Chapitre 33 - Twist inattendu
Une nouvelle facette de lui se dévoilait devant moi et dans une piètre circonstance. C'était la première fois que je le voyais fuyant du regard et peut sur de lui dans ses paroles. Je le regardais s'éloigner dans l'ombre avec Hajime avant de me retourner et continuer a avancer avec notre groupe. Nous avions garer notre voiture, non loins de notre destination. C'était une rue ou plusieurs pavillons était collé plus au moins les un aux autres. Mon père pourtant habitué à ce genre de lieu ne connaissait pas du tout ce quartier ni même cette ville d'ailleurs, et il nous fallut pas longtemps avant de trouver la maison en question.
Notre but était clair : nous emparer de l'oyabun et le mettre devant le fait accompli : sa famille dissoute. De leur côté, Kazuma, Hajime et Renjiro se rendirent dans un vieil entrepot désaffecté, en chantier de démolition. Il marchhait dans de longs souterrains, ensevelis de gravats.
- Oye ! Kazuma ? J'ai l'impression que tu étais distant avec Saki, quelque chose ne va pas ? Le questionna Renjiro en éclairant leurs pas avec la lampe de son téléphone.
- Tout vas très bien !
Sa réponse était précipitée. Hajime continua :
- Et bien ce n'est pas l'impression que j'ai, enfin que l'on a dit-il en tournant légèrement sa tête pour regarder Renjiro.
Il continua sa discussion en regardant de nouveau Kazuma :
- Ce n'est pas dans ton habitude d'être comme ça, tu n'est pas du genre a fuire les conversions importante, alors plutôt que de mal le dissimuler et de manière maladroite en plus, dis nous plutôt ce qui s'est passé, Saki n'est pas là, Mr Ryūji non plus, donc tu peux nous parler.
- Rien ! Il ne s'est rien passé !
- Kazuma, commença Renjiro
- C'est pas le moment d'en parler, d'accord ? Nous arrivons.
Kazuma avait les mains tremblantes. Un conteneur, semblable à ceux des bâteaux marchands, était ensevelis sous les décombres. Il inserra une grosse clef dans a la serrure en l'enlevant d'une chaine à son cou. La scène à l'intérieur était des plus atroces. Irene, était recroquevillée dans un coin, elle pleurait. La tête de quelqu'un reposait sur ses genoux, accroché à un corps inerte, à la respiration lente, presque imperceptible. C'était Kai. Renjiro et Hajime se précipitèrent pour les aider. Kazuma resta à la porte, incapable ni de regarder ni de bouger. Irene, pouvant marcher, Hajime et Renjiro s'y prirent tous les deux pour transporter Kai. Kazuma ne retint pas les larmes de ses yeux lorsqu'il passa à côté de lui. Le nez de travers, les arcades sourcilières et lèvres fendues, divers bleus sur les joues et autour des yeux le rendaient méconnaissable et que dire de ses mains ...
- Pardonne-moi, Kai, souffla Kazuma entre deux pleurs.
Hajime et Renjiro s'arrêtèrent, une fois sortis du conteneur. Ils se doutèrent alors de quelque chose. L'un compléta la phrase de l'autre
- Kazuma...Est-ce que ...
- ... c'est toi qui ...
- J'ai pas eu le choix ...
- C'est pas possible...Kazuma...
- Si je ne le faisais pas, ils allaient doutés de moi.
- Kai est presque mort.
- JE LE SAIS, OH ! Tu crois que ça ne me fait rien !
- Ne nous attardons pas, s'il vous plait, messieurs. Plus vite nous sortirons, plus vite nous soignerons Kai. Je ne tiens pas à rester dans cet endroit prêt à s'effondrer d'une minute à l'autre.
- Le petit ventre d'Irene arrondissait son T-shirt, aucun d'eux n'y avait fait attention avant de la voir le caresser affectueusement.
De notre côté, nous avions réussi a infiltré la résidence principale de leur oyabun, nous étions passé par l'arrière cours pour plus de discrétion, ont pouvais entendre de la musique et des rires grossier venir de l'intérieur de cette énorme bâtisse. Une fois a l'intérieur l'atmosphère me sauta a la gorge, elle oscillait entre des décors luxueux et clinquant a une atmosphère plus que sombre et austère, une forte odeur nauséabonde dont je ne savais pas dire ce que c'était flottais dans l'air.
J'avais des nausées en sentant l'odeur répugnante qui émanait de chaque couloir par lequel nous passions. Les rires se firent de plus en plus fort au furent et a mesure que nous nous approchions de la pièce qui en émanait.
- Hahaha, c'est vraiment trop facile !! Ont a réussis a "détruire" le clan Kikiyo-gumi, et dire qu'il est supposé être le plus influant du pays ! Quel blague ! Dit un subordonnée
- Hé ! Surveille ton language, certe ont a réussi à leur faire mettre un pied dans la tombe mais leur Oyabun et sa fille sont toujours en vie je te ferais dire ! Et dire que j'ai faillit la buté en même temps que ce vieux débris, tsss si personne n'était intervenue, un des héritiers aurait pu être hors-jeu !! Répondit ce qui semblais leur chef
- Comment ça ? Il s'est passé quelque chose entre vous et ce clan là chef ?
- ah oui c'est vrai que peu de personnes sont au courant dit-il en ricanent. A l'époque j'étais qu'un saiki common ( branche administrative) mais j'avais réussi a venir dans l'enceinte du clan accompagné de notre prédécesseur, leur oyabun a cet époque c'était Yasuhiro Nokuro, il avait élevé son clan sur la moitié du Japon en a peine quelque année, enfin bref ont était venu en "visite de courtoisie".
- D'ailleurs c'est dans ces moment de visite qu'il m'est arrivé de croise le fils de leur prédécesseur, Kenichi Nokuro, il avait à peine 18 ans. Je l'ai vu plusieurs avec l'un de ses gamins sa fille je crois ... Enfin bref je savais que notre chef avait d'autre plan en tête, il avait décidé de faire s'infiltrer quelque un de nos hommes pour les attaquer de l'intérieur et provoquer un incendie. Après le reste c'était facile, ça été une vrai boucherie, j'ai réussi a rattraper leur chef qui a eu l'idée débile d'amener sa petite fille avec lui ! Je me suis bien marré a le criblé de balle pendant que la gamine secouait le corps de ce vieux croûtons sans vie ! Haha !! J'aurais pus la buté si des membres de son clan n'étaient pas intervenu...
Il sembla boire quelque chose et reprit :
- C'est stupide de leur part de garder tous les membres de leur clan au même endroit ! C'était si simple d'en tuer plusieurs en même temps ! On se demande comment ils ont pu devenir aussi influent.
- C'est vrai que ce n'est pas très mâlin, concéda son interlocuteur.
Ils parlèrent ensuite quelques minutes de la facilité avec lesquelles ils avaient enlevés Irene et mimèrent des grimaces d'horreur en imainant notre réaction face à l'amputation de Kai.
- Ils sont tous fous chez eux ! Tu te rends compte mon garçon : c'est la fille qui reprend les affaires familiales ! Reprit ensuite le chef.
C'est à ce moment là que papa décidé de faire éruption dans la pièce.
- La facilité quand on a tout nos membres au même endroit c'est qu'on se protège les uns les autres. Vous êtes deux, qu'est-ce que tu comptes faire ?
Ryuji pointa son arme en direction du chef, il étonna tout le monde en parlant à la place de papa. Un rictus s'affichait sur le visage de celui que nous tenions en joue. Il se mis a applaudir de manière sarcastique en ricanant :
- Haha alors là je doit vous dire bravo, vous êtes venu vous jeter vous même dans la gueule du loup, je comprend pourquoi nous n'avons pas arrêtée de vous berner cria-t-il.
Je dégaina mon sabre pour le pointé dans sa direction, sa réaction nous surpris tous a croire qu'il avait encore quelque chose dans sa botte. Personne n'eu le temps de réagir à ce qui venais soudainement de se passer, le sol se mit a trembler violemment et énorme bruit d'explosion se fit entendre dans différentes pièce de la résidence avant qu'un bruit assourdissant suivit d'une puissante déflagration, ne vint nous frapper de plein fouet. La pièce dans laquelle nous nous trouvions avait piégé a l'explosif, certainement un plan dont personne n'avais entendu parler. Nous eûmes a peine le temps de nous mettre a terre que chacun de nous fût projeter dans des directions différentes. J'étais étendu au sol, encore sonné et vaseuse du au choc que mon corps venais de recevoir. Mes oreilles avait partiellement perdu de leur audition, la fumé qui enveloppait la pièce où je me trouvais se dissipait peu a peu du au fenêtre brisé qui permettait a la fumé de disparaitre progressivement. Ce n'est que quelque milliseconde après que mon visage se crispa de douleur et je me mis a hurler, a ce que je pouvais voir de ce qui était arrivé a mon corps. Ma chair avait été plus au moins brûlé et le haut de ma hanche et de ma cuisse gauche ainsi que mon bras gauche avait été transpercer de deux côté différent par d'énorme lattes de bois qui avait du valser en même temps que moi.
Comment pouvions-nous prévoire que leur chef irait jusqu'à piéger sa propre maison ? Sa propre vie, celle de son héritier et de sa femme était également en jeu et il avait prit le risque de tout faire exploser pour nous nuire. C'était une véritable mission suicide, j’espérais, malgré la douleur, que les autres groupes s'en était mieux sortit. Je crus rêver quand l'ombre de Kazuma passa devant mes yeux. Une ombre ? Il s'était jeté dans la maison en flamme pour nous en sortir. Je le sentis passes ses bras autour de mes épaules et de mes genoux avant de courir vers la voiture. Il me sembla voir Hajime et Renjiro s'engouffrer eux aussi dans l'immense brasier pour en sauver Ryuji et papa. Kazuma me laissa aux soins d'Irene alors qu'il repartait vers l'incendie. Renjiro extirpa Ryuji et l'installa à mes côtés. Il avait perdu connaissance, un filet de sang coulait de son oreille. Papa prit place à l'avant sous l'assistance de Hajime. Nous avons peiné à faire rentrer neuf personnes dans notre voiture cinq places, mais chacun sur les genoux des autres, et le coffre ayant été réquisitionné, nous partîmes le plus loin possible. Renjiro s'était engouffré à la place du conducteur, Saki avait été installé sur les genoux d'Hajime, Ryuji s'était glissé sur ceux d'Irene et j'étais sur ceux de Kazuma. Kai, dont l'état était pire que le notre était contraint d'être à moitié allongé dans le coffre. Irene y jetait régulièrement des coups d'oeil pour s'assurer que son souffle persistait.
Assise ou plutôt a moitié allongé sur les genoux de Kazuma, je ne percevais plus ce qui se passait autour de moi, je n'entendait qu'à moitié rien, mes oreilles était comme un mauvais signal qui grésillait, je voyais des lèvre bougé mais impossible de déchiffrer le contenue des conversations. Une pensé me vint alors, je tentais tant bien que mal de dire quelque chose, ma gorge était brûlé et rien que le fait d'ouvrir la bouche le faisait atrocement mal. Ma voix était éraillée et s'entendait comme si un robot parlais :
- Ou ... Se ... Trouve ... Cet Homme ?
Ce fut la chose phrase que je pu prononcer avant de refermer immédiatement ma bouche a cause de la douleur, je me mis d'ailleurs a me mordre les lèvres pour éviter d'hurler, car bien que Renjiro tentait de rouler doucement les quelque secousses que je ressentais faisait bouger les lattes enfoncé dans mon corps et qui déchirait davantage mes tissus. Je ne pus entendre la réponse et perdit connaissance peu de temps après. Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, tout était blanc. J'étais dans un petit coin d'hôpital, le service où travaillait habituellement Saki. Elle était à côté de moi, allongée elle aussi dans un lit d'hopital. De l'autre côté Kazuma me souriait. C'est en essayant de bouger que je compris deux choses : mon corps était si engourdi qu'il m'étais impossible de le mouvoir et Kazuma avait ma main dans la sienne.
- Mlle, vous êtes enfin réveillée. Ne craignez rien, tout va bien pour vous. Nous vous avons amené à l'hopital, vous avez été victime d'un attentat et les coupables sont hors d'état de nuire, je me suis personnellement chargé.
Je voulu dire quelque chose mais j'avais encore cette douleur lancinante de brûlure au niveau de la gorge, mon visage se crispa légèrement en avalant ma salive. Je ne pu offrir a Kazuma en guise de réponse, qu'un léger sourire. Je n'arrivais même pas a avoir cette sensation de toucher comme si tous mes sens c'était refermé durant cette explosion. J'espérais que tout le monde allait bien et que leur blessure ne soit pas grave. Je fermais les yeux un instant, la douleur que je ressentait malgré la morphine, me fatiguait beaucoup et il ne me fallut pas longtemps avant de me rendormir.Ryuji se réveilla avant moi. Ensuite Saki reprit des forces et je ne tardais pas à la suivre dans un long réveil qui me permit d'entamer la réeduation. Les états les plus alarmants était ceux de papa qui retournait à l'hospital peu de temps après en être sorti, et Kai qui n'avait pas reprit conscience. Kazuma avait évité de croiser Saki durant ce lapse de temps, il avait encore tellement honte de lui.
J'avais pu rentré à la maison mais suivait des séance de rééducation dans l'hôpital même, avec des ergothérapeutes et psychomotriciens, elle consistait a remuscler petit a petit mon corps pour permettre de retrouver ne serait-ce qu'un peu de mes capacités motrices. Chaque séance me faisait souffrir, j'avais été comme tout les autres admis au service des grand brûlé, j'avais eu des opérations de reconstruction de peau mais cela m'avais laisser des cicatrices, sous les recommandations de maman j''étais suivit par une psychiatre pour me reconstruire psychologiquement. Le comportement de Kazuma me montrait bien qu'il était perturber par quelque chose mais je ne voyais pas comment lui parler comme lui le faisait avec moi. Je l'avais encore vue éviter Saki, le visage blafard et le teint fatigué, je me mis a l'interpeller.
- Kazu-chan ! Hum ... Si tu a besoin de parler ou de quoi que soit d'autre, je suis là.
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