'envahit alors a ce moment là, alors que je sentais ma poitrine se serrer, pourquoi est-ce cela m'arrivais maintenant, alors que j'avais ravaler mes sentiments pour lui, pour ne pas souffrir de sa relation avec elle, mais dans cette bulle de verre dans laquelle j'avais enfouis tout cela, un éclat c'était formé. Je n'en voulais pas de ce sentiments, son amertume me broyais de l'intérieur, j'empoignais le collier autour de mon cou, que je brisais violement, ce qui me fit une marque rouge autour de ma gorge.
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