Chapitre 31 - Correspondance en filature
Les réponses ne tardèrent d'ailleurs pas à arriver. Seule la piste de Kazuma s'était réveillée fructueuse, mais il ne pouvait se remettre de rentrer à la résidence, il risquait de perdre sa couverture. J'avais entendu cela et ne comptais pas mettre a mal les effort qu'il avait fournis pour obtenir les informations qu'ils nous fournissais. Passé une semaine, plus j'en apprenais, plus je mettais au point un plan. Kazuma avait infiltré un gang qu'une famille de yakuza avait engagé. Il était presque en contact avec la famille. Au fils des informations qui nous était rapporter, le plan que j'avais commencé à élaborer a l'aide d'Hajime, Renjiro, Kai sur place commençais à devenir réellement concret et solide. La seule chose qui nous manquait était que Kazuma termine sa mission d'infiltration et qu'il revienne sain et sauf au clan sans cela j'avais des réticences a lancer notre assaut.
Malgré les insistances de Kai, Hajime et Renjiro, j'étais toujours inquiète pour Kazuma et refusait de mettre le plan à execution. N'y tenant plus, Kai dit un jour :
- Mlle ! C'est le boulot de Kazuma ! En connaissance de cause on a tous choisi une voix risquée et c'est la sienne qui s'est révélée fructueuse ! Ca aurait pu être celle d'Hajime, de Renjiro ou la mienne on sait tous que vous n'auriez eu aucun problème à lancer l'assaut ! Il ne peut pas revenir de sa mission sans se dévoiler et là : il sera vraiment en danger ! Kazuma est un grand garçon qui sait ce qu'il fait !
Hajime toussa bruyamment pour le rappeler à l'ordre alors que Renjiro le regardait bouche-bée.
C'est avec des yeux rond et un air stupéfait que je me mis a fixer Kai pendant quelque seconde, surprise de sa réaction ou plutôt de son emportement. Je me raclais la gorge en toussant de manière prononcé, n'ayant pas apprécié sa manière de m'exprimer les choses.
- Kai, je ne suis plus une enfant qui fait du favoritisme sur qui elle préfère ou non et sache que je ne suis plus autant accrocher a Kazuma que tu peux le penser.
J'essaye d'évaluer la situation en fonction des risques qu'elle présente ou non. Et j'aurais fait la même chose si l'une de vos mission c'était montré fructueuse. Mais je doit admettre que je met peut-être trop de temps à me décider.
- Alors il faut agir ! Maintenant ou plus tard mais sans tenir compte de Kazuma...
Il s'éclaircit la gorge en regardant un point vague dans un coin de mur.
- Kai a raison. Admit Renjiro en soupir.
- Très bien, ont va mettre a exécution tout ça dès ce soir ça va a tout le monde ?
Je sentis que Kai voulait encore protester mais il restait muet. Je n'avais pas envie de recevoir d'autres remarques comme celle qu'il venait de faire, mais Renjiro et Hajime se montraient aussi réticent.
- Je comprends que c'est un non.
- Oui c'est un non, Mlle, c'est trop précipité. Il nous faut en parler avec Kazuma avant, savoir si notre plan est possible précisémment ce jour-là à cette heure-là. Il faut attendre sa réponse, en fonction de sa réponse prévoir, ou non, une autre attaque, peut-être plus de membre aussi pour nous accompagner, être sûr que des voitures peuvent nous attendre pour remporter tout le monde et éviter que d'éventuels fuyard ne quitte le lieu !
- Kai ! le reprit Hajime avec plus de fermeté que sa toux.
Il bouillonnait.
Le manque d'insubordination de Kai commençais à m'atteindre, mes pupilles se mirent à se rétracter et sans un mot je me mis a le fusiller d'un regard noir. Ses protestations et jérémiades commençais à me courrire sur le système, que ce soit celle a propos de Kazuma ou celle-ci, je ne l'entendais que ce plaindre. Je me tournais ensuite vers Renjiro et Hajime :
- Hajime peux-tu vérifier s'il te plaît, le nombre de voitures que nous avons actuellement, combien de personnes elles peuvent accueillir et voir si le terrain nous permet d'attendre suffisamment longtemps quand l'opération sera terminée afin que l'on ne laisse personne s'enfuir.
- Renjiro, est-ce que tu pourrais au vu des éléments que nous avons déjà, évaluer combien de de membres il nous faudrait pour intervenir sur cette opération également te renseigner sur le matériel dont nous aurions besoin s'il te plaît.
C'est le dos tourné a Kai que sur un ton froid et un regard vide qu'avais été bien visible par Hajime et Renjiro, que je lui commandait d'appeler Kazuma afin de lui faire part de tout cela. Bien évidemment les ordres que j'avais donné à Hajime et Renjiro se mettrait en place tout de suite après la réponse de Kazuma.
Kai semblait tout autant agacé que moi. Je ne comprenais pas ses réactions qui, dans mon esprit, étaient contraires. Ils partirent tous les trois du bureau pour accomplir leurs tâches. Je l'entendis en discuter avec Renjiro une fois la porte fermée.
- Mais Kai, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Kazuma est mon meilleur ami. En fait il est plus que ça : c'est mon frère ! Dans le premier cas elle refuse d'agir pour ne pas le blesser...dans le 2e cas pour prouver qu'elle a raison, et pas pour bien agir, Mlle se précipite et le met en danger ! Voila ce qui me prend.
Je n'entendais pas la suite de leur discussion, ils s'étaient éloignés dans différentes direction. C'etait donc ça, les raisons de l'insolence de Kai. J'avais cru qu'il remettait mon autorité et mes compétences en doute mais il était autant inquiet que moi au sujet de Kazuma.
Je m'étais laisser tomber sur le petit canapé présent dans la pièce, une lourde fatigue et un grand mal de tête commençait à m'envahir a ce même moment. Le vas et viens des discussions plus au moins houleuses m'avais totalement drainée en plus du stress et de l'inquiétude que j'avais a propos de Kazuma. Je n'arrivais plus à lutter contre le sommeil qui se mis a me happer en un instant. Je m'endormis a moitié allongé sur le dit canapé en cuire.
Aucun rêve ne m'avais inondé la tête a ce moment là, je ne rêvais pas et pourtant je me sentait pleurer a chaude larmes.
Je comprenais qu'il y avait encore beaucoup de chose que je ne comprenait pas, surtout lorsque l'on occupe un poste comme le miens. Mon sommeil était agité, je frottait inconsciemment mon visage, contre un coussin en cuire. Ma figurehumidifier par les larmes que je sentait couler sur mes joues se retrouvait alors deux fois plus irrité. C'est dans ce genre de moment où je me rendais compte a que la présence de Kazuma m'était nécessaire. Kai avait raison sur un point concernant mon rapport à Kazuma, la manière dont je le voyais et les ressources qu'il m'apportait était totalement différente par rapport a d'autres liens que j'avais pu tissé avec certains membres du clan. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas redevenir celle que j'étais. Celle qui abusait de son statut pour le garder. Celle qui se pensait amoureuse. Je l'appelais. Dans mon demi-sommeil je ne me rendis pas tout de suite compte que quelqu'un venait d'entrer. Kai avait raccroché avec Kazuma. Il glissa son téléphone dans sa poche sans savoir s'il devait agir ou non. Après quelque seconde, il s'accroupit proche du canapé.
Je venais tout juste de retrouver un équilibre sains en créant cette nouvelle relation avec lui, et j'en était contente, fière même. Pourtant cette dépendance que j'avais pour lui bien qu'elle se soit estompé avec le temps, me poursuivait toujours, j'avais peur, peur de tout gâché alors que j'avais fait tellement d'effort pour grandir, pour avancé. J'avais cru sentir une présence tout près de moi, je me réveillais en ayant un sursaut, les larmes au yeux et le visage rougis par celle-ci, je regardais autour de moi pour voir qui venais d'entré.
- Mlle je ne voulais pas vous effrayer. Vous...hum, je sais que vous êtes inquiète. On l'est tous.
Kai m'attrapa doucement par les épaules.
- Kai, je n'ai pas vu que tu était là ... En le voyant face a moi je m'empressais d'un frottement de bras, de faire disparaître les dernière larmes que j'avais au coins des yeux. Une des première chose qui révélait ma dépendance a Kazuma, était la manière dont j'arrivais à lui montrer plus facilement mes réel émotions contrairement au autre membres du clan en essayant de contrôler et maîtriser celle-ci.
- Je vous demande de m'excuser pour tout à l'heure. Je sais que nous sommes tous inquiet pour Kazuma.
- Je m'excuse aussi, j'ai été trop borné et j'ai voulus aller dans mon sens sans prendre en compte les conseils que tu me donnais.
- Je suis venu vous dire que pour ce soir ce n'est effectivement pas possible. Kazuma a dit qu'il n'y avait pas suffisamment de personne là-bas.
- D'accord, de toute façon on va le recontacter dès que possible, est-ce qu'il t'a précisé les temps ou il y a le plus de personnes de ce clan rassemblées en a même endroit ?
- C'est un peu comme ici Mlle, on ne sait jamais ni combien ni quand. Mais il va m'envoyer une liste de date importante. On peut commencer par les déstabiliser comme ça.
- En effet, on va pouvoir jouer là-dessus, maintenant il y a plus qu'à attendre qu'il nous envoient dates des transactions qu'ils peuvent effectuer, si possible de quelle nature elle est et combien de personnes serait présente, ça nous permettra de nous préparer au mieux.
- Encore une fois, impossible de savoir combien. Mais s'il se prépare comme nous, il ne devrait pas y avoir plus de 5 membres maximum. Pour le reste je ne sais pas ce qu'on trouvé Renjiro et Hajime ont trouvé.Ce dernier entra avec une carte. Il avait annoté des rues pour les embuscades. Il n'y avait pas beaucoup de rues et de passage mais sans doute assez pour chacune de nos voitures.
Il fallait aussi prévoir si celle-ci n'allais pas être bloqué par d'autre voiture que nos cible aurait pu aussi disposé pour bloquer toute accès a leur affaire. Si comme Kai le disais nous ne serions pas plus de 5 de chaque côté, je savais déjà que tout trois là serait présent avec moi, le cinquième était Kazuma bien qu'il ne soit pas présent avec nous. Je remerciais Hajime et Kai pour les informations qu'il avait pu récolter et les fis disposée pour qu'il puisse se reposer. Il fallait aussi prévoir si celle-ci n'allais pas être bloqué par d'autre voiture que nos cible aurait pu aussi disposé pour bloquer toute accès a leur affaire. Si comme Kai le disais, ils ne seraient pas plus de 5, je savais déjà que tout je pouvais mettre tout le monde sur le sur le qui-vive afin qu'en plus de faire foirer leur transaction, nous puissions en capturer le plus possible. Je remerciais Hajime et Kai pour les informations qu'il avait pu récolter et les fis disposer pour qu'ils puissent se reposer.
Leur faire peur. Leur faire comprendre que nous étions toujours devant eux. Voilà quel était mon objectif. Si leurs échanges n'aboutissait pas, il n'y avait aucune entrée de revenus pour eux. La panique allait progressivement les gagner, elle allait les pousser à faire des erreurs et je comptais en profiter. Un sourire mielleux apparue sur mon visage en y pensant. Je comptait les sucer jusqu'à la moelle, leur montrer qu'aucune échappatoire ne leur étaient possibles.
En réalité, j'avais toujours été comme ça. Mielleuse. C'était bien le terme qui pouvait définir mon sourire. C'était bien celui qui décrivait mon état d'esprit lorsque Kazuma était mon garde du corps. C'était bien le terme qui m'avait toujours définit : mielleuse.
Mon sourire ne me quittait pas. En revanche, il changea de forme et se teinta de mélancolie lorsqu'un souvenir passa dans mon esprit. Le même était apparu sur mon visage lorsqu'une groupie de mon frère, lorsque nous étions au lycée, avait reçu un blâme pour avoir été surprise en train de taguer le casier d'Irene. J'étais allée prévenir le professeur. C'est avec ce même sourire au lèvres, que j'était arriver en cuisine pour me chiper un plateau repas en plus du paquet de chips que j'avais trouver dans un placard. Placard où était rangers, les quelque gâteaux apéritif que nous avions.
Je retournais dans ma chambre, et posais le plateau sur mon bureau. Je m'installais a celui-ci pour dîner tranquillement, j'avais besoins de me ressourcer physiquement et mentalement alors quoi de mieux qu'un bon repas au calme. Mon plateau contenais, une soupe miso, deux petit pavé de saumon braisés avec du riz blanc, un petit verre de saké et en dessert une tartelette a la pêche.
J'avais trouvé tout ça dans des sachets congelés et espérais que mon manque d'expérience en cuisine n'aurait aucune influence sur la qualité des plats. Manger me fit du bien. La chaleur de ce dîner me fit me réchauffait et me faisait oubliée les problèmes que je pouvais rencontrée. A peine avais-je finis de manger que je me changeait rapidement, avant de m'emmitouflé dans une grosse couverture polaire. J'avais besoin de me changer les idées en me reposant un maximum pour être opérationnel dans les prochains jours, je venais à peine de ferme les yeux allongé sous mes couverture que j'entendis toquer a ma porte de chambre.
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