Chapitre 19 - Désordre fraternel
Je me tournais vers Sorata. Il avait une tel confiance à cet instant. Il semblait vraiment sur de lui et en était vraiment beau.
- Sorata...puisque j'y pense...je n'ai jamais vu ta mère.
- Ma mère est morte. C'est pour ça qu'elle n'est pas là.
- Je suis désolée...
Ca va, ne t'en fais pas.
Il ne m'avais jamais parler de cela jusqu'à maintenant, peut-être ne voulait-il pas aborder le sujet, trop douloureux. Mais la manière dont il en parlais me paraissait un peu désinvolte, comme si cela ne l'affectait pas.
Pourtant j'avais vu une lueur dans ses yeux. Surement la plus sincère de toute celle que j'avais vu dans son regard. Il en était profondément triste.
- Comment vas-ton frère ?
- Bien, merci.
- Il est assez occupé par la musique et il sort pas mal avec des amies en ce moment, donc on a plus trop le temps de se voir, Papa a complètement abandonné l'idée qu'il lui succède, a force d'avoir cet attitude, il a du se lassé. Je regardais les alentours de ses appartements, qui était assez grands.
- Je comprends. Je voudrai pas non plus d'un homme qui ne s'intéresse pas à notre famille dans nos rangs. Mais ça fait de toi l'héritière de ta famille ?
- En fait Papa ne l'a pas préciser officiellement mais j'imagine qu'il compte le faire dans pas longtemps.
- Alors tout vas bien pour toi. Tu as ce que tu voulais. Et nous officialisons enfin la fusion de nos deux familles.
- Oui c'est vrai ... Bizarrement la manière dont il me l'avais évoqué m'avais fais un drôle d'effet. Comme si j'avais forcer la main pour venir à bout de mon idée, ce n'était pas totalement faux au final.
- J'y pense, tu as mangé ?
- Oui j'ai manger rapidement avant de venir. Je n'avais pas beaucoup manger au dîner, étant donné que je ne voulais pas rater mon bus, je m'étais empressée de manger un plateau repas plutôt maigre pour ensuite partir en toute hâte.
- Tant mieux. Il y a quelque chose que tu veux voir ou faire ?
- Je sais pas trop, tu a quelque chose a me proposer ?
_Bof... pas trop non...
Il n'avais pas l'air très enthousiaste, je l'aurais trouvé plus entreprenant auparavant, comme si ma présence le dérangeais.
- Heu... Tout compte fais j'aimerais bien aller voir ta bibliothèque, tu m'en parlais l'autre jours et je voulais voir quel genre de livre s'y trouvais J'avais comme a mon habitude essayer de noyer le poisson.
- Suis-moi. Son regard était fuyant, je compris qu'il devait être préoccupé.
- O-Oui... Durant le trajet jusqu'à la bibliothèque, j'avais tenté de lui prendre la main, ou de marcher à ses côtés, mais il avançais au pas de course sans m'adresser un seul regard. Je sentais qu'un faussé se créais entre nous comme celui que j'avais créé avec Kazuma il y'a un an , mon coeur se mit a ses serrer.
Il poussa finalement une porte au bout du couloir de l'étage et j'arrivais sur une petite pièce avec des livres sur tous les murs.
Elle n'était pas aussi grande que la nôtre, mais vu ce dont il m'avais parlé, il possédais des ouvrages assez rare, que peu de personne possédait. J'en avais complétement oublié Sorata et avais des étoiles dans les yeux : - Wow ! Je passais de ranger en ranger afin d'y inspecter les livres.
Tout un rayon sur le mental avait attiré mon attention. Sorata m'en avait parlé tant de fois.
Dès qu'il en parlait, il avait un regard et un sourire qui me mettais mal à l'aise. Son comportement parfois changeant quand j'essayais d'en discuter avec lui me faisait avoir des sueurs froides. Je croyais que son attitude possessive me faisait pourtant perdre pied. Il me disait que sa jalousie était sa façon d'aimer. Mais au fond de moi, sa jalousie me faisait peur.
-Tu as déjà lu ceux-là, sourit Sorata en passant sa main sur quatre livre.
- Oui, tu m'as aidé à les comprendre.
- Je suis content que tu t’intéresses à ce domaine.
- Je suis contente que tu sois content. Je me rappelle de ces mots. Je me sens maintenant bête d'avoir été si aveuglée.
M'aider à les comprendre, comme il le précisais, mais en vérité ce sujet m'avais toujours mis à mal, les ouvrages qu'il m'avais présenté, le faisait prendre conscience de l'emprise qu'il avais sur moi et que je ne pouvais m'échapper. L'ambiance dans la bibliothèque était devenu pesante, je voulais sortir d'ici et être seule sans lui, comme pour reprendre mes esprit.
- Comment été ta journée ? Tes cours je veux dire ? L'autre a essayé de t'approcher ?
- Non...rassure-toi, Kyosuke n'était pas là aujourd'hui.
L'autre... Le fait qu'il parle de lui comme cela, ne me plaisait pas, Kyosuke était mon meilleur amis depuis maintenant plus d'un an et demie, et avais toujours été là dans les bons comme dans les mauvais moments. Il avais déjà dit cela de lui auparavant et nous nous étions fortement disputé à ce moment là. Mais maintenant je n'arrivais plus à rancherir sur quoi que ce soit. Je n'osais même pas parler de Kazuma, je savais que cela le mettrais encore plus en colère, étant donné que j'avais passer du temps avec lui depuis que nous nous étions "réconcilier", mais je me sentais encore distante avec lui, comme pour éviter de casser de nouveau ce petit bout de relation que j'avais de nouveau reliée avec lui.
Je lui parlais de mon garde du corps sans qu'il n'en soit jaloux et j'en venais à lui parler de mon frère bien plus que je le pensais. En y repensant, c'était sans doute une expression de liberté. Je savais qu'il ne serait pas jaloux si je lui parlais d'eux.
C'était les deux seul sujet de conversation que je pouvais avoir avec lui, dès que j'essayais de parler d'autre chose ou de quelq'un d'autre, il se mettais à pester, ou bien me regarder de travers. La semaine qui suivit, mon frère manqua encore une soirée. Il prévenait simplement qu'il ne "restait pas dormir". Ma mère commençait à s'inquiéter de le voir si souvent s'absenter alors que ça agaçait mon père. Le soir suivant, maman le privait de sortie, plus par inquiétude que par punition et mon père se joint à elle.
Je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait, nous ne communiquions plus vraiment, de simple bonjour et bonsoir, que ce soit a l'école comme a la maison, une certaine tension régnait, quand il était là. C'est au bout de ses multiples absences et fugues que mon père avait décidé d'arrêter de placer tout espoir sur lui concernant la succession du clan, d'où le fait que cette place me soit revenue.
En sommes, tout ce que je savais sur Ryuji était répété à Sorata. Sauf un soir. Quelques mois après cet évènement, j'étais resté travaillé un peu plus longtemps avec une camarade de classe. En sortant, Ryuji m'attendais, il courut vers moi :
- Tu sais ou est Irene ?
- En salle de musique ?
- Ca fait une heure que je l'y attends. Elle ne réponds pas quand je l'appelle.
- C'est bizarre pourtant a la fin des cours je l'ai vu sortir de la classe et se diriger vers là-bas. C'est pas son genre de te poser un lapin. Je pris mon téléphone et me mis également à l'appeler mais aucune réponse de sa part, pareil en ce qui concernait les SMS. - Tu pense pas qu'elle pourrait être rentré chez elle ? Peut-être qu'elle a reçu une nouvelle, qui a fait qu'elle n'a pas pus venir. Je me tournais les méninges pour moi-même trouver des réponses au questionnement de mon frère, je m'était rapprocher d'Irène également et nous étions devenu amie.
Une voiture arriva nous chercher. Kazuma était au volant.
- Kazuma ? Hajime a eu un empêchement ?
- Il est en mission avec l'oyabun, mademoiselle.
- Kazuma...je...je doispasser récupérer un devoir chez un ami...je vous rejoins à la résidence.
- Je vous y amène monsieur, je ne dis pas vous perdre de vue. Mon frère et moi montions en voiture. Il donna l'adresse d'Irene et la voiture démarra.
Je comprenais la nervosité de mon frère, moi même j'étais quelque peu anxieuse a ce sujet. Nous espérions que rien ne lui sois arrivé, au bout d'une bon quart d'heure, Kazuma arrivais à l'adresse que mon frère lui avais indiqué. Le regard de mon frère est mort d'inquiétude, et serrait ses mains, jusqu'à se les écorchés.
- Ryuji... Tes mains... dis-je en posant ma main sur les siennes pour qu'il arrête de se faire du mal, il était exactement dans le même état que moi lors de mes crises.
- Ca va, merci... Il sortit de la voiture, alla quelques maisons plus loin chez Irene et revint dans la voiture, téléphone à l'oreille.
- Quelque chose vous inquiète ?
- Je devais retrouver Irene en salle de musique mais elle n'est pas venue et elle n'es pas chez elle. Elle était là aujourd'hui, elle est sortie de cours avant nous et depuis elle ne réponds plus.
Je réfléchissais à toute supposition possible, mais Irène nous avais dit qu'elle n'aimais jamais faire de détour pour rentrer chez elle, alors ça ne collais pas.
- Tu pense à quelque chose ? Me demandais mon frère inquiet J'espérais que mon instinct se trompe, et me mis à regarder en direction de Kazuma : - Kazuma... c'est quoi le but de la mission de Papa et Hajime ?
- Je n'en sais pas plus mademoiselle.
- Est-ce qu'avant de rentrer tu pourrais retourner à l'école ?
- Certainement monsieur. On reprit la direction de l'établissement. Ryuji courut jusqu' son casier dans l'attente qu'Irene l'ai prévenu puis alla vers le sien. La mine sévère, il retourna en voiture. Il s'installa à l'avant en serrant une note entre ses doigts.
- Kazuma ? ramène ma soeur à la résidence et emmène moi à l'endroit ou tu penses que l'oyabun mènerait ses ennemis.
- Qu'est-ce qui ce passe ? S'il lui ai arrivé quelque chose, a cause de Papa, je suis dans l'obligation de venir ! Hors de question que je reste à la maison a t'attendre ! Et je te laisse pas le choix Ryuji ! Mon regard se portais alors sur Kazuma a qui je n'adressais qu'un regard pour lui confirmer que j'allais les accompagner tout les deux, une aura menaçante émanait de mon corps, semblable à celle de mon père. Le regard de mon frère s'écarquillais alors et il me pris par le col de ma chemise : - PUTAIN ROSE !! C'EST PAS UN JEU !!
- Monsieur, tenta Kazuma pour apaiser les tensions.
- Reste en dehors de cette histoire. m'adressa Ryuji avant de se replacer face à la route.
- Tu pense vraiment que je dirais ça sans connaissance de cause ?! J'aggripais violement sa main et me mis à la serrer de toute mes forces.
- Lâche moi tout de suite Ryuji Nokuro, ne me force pas à être violente avec toi, je n'en ai aucunement envie. Mes pupilles était entrain de se dilater, le regard que lançais a mon frère a ce moment là était semblable à une pulsion dévastatrice.
- Mademoiselle ca suffit ! Ryuji sourit, un sourire semblable au miens. Il se retourna encore et libéra sa main avec une facilité déconcertante.
- Tu rentre à la résidence. Conseilla-t-il menaçant en épellant chaque mot et chaque syllabe. Kazuma stoppa la voiture et verouilla les portes.
- Je ne démarre pas tant que vous vos comportez de cette manière.
Mon regard était toujours le même, fixé sur le satané sourire qu'il arborait sur son visage.
- Tu crois que tu me fait peur avec tes menaces a deux balles ?
- Et toi alors tu t'es pas regardé, arrête de vouloir jouer la grande soeur protectrice quand ça t'arrange
- Et c'est quoi ton numéro de "ramène ma soeur a la résidence" tu me pense trop frêle ? Joue pas le petit frère qui s'inquiète pour moi.
- Reste en dehors de cette histoire ! Un point c'est tout ! Arrête de vouloir à tout prix t'imiscer partout pour prouver que tu peux reprendre la famille !
- CA SUFFIT. Vous avez quel âge tous les deux ?
- Kazuma. On y va. Dis-je en détournant le regard de mon frère pour replacer ma chemise et fixer le rétroviseur.
- Non. Je ne démarre pas tant que vous agissez tous le deux comme des enfants de 3 ans.
- Une innocente est en danger. Coupa Ryuji en se retournant encore une fois face à la route.
- C'est courant dans le milieu. Ça ne me fera pas démarrer.
- Je n'ai aucun ordre de recevoir de toi, j'irais où bon me semble que ça te plaise ou non Je continuais de dévisager mon frère, tout en lui adressant la parole.
- Dit moi Kazuma, notre code d'honneur indique bien que les civil n'ont pas à être là cibles de nos agissements, alors si nous enfreignons cette règles, c'est un châtiment de tailles qui nous attend. En plus de cela si tu ne veux pas être jugé pour non assistance à personne en danger et négligence tu ferais mieux de te dépêcher de démarrer.
- Ce n'est pas mon affaire mademoiselle. Pardon si je me montre grossier mais je ne bougerait pas. Ryuji frappa le tableau de bords. Il se tourna encore une fois vers moi :
- Cesse de faire la gamine capricieuse une fois dans ta vie !
- Je ne rentrerais pas à la résidence, tu aura beau me hurler dessus je ne bougerais pas d'ici ! Et toi alors comme si tu n'agissait pas comme un enfant ?! Arrête de vouloir tout régler par toi même et apprend à te reposer sur les d'autre !
Je lançais un regard a mon frère, lui faisant comprendre que j'était décider à rester un point c'est tout. Son esprit se brisais alors et il me mis un coup de poing au visage :
- FERME LÀ !!
Je me tenais le visage, le nez en sang alors que mon regard était aussi énervé que lui :
- Tu veux jouer à ça ? Amène toi connard !
M'aggripant a sa chemise pour moi même lui coller une bonne droite, il ne l'avais pas voler celle là.
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