Chapitre 23 - Malencontreux accident

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M'asseyant sur un fauteuil en face de lui, mon regard c'était mis a le fixé, ses cheveux écarlate était mal arrangé et son visage était sans dessus dessous. Lui qui était si imbus de lui même et arrogant, je n'aurais jamais pensé que l'annonce dont je lui avais fait part le mettrait si mal en point.

En tout cas la manière dont il c'était comporté durant l'année et demie voir même les deux ans que nous avions passé ensemble, ne me l'avais jamais montré dans ce jour là. J'écoutais alors ses paroles, que j'avais pour autant du mal a trouver sincère, l'état dans lequel il se trouvais me faisait pitié.

Un soupire s'extirpais alors de ma bouche en entendant sa dernière phrase, qui mit alors un point de non retour à ce que j'allais lui dire, mon père en serait témoin :

- La raison est simple, Sorata, pendant plus d'une année et demie, tu n'a fait de cesse de me rabaisser devant les membres de mon clan; t'a jalousie m'a empêcher de voir ma famille et mes proches; la seule chose que tu voulais c'était bien paraître au yeux de ton père et du miens, en claire tu m'a utilisé et tu n'a jamais eu de mots ou gestes tendre ou même réconfortant a mon égard à part quand tu sentait que j'allais t'échapper.

Sorata acquiesca, le regard encore bas, il bredouilla une réponse, s'excusa de nombreuses fois de n'avoir pas été là pour moi, de m'avoir donné l'impression d'être jaloux et non attentif à mes attentes, réitéra sa question, pouvons nous rester ami ?

Je posais alors un temps de pause en l'entendant réitérer sa question, que devais-je réponse si en tant que fiancé il n'avais été présent à mes côté quand sera-t-il en tant qu'amis ? Devais-je prendre le risque de rester à son contact pour qu'au final je me retrouve dans la même situation qu'aujourd'hui ? Je relevais alors les yeux, ne quittant pas son regard, pris une grand inspiration pour enfin lui répondre sans détour :

- Je ne sais pas, je ne pense pas que ce soit le mieux qu'on reste amis ... Je n'arrive plus à te faire confiance.

Il avait eu beau s'excuser et être le plus désolé possible et était bien pour la première fois sincère, je ne voulais pas retenter une quelquonque relation. Même si celle-ci revenais a être amicale et alors resombrer dans ma dépression.

Sorata acquiesça. Il detourna son regard et sembla retenir quelque larme.

- Je...c'est peut-être pas le mieux que je puisse te dire maintenant...mais, si tu changes d'avis...je serai là...Excusez-moi. Sorata quitta le bureau de mon père.

Mon coeur eu un petit moment de tresaillement a ce moment là comme si je voulais le retenir, mais m'arrêtais dans mon geste. Il ne restaient plus que mon père et moi-même dans le petit salon, où je restais assise sans rien dire, un peu peiné que mon honnêteté ais été un trop gros choque pour mon ex-fiancé. Mon regard fixais alors un point invisible, me demandant alors si tout ce que j'avais entrepris jusqu'à maintenant avait été une bonne chose, pour moi d'un certain point il l'était mais qu'en était-il des autres, approuvait-ils ma décision ?

Et que dirait-on de la mademoiselle qui était seule maintenant ? C'est la tête légèrement baisser, que je sortit du petit salon, remerciant faiblement mon père, la tête pensive sur le jugement qu'allait pouvoir émettre mon entourage, sur ma rupture avec Sorata, et l'alliance que je venais de rompre, pour ne pas sombrer dans ma folie dépressive qui me dévorait depuis un ans et demie. Je me réfugiais dans ma chambre. Pensive, je ne savais pas comment agir ou si j'avais bien fais. J'avais envie de retrouver Sorata et de le prendre dans mes bras mais mon corps refusait tout mouvement.

Recroquevillé dans mon lit, je n'arrivais pas à bouger enrouler dans ma couverture, ne voulant plus sortir de l'endroit où je me trouvais. Mon corps et mon esprit était en contradiction totale, et une épice amère me remplissait alors le corps. Renjiro revint à mes côtés. Il lança une discussion quelconque pour me changer les idées et j'aimais son aide. Je répondais avec le plus d'entrain possible et je souris après quelque minutes. Je devais me récessire et ne pas replonger dans cette dépression qui je sentait était sur le points de refaire surface au moindre faux pas. La présence de Renjiro, mais également de Saki, Mahiru et de mes parents et mon frère, me réconfortait et me tirais vers le haut.

Je voyais mon frère mal à l'aise cependant. Lorsqu'il reçu un appel, je compris son mal-être : Kyosuke et Irene etaient arrivés. Il avait pensé que voir des amis extérieur au clan me ferait du bien. Ryuji avait raison, mais lorsque Irene entra dans ma chambre, elle sursauta en voyant mon père. Je me levais pour les accueillir, un sourire légèrement compréhensible a leur mal-être, notre père avait toujours eu une carrure imposante et un regard perçant tout comme moi. Il lui arrivé de nous faire pleurer étant enfant quand il nous prenais dans ses bras. Ma mère avait prévenu de la venue de nos invités par mon frère. Et était venu en renfort détendre l'atmosphère afin de les rassurer. Ce n'était pas étonnant qu'Irene soit dans cet état en sa présence étant donner ce qu'il avait fait.

Elle s'était réfugiée derrière mon frère qui la rassurait également et à mon plus grand étonnement, mon père leva les yeux au ciel se tournant vers elle et dit une chose que je ne pensais pas possible.

- Je suis désolé mademoiselle. Si ma présence te brusques, je peux m'en aller si tu le souhaites.

C'était bien la première fois que je le voyais réagir comme, lui qui d'habitude imposait sa présence et ne s'effaçait quand il y'a avait des invités, son attitude montrait qu'il avais mûris sur certain points. Un léger sourire apparut sur mon visage en fixant mon père durant quelque minutes. Il était toujours imposant, mais le voir reconnaître ses écarts me paraissait encore irréel. Maman le gratifia discrètement d'une main sur l'épaule en souriant. J'étais heureuse de les voir tous et même Kazuma finit par nous rejoindre au moment ou mes parents s'en allait. Il quittait Kai qui poursuivit son chemin dans le couloir.

Tous m'apportait un sentiments de légèreté et faisait s'envoler mes pensées négatives. Être réunis avec tout ceux qui comptais pour moi, me rendais plus calme et reposée, chose qu'il ne m'était pas arriver depuis longtemps. Mon regard se tournais alors vers Kazuma que je vit nous rejoindre. Je me mis à le saluer discrètement. Je me sentais mieux. Après le départ de Kyosuke, d'Irène et de Ryuji, je restais en compagnie encore quelque heures avant d'être seule dans ma chambre. Le lendemain je n'avais pas croisé Sorata de la journée,mais en sortant de notre bibliothèque. Il semblait m'attendre. Il avait meilleur mine que la veille et ça me fit plaisir de le voir comme ça. Ses cheveux était plus en ordre et ses yeux n'était plus rouge.

- Salut,m'adressa-t-il maladroitement.

- Salut.

- Hum, je peux t'accompagner? Il m'offrit d'abord son bras puis sa main avant de déglutir en ne me tendant qu'un sourire. Il était touchant.

- Bien sur.

Pourtant même en le voyant mieux portant, j'était toujours méfiante a au sujet de Sorata qui malgré notre discussion était restée au clan. J'avais du mal a le cerner du au différent visage que j'avais pus voir de lui. J'avais peur de revivre ce qu'il m'avais fait durant l'année et demie ou nous étions fiancé.

D'un aitr cote j'avais envie de découvrir ce visage nouveau qu'il m'offrait.

- J'ai appris que tu étais en bonne compagnie hier.

- Oui des amis sont venus,ça m'a fait plaisir.

- Je suis content pour toi. J'étais seul dans ma chambre.

- Je suis désolée Sorata... Nous marchions dans les couloirs à l'étage et pour la deuxième fois, nous en faisons le tour, nous promenant simplement cote à cote.

Je n'avais pourtant aucun compte à lui rendre et pourtant je m'excusais quand même auprès de lui, qui avais l'air quelque peux peiné. Je prenais ce que l'on appelais une "juste distance" avec lui pour autant je restait tout de mes a ses côtés. Et pendant une vingtaine de minutes nous avions fait de grand allez retour dans le couloir qui menais a la bibliothèque mais aussi à d'autre pièces de notre résidence. Finalement, il s'arrêta un peu avant notre escalier et me demanda de m'arrêter. La main sur le coeur, il semblait avoir du mal à respirer.

- Sorata,tout vas bien ? Je posais ma main sur son épaule et il attrapa mon poignet. Son expression changea.

- Je vais bien. Du moins j'irais mieux après réparation de mon injustice. Tu penses que je suis le genre de personne qu'on abandonne ? Qu'on traite de cette façon ? Ma petite Rose...tu n'as pas changé...

- Sorata tu sers fort...

- Tu es drôle, ria-t-il. Indécise et faible au point de ne pas savoir comment me sortir de ta vie. Je vais t'aider. Son sourire s'agrandit alors qu'il lâcha enfin mon poignet, me poussant par la même occasion dans notre escalier.

Un cris, mêlé à de la panique, parvint à passer au travers de mes lèvres. Qu'est-ce qui venais de ce passer ? Je n'arrivais pas bien à réalisée la situation, projeter alors en arrière dans les vieux escalier devant lequel nous étions.

Je tendais vainement, un de mes bras pour tenter de me rattraper a quelque chose, mon regard qui venais de se figer et devenir vide, une peur panique venais de m'envahir. Alors que je m'étais mis à fixer celui qui venais de me pousser, qui avais toujours ce même sourire malsains qui m'avais terrorisé. Il m'avais eu, il c'était jouer de moi, seulement je ne pus prononcer ou pensée a autre chose, qu'a l'humiliation dont j'avais été victime, ma tête heurtant violement le sol des marches du dit escalier, mon épaule gauche sectionné grossièrement par une petit partie du granite présente dans la maison. Ma conscience venais de me lâcher, du a violence du choc que j'avais reçu, ma tête saignant partiellement, mais mon épaule était également gravement toucher, marqué de divers bleu du a ma chute, j'était en bas des escaliers, le corps inerte cerné d'une expression vide de tous sens.

Je mis plusieurs jours à me réveiller. Je sentais un lourd brouillard dans mon esprit et mes membres qui bougeait plus lentement que ce à quoi je m'attendais m'incitaient à rester coucher. La lumière aveuglante dea chambre d'hôpital avait irrité mes yeux quelques secondes avant d'enfin s'ouvrir sur une pièce vide. J'attendis quelque minutes qui me paraissaient être une éternité avant de voir entrer mes parents et mon frère, heureux que je me soit réveillée.

Je me tenais la tête, un violent mal de crâne vint me percuter, remarquant également que j'avais une partie du crâne bandé, je tentait de garder les yeux ouvert mais la lumière beaucoup trop forte, ne me le permis pas. Plissant les yeux pour essayé de regarder ce que je discernais être mes parents et mon frère, leur demandant alors comment je m'était retrouver là et que c'était-il passer. Je n'avais aucun souvenir de ce qui c'était passé, ni pourquoi j'ai autant de douleur dans le corps.

Papa s'approcha du lit et posa une main sur mon avant bras. Maman me demandait de rester calme et papa m'expliqua que Kazuma était sorti d un bureau en entendant ma chute. Il s'était jeté sur Sorata et Renjiro qui était avec lui m'avait secouru. Mes yeux s'écarquillèrent, en entendant les parole de mon père, j'avais été poussé par mon ex-fiancé dans les escaliers de ma propre résidence. Mais pourquoi ? Pourquoi avait-il fais cela ? Je n'en savais rien et mes souvenirs me jouait des tours. - Merci Papa ... Dis moi est-ce que tu pourrais demander à Renjiro et Kazuma de venir me voir s'il te plaît ? J'aimerais les remercier. Un faible sourire aigre apparu sur mon visage, fixant le regard de mon père.

Ils étaient tous étonnés de mon manque de réaction. C'etait comme si je m'attendais à ce que mon père me l'annonces. Je ne montrais aucun étonnement et mon état de fatigue ne laissait rien transparaître, les cernes présente sous mes yeux, mon regard ayant perdu sa lueur verte habituelle, un sourire vaguement austère leur faisait bien comprendre que la situation dans laquelle je m'était retrouver ne m'étonnais pas. Je n'avais eu aucune autre réaction que celle de demander à Renjiro et Kazuma de venir. Des lointaines questions ne pouvaient pas accéder à ma conscience et ma compréhension. Mais d'un autre côté des tonnes de questions se bousculaient en moi. Pourquoi m'avait-il pousser ? Que c'était-il passé ? Je ne les comprenais pas et malgré moi elles se répétaient dans ma tête.

A quoi bon cela me servirait-il d'avoir une quelquonque réaction face a cet individu qui pour moi n'avais aucune saveur et qui serait punis du au conséquence de ses actes. Mon regard toujours bien fixé dans celui de mon père, afin d'appuyer sur ma demande, sur la présence des hommes qui m'avais secourue. A son tour, il me demanda de me reposer. Kazuma et Renjiro viendrait me voir mais je devais recouvrer pleinement mes esprits. Mon regard ne changeais pas, je du me résigner tout de même, a me recoucher afin de récupérer de ma chute. Sachant que je n'obtiendrais ce que je voudrais seulement si je me reposais correctement, et que mon état physique, psychique et mentale se rétablirais correctement.


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