Chapitre 24 - Renouveau
Mon regard ne changeais pas, je du me résigner tout de même, a me recoucher afin de récupérer de ma chute. Sachant que je n'obtiendrais ce que je voudrais seulement si je me reposais correctement, et si mon état physique, psychique et mentale se rétablirais correctement. Aussi le lendemain, je ne cachais pas ma surprise lorsque je les aperçu entrer dans ma chambre. J'avais toujours le même regard terne que la veille, un faible sourire apparu sur mon visage alors que je me mis à fixer les deux hommes présent dans ma chambre.
- Renjiro, Kazuma, j'ai demander à vous voir pour vous remercier de m'avoir secouru lors de ma chute. Papa et maman m'ont expliquer ce qui m'est arrivé. Baissant ma tête en leur direction pour m'incliner afin de leur exprimer toute ma gratitude.
- Comment vous sentez-vous Mlle ? Renjiro avança vers moi, il regarda l'état de mon pansement.
- Je vais mieux je te remercie Renjiro, je ne ressens plus aucune douleurs a par un léger mal de tête lui répondit-je alors en souriant. Mon regard se tournais ensuite vers Kazuma. Il me regardait, lui aussi inquiet de mon état mais rassuré de m'entendre dire que j'allais bien. Pourtant je le voyais dans ses yeux, il savait que je mentais, que mon mal de tête était insupportable et que par moment il m'arrivait de ressentir une chaleur aigu à l'emplacement de ma plaie.
Comme a mon habitude, je n'arrivais pas à être franche envers lui, je savais que j'aurais beau lui mentir, il serait le seul à savoir réellement quand je ment ou quand je suis honnête. L'année et demie qui avais passé m'avais fait réaliser à quel point, je ne le connaissait plus et qu'a cause de mon comportement envers lui et Ema, j'avais récolté ce que j'avais semée. Je me mordais la lèvre inférieure, des larmes se mirent à rouler le long de mes joues alors que je le fixais.
Une fois encore, il avait comprit ce à quoi je pensais. Il me salua poliment et était soucieux de mon bien-être. Il dit à Renjiro qu'il sortait surveiller la voiture et sortit de la chambre. Renjiro s'approcha de moi en me tendant un mouchoir.
- Calmez-vous Mlle.
Pourquoi est-ce que je me prenais la tête avec ça, j'avais eu ce que méritais après tout j'avais tentée de détruire sa relation avec Ema, je savais très bien que plus rien ne serait comme avant. J'essayais mes larmes avec le mouchoir que Renjiro me tendit, en le remerciant :
- Merci Renjiro, je vais bien, t'a pas a t'inquiéter.
- Je sais que vous êtes forte Mlle. Il s'assit à mes côté en me tendant un mouchoir.
- Tu crois ? J'ai l'impression que tout va de travers en ce moment ...
- Que tout aille de travers ne veut pas dire que vous n'êtes pas forte.
- J'ai pas la même impression, pendant 1 ans et demie j'ai été au plus bas mentalement et physiquement alors pour moi je suis plus faible qu'autre chose.
- Mlle en un an et demi vous avez changé. Vous ne vous en rendez pas compte, mais pour être resté avec vous je le sais.
Je ne réalisait pas ce changement dont il me parlais, moi j'avais été la naïve jeune fille qui n'avais pas réussi a comprendre ce qui n'allais pas dans ma relation avec mon ex-fiancé, qui avait été indécise sur la décision que j'avais prise le concernant et avait causé ma perte. Je voulais me persuader du contraire et Renjiro m'expliqua que j'avais tord. Que dés le début j'avais senti un problème, que j'en avais parlé à des amis mais qu'en parler à papa avait été la meilleur chose, que je n'aurais pu anticiper ce qu'il allait faire mais que j'avais agis au mieux lorsqu'il jouait la comédie (ou plutôt, la tragédie) devant moi, se faisant passer pour un amoureux triste. Si j'avais agis comme il le fallait alors pourquoi j'avais l'impression d'avoir une sensation aigre au fond de moi, pourquoi avait-je cette impression d'avoir été battu avec une simplicité déconcertante ?
J'etais fatiguée et ma tête me faisit mal. Je m'allongeais, pensant me reposer quelque minutes mais je m'endormis. La fatigue s'accumulait de plus en plus facilement en moi, j'avais l'impression de ne passer qu'à peine quelque minutes avec mon entourage avant de ressentir celle-ci me prendre sans que je puisse m'y en extirper.
Lorsque je fus à nouveau apte à retourner au clan, ma fatigue s'était estompée. Toujours présente comme une ombre qui me suivait,elle était pourtant moins présente. Je me rétablissait petit a petit, ma famille comme les membres de mon clan essayais de me ménager au maximum, afin que je ne soit pas trop acculer par ce petit nuage de fatigue qui flottais toujours au dessus de moi. J'avais pus reparlé plus calmement de ce qui c'était passer avec mes parents. Maman était toujours très douce, mais cette histoire l'avait mis dans un état que je ne lui connaissais pas. C'était la première fois que je la voyais comme cela, il est vrai que nous avions pus la voir sortir de ses gongs, quand elle était a bout mais cette partie d'elle, elle ne l'avais encore jamais montré.
C'était une sorte de fury furieuse qui forçait toute personnes à fuir sous la force de son regard. Papa quant à lui, avait la même expression ferme et sévère qu'il prenait lorsqu'il était dans son bureau. Néanmoins je percevais qu'il était d'avantage préoccupé par ma santé que par toute autre affaire à ce moment là. Comme si elle avait peur qu'il m'arrive de nouveau quelque chose, j'avais eu beau lui expliquer que j'allais mieux, j'avais eu l'impression que ses oreilles ne voulais pas l'entendre. Je passait de temps en temps rendre visite à Papa dans son bureau, pour discuter plus de l'état de maman que du miens, au vu de la tournure qu'avais pris son état d'esprit.
Quand j'en parlais à papa, il ne semblait pas me comprendre. Il répétait qu'elle était en bonne santé et qu'elle se calmerait quand j'irais mieux. Mais je pensais allais mieux. Cependant, le fait que je m’intéresse plus à ma mère qu'à moi dans cette histoire montrait que je refusais encore de comprendre pleinement ce qui m'étais arrivée, que le seule moyen de m'éviter d'y penser était de m'attarder sur les moindre faits et gestes de ma famille. Maman avait redemandé à Kai de me protéger, comme un suppléant à Renjiro, et ma manie d'observer tout chez les autres, en dépit de me soigner moi-même m'avait fait comprendre certaines chose à son sujet.
Les choses continuèrent ainsi pendant plus d'un mois voir même plus je n'avais pas compter les jours qui passait. Je continuais à me voiler la face sur ce qui m'était arriver ou plutôt ce que j'essayais de surmonter a ma manière, c'était en quelque sorte "ma résilience" a moi. C'était ce que je répétais a mon entourage, leur assurant que c'était ma manière a moi de me soigner et d'aller mieux. Du moins c'est ce dont j'étais persuadé et je m'engrenais dedans sans pour autant arriver pleinement a en sortir.
Après environ 8 mois, j'avais acceptée qui était arrivé et j'avais guéri de cette histoire.
J'avais retrouvé qui j'était réellement, et n'avais plus cette façade que je m'étais créé durant plus de 2 ans. Entre-temps après avoir pris un petit temps pour moi pour retrouver toute cette stabilité physique et psychique, je m'était décider d'aller parler à Ema et Kazuma afin de leur présenter mes excuse de tout ce que je leur avais fait enduré. Je les avais rassembler dans une salle où se tenais en général, les grande assemblée, j'avais décider de ne pas fuire et d'affronter la réalité de mes erreurs. C'est avec un grand calme que agenouillé devant eux, que je me prosternais alors devant eux afin de leur présenter mes plus sincère excuses. Ce pincement au coeur que je gardais envers toute cette histoire, je l'avais enfouis en moi pour ce moment. Il m'était inconcevable de montrer des larmes, durant cet événement important que je considérais comme un tournant dans mon renouveau.
Une fois relevé, je remarquais leur mal-être. Rassembler à trois dans une immense salle les avait étonnés, mais il le semblait qu'il y avait plus que la grandeur de la salle. Ils essayent tous les deux de me rassurer, ils m'expliquèrent que mes premières excuses avaient été acceptées qu'il était préférable de ne pas rester aussi longtemps sur cette histoire. A chaque début de phrase, similaire pour l'un et l'autre, je les voyais devenir de plus en plus distant l'un envers l'autre.
J'hochais simplement de la tête sans rien dire de plus, en les regardant, j'avais bien vu que quelque chose n'allais pas entre eux a la fin de notre entrevue. J'avais décider de ne pas y prêter attention, ou plutôt de ne pas m'en mêler, qui était-je pour m'immiscer dans leur histoire ? Personne. Je me levais alors pour sortir de cette grande salle, et retourner dans mes appartements en les saluant une dernière fois. Ils ne tardèrent pas à sortir. D'abord Ema puis Kazu qui partit rejoindre Kai.
J'avais l'impression d'avoir été libéré d'un point qui me compressait la poitrine depuis bien trop longtemps maintenant. Alors que je fermais la porte de ma chambre une fois arrivé dans celle-ci, un soupire de soulagement s'extirpais alors de ma bouche. Tout allais recommencer à zéro comme si rien ne c'était passé. Mon regard se tournais vers une petite boîte bordeau en satin, petite boîte où j'avais enfermé le collier de Kazuma que j'avais précédemment cassé sous le coup de la colère. Collier qui jusqu'à peu, je considérais comme une marque d'affection ou d'engagement envers celui qui me l'avais offert. Quelle pauvre enfant naïve, j'était pour pensé cela.
J'avais compris qu'il n'y avait pas d'amour mais une amitié et une confiance forte que j'avais déformé : un amour réciproque inventé par une enfant. Le temps m'avais changé et d'une main douce, j'attrapais l'écrin.
J'ouvris la petite boîte, pour y découvrir la chaîne en argent cassé en deux, ou pendait d'un cotée le pendentif en forme de coeur de ce même métal, certi de petit éclat de diamant, aussi qu'une minuscule pierre rouge. Un sourire légèrement triste s'affichait alors sur mon visage, alors que je touchais du bout des doigts ce collier que j'avais chérie plus que tout.
- Il faudrais que je le fasse réparer ... Pensais-je alors tout haut.
Je pris le coffret avec moi en sortant en ville. Il y avait une bijouterie devant laquelle nous passions en voiture lorsqu'Hajime nous ramenait. Pour la première fois, j'y entrais. La boutique ressemblais a l'intérieur du magasin où j'allais acheter les percing de Kazuma, il y'avais une touche légèrement plus sobre dans celle-ci. Je m'avançais vers le comptoir pour remettre l'écrin a un des employés en lui expliquant succinctement que la chaîne de mon collier c'était casser et que je souhaitais le faire réparer.
Après examen de la chaîne en argent, le bijoutier m'avait expliqué qu'une chaine aussi fine que celle-ci ne pouvait être réparée. Il m'en présenta de nouvelles, toutes de longueur différente. Un léger pincement vint m'envahir alors en sachant que la chaîne ne pouvais être réparé. Je pris alors le temps de regarder les différentes chaîne en argent qui m'était présenté, pour en choisir une de la même longueur que celle que j'avais amène avec un designe différent, légèrement torsadé légèrement plus épaisse.
En choisissant une plus grande épaisseur, bien que restant une chaîne discrète, j'aspirais à une plus grande résistance. Je gardais l'ancienne dans le même écrin, portant mon pendentif autour du cou en sortant de la bijouterie. Hajime m'avais descendu jusqu'au centre ville où je lui avais demander de m'attendre lui assurant que ce ne serait pas long. Un léger sourire s'affichait sur mon visage, alors que je me dirigeais vers la voiture de notre chauffeur. Portant alors fièrement cette nouveau chaîne pour accompagner ce pendentif qui me servais de protection.
Je rentrais à la résidence, saluant fièrement quelque membre de ma famille. J'étais pleinement heureuse d'avoir retrouvé mon collier. Le sourire qui fendait mon visage ne me quitta plus, et dans les jours qui suivirent j'avais décidé de prendre du temps pour réfléchir, faire la part des choses et savoir ce qui étais bon pour moi, ce qui ne l'étais pas et ce ont je me sentais capable.
J'avais donc décider afin de retrouver une stabilité dans les journée que je passait outre le fait que j'avais été suspendu d'école pendant un petit moment, de me créé un sorte de planning afin de rythmé mes journée que je passait au clan. J'avais pus discuter avec mes parents, de ce je voulais faire au seins du clan, des idées que j'avais pu avoir et des choses avec lequel je ne me sentais pas a l'aise ou bien des aides que je voulais avoir a disposition. Pour ce nouveau départ, je m'était plus posé afin d'éviter de foncer tête baissée dans mon quotidien, je n'avais pas changer ma façon d'être mais ma réflexion et mon esprit critique.
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