Chapitre 36 - Confessions

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Kazuma n'était as là. En m'asseyant au côté de Mahiru qui mangeait seule elle m'informa u'il était partit à l'hôpital. L'information mis un peu de temps à me faire titler. Kai. Il était aller voir Kai ? Était-ce ça qui le perturbais ? Au point de m'éviter ? Non quand même pas ... Et toc une nouvelle pensé parasite se mit a germer dans un coin de ma tête. Je remerciais Mahiru et passa le peut de temps du repas a discuter avec elle jusqu'à la fin du dîner. D'ailleurs en pensant a l'hôpital je ne m'étais toujours pas excuser auprès de Saki, j'avais eu trop honte de moi pour y retourner.

J'eus également honte lorsque Ryuji entra dans notre salle de restauration. J'étais tellement obnubilé par l'éloignement de Kazuma que j'en avais oublié les soucis de Ryuji, même lorsque Irene était venue m'en parler, j'avais répondu vaguement une phrase préfabriquée. Elle mis fit part des difficultés de mon frère qui semblait se dégrader, je lui proposais alors d'aller voir un ORL pour que des examens plus approfondis soit fait et qu'une aide adapté lui soit apporter. Nous avions pas mal de contact dans le médical ou la santé alors ce n'était pas un problème d'obtenir un rendez-vous. À la fin du repas je me rendis à mon bureau pour ensuite revenir dans la salle de restauration et donner à Irène les coordonnées d'un ORL que la famille connaissait bien, un ami de mon grand-père que celui-ci le soignait. Je n'avais cependant pas prévu que Ryuji s'y opposerait. Lorsque Irene m'en parla, ce fut toujours loin de mon frère, quand je revins donner les coordonnées à Irene, il était assis en face d'elle.

    • Je te remercie Rose, mais je vais très bien. Je n'ai pas besoin de médecin ou que sais-je, juste d'un peu de repos.
  • Je ne te force en aucun cas mais tu dois quand même reconnaître que ton audition a baissé, ça fait plus d'un mois même, et ça n'a pas l'air de s'arranger mais si j'ai jamais tu changes d'avis vous avez les coordonnées.

C'est dans ce genre de moment-là où je retrouvais mon père en mon frère, il pouvait être tout aussi borné que lui. Et encore maman arrivait à le forcer à faire des choses qu'il ne voulait pas faire. Je n'insistais pas d'avantage et quittais la salle de restauration et saluait mon frère et ma belle-sœur. Un soupire d'exaspération sortit de ma bouche, j'avais l'impression de voir mon père râler quand nous n'allions pas dans son sens. Pauvre Irène pensais-je alors. Arriver devant ma porte de chambre, je croisais Renjiro qui se mit a me saluer, il y avait longtemps que je n'avais pas eu d'interaction avec mon garde du corps étant donné que depuis cet attentat, j'avais passée la majeur partie de mon temps a l'hôpital ou en compagnie de Kazuma.

  • Bonsoir Renjiro, tu n'as pas encore dîner ?
  • Bonsoir Mlle, je devais dîner avec Mahiru mais un embouteillage bloquait toutes les voies.
  • Je vois, elle est encore dans la salle de restauration si tu la cherche. Je ne vais pas te retenir plus longtemps, tu dois être affamé répondais-je alors un sourire au lèvres. Je le saluais une dernière fois avant d'entrée dans ma chambre, je me laissais tombé sur mon lit et me mis a fixer le plafond. La petite pensée parasite qui c'était rajouté a toute les autres,me perturbais. Je n'arrivais pas a la trouvé logique et ne pouvais croire qu'il me mente pour cette raison. Cette nuit là, le souvenir de son visage déformé par la honte et les larmes me revint automatiquement en tête. Je revoyais également la froideur de Saki et de ses mots a mon égard quand j'avais tenté de calmer les choses parce que je ne voulais plus en entendre davantage ni le voir dans cet état. Il faut que j'aille m'excuser auprès d'elle pensais-je en fermant les yeux.

Le lendemain, je pris la voiture pour me rendre à l'hopital. Saki et Mikoto était avec Kai qui avait quitté le lit et était assis dans un fauteuil roulant. Il était épuisé mais maintenait le sourire pour son petit garçon, assis sur ses genoux. Kazuma n'était plus là. Je saluais Mikoto d'un signe de la main puis m'approchais de Kai pour prendre de ses nouvelles :

  • Bonjour Kai comment vas-tu ?
  • Bonjour Mlle. Je récupère doucement l'usage de mon corps, je quitte le lit c'est déjà un bon point.
  • Tant mieux alors.

Saki était plus apaisé de l'état de son mari, ce qui me permis d'être plus sereine quand au excuse que je comptais lui faire. Je m'approchais d'elle pour engagée la conversation. Nous parlions de banalité. Elle me questionnait quand a mon état de santé, je lui répondis alors que tout allais bien et que je m'étais en partie bien rétabli, j'en profitais alors pour lui présenter mes excuses quand a mon comportement déplacé de c'est dernier mois. Elle ne semblait pas comprendre la raison de mes excuses. Gênée, je mentionnais alors ma gaucherie lorsque j'avais voulu tiré Kazuma hors de la chambre d'hopital en parlant de sa culpabilité. Saki eut alors cette réflexion douce amer :

    • Ce n'est pas vous la coupable, Mlle.

Je n'osais rien répondre de peur de dire une bêtise et me contentais de hocher la tête comme pour la remercier de son indulgence. Je ne restais pas plus longtemps dans la chambre et les quittais pour rendre visite a mon père qui était hospitalisé depuis un petit moment. Il n'était pas dans la même ailes de l'hôpital que Kai et je dû traversée une bonne partie de celui-ci avant de trouver sa chambre. Je toquais deux petit coup distinc et me permis d'entré en entendant un "entré" d'une voix roque mais fatigué qui se trouvais derrière la porte.

  • Papa ?
  • Rose, je suis content de te voir.

Papa posais sur moi des yeux que je devinais tendre, il portait des lunettes de soleil. Un sourire affectueux envers lui s'affichait sur mon visage alors que je m'installais sur une chaise que je venais de tirer du bureau de sa chambre,pour la déplacer a coter de son lit. Il passait un main sur sa barbe qu'il se mit a gratter, avant de poser le livre qu'il lisait sur sa table de chevet.

    • Excuse moi de ne pas être venu plus tôt Papa. Comment tu te sens ?

Il s'assit sur son lit et continuait de me regarder.

  • Ne t'en fais pas. Tu as d'autres choses à gérer pour notre famille et c'est très bien. Je me sens mieux depuis que je peux quitter ce lit. J'entendais Saki et je-ne-sais-qui, un médecin sans doute, que je pourrais retourner chez nous dans peu de temps.

Cette nouvelle me ravie, j'étais heureuse de le voir dans un meilleur état que la dernière fois. Puis, je perdis mon sourire lorsque papa continua :

  • Tu es venu avec Kazuma ? Je m'attendais à vous voir ensemble, il vient de quitter ma chambre il y a une trentaine de minutes. Je venais de me crisper, je sentis une raideur dans mon cou que je vint massé d'une main.
    • Non .... Je ne savais pas qu'il était venu te voir ... Mon regard fuyais les yeux de mon père qui continuait de me fixer, de ma bouche sortit un petit rire amer, je ne me donnais pas l'autorisation de parler de ce que je ressentais sur cette situation.
    • Est-ce que tout va bien, Rose ?

Je relevais mon regard vers lui, une expression mêlant mon malaitre et une certaine gêne d'aborder le sujet s'affichait sur mon visage.

  • Est-ce que je peux te demander quelque chose ?
  • Bien sûr dis-moi tout.

Papa me sourit, je pris une grande inspiration, afficha un sourire pour masquer les larmes qui menaçaient de perler sur mes joues et lui dit :

  • J'aurais pas pu venir avec Kazuma ... parce que ça fait un peut plus d'un mois qu'il m'évite, ne m'adresse plus la parole ou évite mon regard. J'ai dû le confronté de force ... et il m'a donné comme seule réponse qu'il était chargé de travail mais je sais que c'est faux. Il ... Il a un bandage qui lui couvre l'entièreté de la main. Il s'est mit a ne plus vouloir me voir du jour au lendemain ... je comprend pas, il n'a jamais été comme ça. Je me mordais les lèvre entre chaque phrases tentant de faire tenir mon sourire de façade sur le visage.

Papa tâtonna pour attraper un paquet de mouchoir sur sa table de chevet et me le tendit.

  • Kazuma t'évite ? C'est étrange, avant que tu vienne je lui ai demandé de tes nouvelles et ...

Papa s'arrêta, il pensait que je ne pouvais pas entendre que Kazuma lui avait donné une description détaillée de mon état sans sombrer dans une plus grande incompréhension. Il déglutit et reprit :

  • aucune importance, je ne vais pas t'ennuyer avec ça. Je n'ai pas d'explication sur son éloignement, mais je peux t'en donner une quant à son bandage.

Je pris un des mouchoirs qu'il me tendis afin d'essuyer mes larmes et mon nez. En entendant qu'il avoir un réponse quand au bandage de Kazuma, je ne fis qu'un hochement de tête comme pour lui confirmer que je voulais entendre sa réponse. Papa prit quelques gorgée dans une bouteille sur sa table de nuit avant de me répondre.

  • Sais-tu ce que Kazuma a été amené à faire lors de sa dernière mission ?

Une pensée me traversait alors a la simple phrase de papa et mon visage s'assombrit :

  • Oui ... ont a été mis au courant Ryūji et moi quand on a rendu visite a Kai
  • Kazuma est venu me dire qu'il avait réparer ses actions. Son bandage couvre son manque d'une phalange.

Mon visage restait impassible, a l'entente de sa phrase, aucun son ne sortit de ma bouche.

  • Mais dis-moi plutôt, j'aimerai à mon tour te poser une question.
  • Oui ?
  • Pourquoi est-ce que tu te soucie tant de l'éloignement de Kazuma ? Si je ne me trompe pas, lorsque Kai n'a plus été ton garde du corps, tu n'as pas eu cette réaction, ou encore pour le départ de Ryuji et son mariage avec Irene, ni même pour la première longue mission de Mahiru.

Mon regard se mit a soutenir celui de mon père. Je souriais, un sourire indescriptible.

  • Pourquoi ? Parce que je l'aime. Et c'est justement parce que mes sentiment ont resurgit que je ne plus faire les même erreurs. Je ne veut plus agir comme la Rose adolescente aurait fait. Les sentiments que j'ai envers lui son celle d'une femme envers un homme et non pas une petit fille envers sa figure d'attachement.

Papa acquiesça. En tentant de regarder ses yeux derrière ses lunettes de soleil je me fis deux réflexions : la première fut que la météo était nuageuse, la seconde fut que j'avais l'impression que papa regardais dans ma direction, mais ne me regardais pas moi.

  • Si tu as envie, je pense que Kazuma est encore dans l'hopital, dans le service chirurgical ou peut-être avec Kai.

Je remerciais papa, le même sourire au lèvre que j'avais lorsque je lui confirmais mes sentiments pour Kazuma. Je quittais sa chambre après lui avoir dit que je repasserais le voir si il ne pouvais toujours pas sortir de l'hôpital. Je commença par la chambre de Kai, Saki en sortait avec son fils, Kazuma n'était pas là, Kai se reposait. Je filais alors vers le service chirurgical et apperçus Kazuma au détour d'un couloir. J'étais heureuse de le voir ; j'entendis une voix féminine précédé une silhouette svelte d'une grande femme sortir d'un bureau. Elle portait une blouse blanche donc j'en conclus qu'elle était médecin. Elle parlait avec Kazuma dans l'embrasure de la porte.

Je n'osais pas m'approcher de peur de couper une discutions ou de paraître impolis en écoutant celle-ci. Je me mis sur le côté adossé au mur en attendant. Je les entendis rire et discuter d'un prochain rendez-vous avant de se saluer. Elle referma la porte d'un bureau alors que Kazuma s'approchait de moi, sans m'avoir vu encore. Je venais de me décoller du mur ou je m'était appuyer quelque minutes plus tôt, un sourire au visage. Je m'avançais vers lui jusqu'à ce qu'il puisse me voir.

  • Kazu-chan
  • Bonjour Mlle.

Kazuma voulut continuer sa route en me contournant. Je me mis a son niveau afin de marcher a côté de lui en accélérant le pas.

  • J'ai rendu visite a Kai et Papa, je contente de voir que leur état de santé s'est améliorée.
  • En effet, Mlle.Je suis content aussi.

Kazuma ne me regardait pas, il avançait jusqu'à l'ascenseur, quelques couloirs plus loin afin de gagner la sortie. Je me contentais de le suivre jusqu'à la sortie et de lui parler de temps à autre.

  • Comment se passe la cicatrisation de ton doigts ?
  • Bien. Les tissus ne sont pas nécrosés et...
  • Kazuma !

La femme avec qui il parlait quelques minutes auparavant courut pour arriver à notre niveau, nous étions dans le hall d'entrée de l'hopital.Elle me salua en m'adressant un sourire.

  • Heureusement tu n'es pas encore partit ! J'ai oublié de te demander ton numéro de téléphone.

Munie d'un crayon et d'une feuille, elle nota son numéro. Je la saluais également. Un sourire sur le visage je me tournais vers lui.

  • Oh je vois que tu est en belle compagnie, Kazu-chan. Bien je ne vais pas vous déranger plus longtemps.

Je saluais de nouveau cette femme et continuais a avancer jusqu'à la voiture que j'avais pris pour rentrer. Il n'y avait rien. Rien dans ma voix ou dans mon esprit s'apparentant à de la jalousie bien que ma phrase put supposer le contraire. J'avais compris que le plus important pour moi, était de voir Kazuma heureux, avec ou sans moi. Je vis qu'il hésita à me rattraper mais se résigna vite. La femme remonta et je le vis monter une moto non loin de ma voiture.

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