Mes interrogations et mes doutes avaient été écouté et départagé, papa avait à plusieurs reprise sollicité mon avis dans certaines décisions et tout ce qui avait été entrepris se déroula comme nous l'avions pensé. J'avançais petit a petit, je faisait mon petit bonhomme de chemin en étant aiguillé par les conseil avisé de mon père et de ma mère. J'encaisse les différentes critiques, tout en apportant des arguments aux discussions nous pouvions avoir, il y avait des agréments comme des désagréments mais je me sentais grandir et avec le temps ma maturité suivit aussi.

Tout observer afin de mieux analyser voilà ce que j'avais appris et que j'apprenais encore au files des différentes tâches qui m'avais été attribués du a mon titre de waka-gashira. J'avais finis mes études depuis deux ans quand papa me dit ceci : "Je n'aurais pu rêver meilleure waka-gashira que toi." Je m'étais faites à ce titre et à ses responsabilités. Mon jeune âge avait surpris toute ma famille et les autres clan avec lesquels nous traitions. Bien vite j'avais prit en assurance et avait comprit que peu importe la place que je pouvais occuper, chaque membre de la famille compte, les nouveaux arrivants comme les plus anciens.

Ryuji avait quitté la résidence, il possédait un petit appartement dans le centre ville et (même s'il aurait été fou de rage que je sois au courant) je savais qu'il gardait une arme pour se défendre si quelqu'un d'extérieur voulait s'en prendre à lui pour nous atteindre. Il passait régulièrement et j'avais appris à ne plus être vexée par le nouveau surnom qu'il s'amusait à me donner. Ce jour-là, lorsqu'il entra dans mon bureau, il avait eu un grand sourire aux lèvres :

- Salut petite chef ! Irene l'avait accompagné. Leur récent mariage n'avait surpris personne et elle était de plus en plus à l'aise avec notre famille.

J'avais encore le nez dans différents papier de travail quand je relevais alors le nez de ceux-ci en entendant la manière dont m'avais appelé mon frère. Un sourire apparu sur mon visage en les voyants tout les deux, de l'eau avait couler sous les ponts du a cette vieille histoire qui avais fait pas mal d'esclandre à l'époque.

- Ryuji, Irene, comment allez-vous ? Ça fait un moment qu'on c'était pas vu, dis-je, alors en posant mes papiers sur la table afin de me concentrer sur ceux qui étaient venu me rendre visite.

- Tout vas très bien ! On est rentrée de voyage et on voulait passer par ici avant de reprendre le travail.

- On a quelque chose pour toi, de notre voyage de noces. Irene sortit un cadeau de son sac. Il était rectangulaire, souple et épais. C'était un livre. Je les remerciais chaleureusement en ayant hâte de découvrir de quoi il s'agissait.

- C'est gentil à vous. Ils étaient tous les deux bien occupées et ils avançaient a leur rythme eu aussi, cela me mettais du baume au cœur en les voyant avancer mains dans la mains. Mon regard se portais sur la pile de documents qu'il me restait a trier en plus des rapports quotidiens, j'avais beau m'être bien habitué à mon travail, il fallait bien avoué que cela me prenais un temps conséquent.

Ils ne restèrent pas longtemps dans mon bureau, me saluant avec un "petite chef" avant de continuer leur visite de la résidence. Dès qu'ils eurent fermer la porte, je déballais le livre qu'il m'avait offert. Mon livre préféré dans une très belle édition et dans une langue que j'avais commencé à apprendre. J'avais décider de m'accorder un petit temps de pause et commencer à lire au moins la préface de l'ouvrage qui m'avais été donnée. Les rapports que je devais rendre n'allais pas être trop long à rédiger, j'avais appris à gérer mon temps de travail au fils des années. J'étais plongé dans ma lecture et avais commencé à lire plus que je m'étais prévu, jetant un coup d'œil a l'horloge présente dans mon bureau pour m'apercevoir du temps qui avais filé.

A contre-coeur, je repris mon travail et réussit à terminer mes rapports avant l'heure du dîner. Ryuji et Irene étaient restés manger. J'avais classer des rapports par ordre de priorité, m'en avais fait des copies que j'avais rangé dans des classeur pour ensuite apporté les originaux a mon père. Je préférais gardée une trace de mon travail si jamais les données recueillies était détruite, peut importe la cause. Je m'étais changer en tenue plus confortable avant de rejoindre ma famille qui avais commencer a s'attabler dans la grande salle de restauration.

Je m'installais entre Irene et Kazuma, en face de Saki qui portait un enfant, debout sur ses genoux en essayant de lui faire prononcer quelques mots. Kai et Saki avais finis par se marier et un plus tard, venais de naître leur petit garçon. La famille c'était agrandis, comme les différents couple qui c'était formé ou avais également eu des enfants. Hajime quand a lui restais un des seules homme cinquantenaire sans femme ni enfant, ce qui m'avais paru étonnant étant donné qu'il avais du succès auprès des jeunes femmes. J'avais été surprise d'apprendre qu'après le décès de sa femme il n'avait pas retrouver l'amour. Je m'était dit qu'avec le temps il aurait pu se reconstruire une vie sentimentale et affective mais d'après lui sa vie actuelle lui convenais parfaitement. Le fait de pouvoir veiller sur le clan et les jeunes qui s'y trouvais lui convenais parfaitement.

Il était très à l'aise ans ce rôle et ça me surprenait à chaque fois que je le voyais. En mission il était toujours sérieux, mais à la résidence, et surtout en présence d'enfant, il rayonnait. Hajime avais toujours pris soins des jeune enfant et même nous les plus âgés dont il s'occupait en se préoccupant de chacun d'eux de la même manière avec la même gentillesse et dureté quand il fallait en faire preuve. C'était un père ou grand-père de substitution. Il m'était déjà arrivé de le confondre avec mon père et de l'appeler ainsi.

J'en étais rouge de honte en y repensant, mais les relations avec papa s'étaient améliorées et j'en étais heureuse. Prise dans mes pensées, je pris une seconde à comprendre qu'on avait entonné un chant d'anniversaire. Kazuma retint un rire, ni surpris, ni étonné, il s'y attendait, Mahiru, de l'autre côté de son frère, lui offrait un grand sourire. Je n'avais pas souvenir que nous devions fêter un anniversaire, a qui nous chantions une éloge ? J'avais tellement été prise par les différents rapports et documents sur lequel je devais travailler que certaine information me sortais de la tête. Les joues légèrement rosies pour une gêne d'être là dernière se mettre à chanter sans pour autant savoir a qui nous souhaitions son anniversaire.

Mahiru se pressa de sortir un charriot de la cuisine. Couvert de petit gateau, 'une bouteille de champagne et d'un jus. Elle avait glissé un petit paquet entre les mains de Kazuma avant de se lever. "Kazuma...c'était aujourd'hui !" Pensais-je. Moi qui jusqu'à maintenant n'avais jamais oublié son anniversaire, et qui m'empressai même de lui offrir son cadeau en avance, je devais dire que cela ne m'avais même pas traverser l'esprit. Tout le monde avait eu une petite attention a son égard, que ce soit par un simple petit paquet ou une bouteille d'alcool, moi en revanche n'avais malheureusement rien pour lui. J'improvisais.

Je fis un petit signe pour informer que je revenais et je me précipitais vers mon bureau. Je trouverais quelque chose à offrir. Rien. Filant vers ma chambre, une ampoule avait éclairé mon esprit. Je savais ce que j'allais lui offrir. Je m'installais à même le sol en sortant un coffre contenant plusieurs photo. Perforées puis reliée entre elles, elles ressemblaient au tableaux d'enquêteurs comme l'on en voyait dans certains films, notamment le préféré de Kazuma. Je les plaçais sur mon tableau en liège (préalablement vidé) avant de retourner ans la salle de restauration. Légèrement essoufflé, tenant dans mes mains le tableau de lièges, ou j'avais placée stratégiquement les photos avec du fils rouges bordeau épais avec différents petit papier en dessous de celui-ci indiquant un évènement ou une date importante. Je tendit alors le cadeau que j'avais fabriquer a la dernière minutes, a l'intéressé qui fêtait aujourd'hui ses 30 ans. Il n'était pas emballé, mon père et ma mère en furent étonné mais Kazuma me remercia en essayant de le regarder le moins possible, c'était sa manière de l'emballer imaginairement.

Un rictus légèrement gêné était apparu sur mon visage, durant ce moment qui avait eu beau durée quelque secondes, j'avais remarqué tout les regards se posé sur moi et le "cadeau" que je venais d'offrir a Kazuma. Je me rassis a ma place, soulager d'avoir sauvé les apparences d'un tel moment. Mahiru avait tout prévu pour les animations de la soirée. Je m'était forcée a rester et faire bonne figure pour le reste du dîner. Mais la fatigue du a mon travail et la gêne que j'avais ressentit face a l'oubli de l'anniversaire de mon ancien garde du corps, n'arrivais pas à me faire bien profité de ce qui avais été préparer.

Assise sur le canapé, Kazuma vint me rejoindre. Il avait lu ma fatigue.

- Vous devriez vous reposer mademoiselle

J'avais a peine perçu sa présence, alors que j'avais recentré mon regard vers lui, en entendant partiellement ce qu'il venais de me dire, avant de lui répondre.

- Je vais rester encore un petit peu, j'irais me reposer plus tard, répondit-je alors que je savais pertinemment qu'ayant oublié son anniversaire, a quoi cela me servirait-il de rester.

- Mademoiselle, vous êtes vraiment pâle.

- T'en fais pas Kazuma, je t'assure que j'irais me reposer dans 5 minutes, va plutôt profiter de ta fête d'anniversaire, lui dis-je en souriant, lui donnant au passage une petit tape amical dans le dos, pour l'inciter a rejoindre les autres.

- Alors, en substitution du paquet absent, pourriez-vous allez vous coucher ? Il l'avait remarqué. Il remarquait encore tout ce qui me concernait. J'avais sauvé les apparences en prétextant l'avoir oublié dans ma chambre, mais il m'avait encore percé à jour. Il m'offrait un sourire taquin et j'y répondis en poussant un soupir heureux. Toujours avec un sourire, je lui donnais une tape avec mes doigts sur son front en obtempérant.

Je me levais donc, du canapé sur lequel je m'étais assise depuis le début des festivités, pour m'éclipser de la salle de restauration salutant de la mains les quelques personnes que je croisais pour m'en retourner dans ma chambre me reposer. Le lendemain matin, au réveil, je remerciais intérieurement Kazuma. Mes cernes s'étaient atténuée de moitié et j'étais prête à continuer les quelques tâches qu'il me restait encore avant de partir en mission.

Installé dans mon bureau, je m'était atteler au dernier écrit que je devais préparer et rendre a mon père dans un certain délais. Certains moments ma concentration s'envolait alors pour tenir le coup je m'étais mis à boire du café avec du sucre et une dose de lait, cela me permettait de tenir les mâtiné ou journée qui me pesait sur les épaules. Ma mère me répétait que le café au lait était moins digeste, mais je ne pouvais boire e café sans et j'avais l'impression que le thé ne faisait pas effet. Ma mâtiné c'était rythmée des rapports et documents à remplir, signé de ma main quand il le fallait et de petit temps que je prenais a une certaine réflexion. Une fois cela finis j'avais rassembler les différents papiers qui m'avais été demandé de remplir dans des pochette et classeur pour ensuite sortir de mon bureau pour me rendre dans celui de mon père.

Les accords avec la police ou 'autres familles, les rapports de certaines mission, tout avait été rangé et papa en fut ravis. Je n'avais plus qu'à attendre les dernière directive de mon père concernant la mission que je devais entreprendre. Je m'était au préalable habillé en conséquence, mes cheveux relevé en queue de chevale, je portais un ensemble noir avec une chemise blanche, un pantalon de noir avec une épaisseur et un blazer noir également. Je portais a les épaule un étui de pistolet, qui m'avais été offert il y'a peu de temps. Chose que ma mère n'avais pas forcément apprécié. J'avais peur d'en faire trop, mais par ma tenue je m'assurais qu'une fois sur place il n'y aurait aucun doute sur l'identité du chef.

Je préférais être prête pour toute éventualité, même si cela pouvais me rendre ridicule, pour moi j'avais fait ce que je devais faire alors il n'y avais aucun problème. Si cela avais été le cas, mon père m'aurais sûrement fait une remarque comme il en avais l'habitude. J'étais montée en voiture avec Renjiro et nous avions traversé la ville jusqu'au point de rendez-vous. Je sortit du véhicule, avançant avec mon garde du corps vers cinq hommes qui était tous de noir vêtues et qui en me voyant se demandèrent s'ils s'agissait d'une blague.

- Qu'est-ce que fais une jeune fille dans un endroit pareille, c'est une blague, ça ne peut être vous le waka-gashira qu'on attend.

Un sourire légèrement aigre vint apparaître sur mon visage, me penchant légèrement vers les cinq indivues qui m'avais railler, avant de leur répondre : - Veuillez m'excuser de vous avoir fait espérer une autre personne mais je suis bien le waka-gashira du clan Kikyo-gumi, Rose Nokuro.