Chapitre 39 - Dîner ivre

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Jusqu'à lors ma tête était baissée, trop honte de moi, mais la phrase qu'il venait de me dire me fit relevé la tête vers lui. Quelqu'un d'autre ? Mais quelqu'un d'autre que qui ? Kazuma gara la voiture dans notre parking.

J'avais retourner sa question dans ma tête mais impossible d'en comprendre le sens. Mais il y'en avait une autre question qui c'était glisser dans mon esprit et qui me brûlais les lèvres que je ne pus m'empêcher de lui demander :

  • De quelle autre tu parle Kazu-chan ?

Kazuma me regarda, étonné de ma question, ses yeux disait "vous ne voyez pas ?" Je venais de plonger mon regard dans le siens et avais secouer négativement la tête en guise de réponse.

  • Peu importe.

Il sortit de la voiture et entra vite dans le bâtiment.

  • Ah mais !

Je sortit rapidement de la voiture pour tenter de le rattraper mais il m'avais devancée. Ma curiosité avait été piquée au vif avec cette phrase qui tournais en boucle dans ma tête sans pour autant parvenir a obtenir de réponse. Mais ce qui m'avais marqué c'était son regard, pourquoi m'avait-il lancer un tel regard d'étonnement ? Je n'étais pas très futée, mais je pensais tout de même pouvoir réfléchir convenablement et réussissait à gérer une famille yakuza. Mais, je ne voyais pas. Je pensais aux femmes de son entourage : Junko, Mahiru, maman, Ema, moi, ... peut-être que Ema et lui se refréquentait. J'avais un air bougon sur le visage et passais ma soirée a réfléchir a cette phrase et son regard. Ce regard qu'il m'avait lancer comme pour me dire que la réponse que je cherchais était dans sa phrase. Mais non je ne comprenais pas. Et puis pourquoi me dire ça a moi ? S'il était amoureux de quelq'un d'autre pourquoi ne pas le dire a cette personne ?

Je décidais de me rendre au salon de tatouage. Ema y travaillait, et si Kazuma la voyait encore, elle pouvait m'aider. Lorsqu'elle me vit, elle me sourit.

  • Bonjour Mlle, je me demandais quand vous vous déciderez à venir vous faire tatouer !
  • Bonjour Ema, en fait c'est pour autre chose que je suis là ... J'ai un petit soucis et j'aimerais poser te une question par rapport a ça.
  • Un soucis Mlle ? Je vous écoute, asseyez-vous, proposa-t-elle en me désignant une chaise. Je m'assis en face d'elle. Je me triturais les mains gêné.
  • hum ... En fait ça concerne Kazuma.

Je commençais alors a lui raconter tout ce qui c'était passé entre lui et moi durant c'est derniers mois.

  • Je le reconnais bien là... conclut-elle à la fin de mon récit.
  • Et moi je ne le reconnais pas. Il ne m'a jamais évité ni caché quoi que ce soit et en plus de ça il commence à me poser des énigmes...
  • Je ne suis plus avec Kazuma depuis longtemps maintenant, Mlle, ce n'est pas moi que vous cherchez, et vous le comprendrez un jour peut-être, ou peut-être pas.

Je clignais des yeux perplexe. Sa phrase me laissait dans une plus grande incompréhension. Si ce n'étais ni Ema, ni Junko alors qui était cette personne ? J'avais l'impression qu'ils c'étaient tous donnés le mots pour m'embrouiller la tête.

  • Mais j'ai fait le tour de toutes les femmes de son entourage et si c'est pas toi, ni son amie de l'hôpital et bah je sais pas qui ça peut-être.
  • Mlle, est-ce vraiment quelque chose qui doit vous préoccupé ?

La question d'Ema était bien directe mais elle l'avait posé avec appréhension. Il était vrai que l'amoureuse de Kazuma ne devait pas être ma priorité.

  • Non tu as raison ça ne devrais pas l'être.

Je me mis a sourire bêtement. Ema avais raison, il fallait que je rencentre mon attention sur ce que je devais faire. Je la remerciais de m'avoir écoutée et sortie du salon. J'avais un air un peu penseur en rentrant et réfléchissais à la discussion que nous avions eu toute les deux. Et puis non ! Il ne fallait plus que j'aborde le sujet, ni que je m'immisce dans sa vie privé. La seule chose qui comptais c'était son bonheur peut importe qui était la personne. J'avais d'autre chose à gérer que l'amour des membres de ma famille. Par exemple, organiser nos prochains échanges. Le salon de tatouage de Ema n'était pas loin de notre résidence, aussi, je rentrais à pieds et contacta nos differents dealers sous le porche de notre petite cour. Du moins, j'eus l'intention de le faire mais m'étonna d'une chose. A l'autre bout du porche qui bordait le petit jardin, Renjiro et Mahiru discutait. Il me semblait que ce fut une discussion plaisante car les deux souriait agréablement l'un à l'autre. Puis, par jeu, Mahiru devança Renjiro, se posta juste devant lui en disant quelsue chose que je ne puis entendre et sauta à son cou avant de l'embrasser.

Je détournais rapidement mon regard d'eux, cherchant un endroit où je pourrais terminer mes appels tranquillement. Mon regard se posait au fond du porche ou commençais le début de notre jardin. Un banc était placé sous un énorme saul pleureur bien a l'abris des regards. D'un pas rapide, j'allais m'y assoir pour terminer ce que je voulais faire. Je composait différents numéros afin d'échanger sur des futurs transactions. Je discutais un peu plus de 2h avec les différentes personne que j'avais au bout du fils et pu remplir une partie du planning avec 3-4 rendez-vous qui se succédaient dans la semaine. Mon téléphone affichait 20h30 quand je venais tout juste de raccrocher. Je repensais aux différentes scènes de baiser auquel j'avais assister. Bien que chacune d'entre elles m'avait perturber, je devais bien l'avouer, j'enviais ce geste d'affection.

  • Ils en ont de la chance ... Murmurait-je alors.

Au dehors, je vis alors passer Masahiro, et décidais de prendre quelques nouvelles sur la situation. Il avait rattrapé Saki, lui avait expliquait qu'il se sentait également trahit et qu'il n'était pas prêt de pardonner à son frère. Il avait quitté l'hôpital sans savoir si elle était retourné le voir ou si elle était partit travailler.

  • Vous...avez dîner ?

Me demanda-t-il alors.

  • Non, je sors tout juste de...l'hôtel.
  • Eh bien...Il y a un super restaurant spécialisé dans les takoyakis à quelques rues, si ça vous dis.
  • Avec plaisir, souriais-je

Je le suivit alors jusqu'au dit restaurant. Il n'y avait pas grand monde mais il était assez animé. Nous fûmes placé a une table a l'étage où l'ont pouvais admiré la vue de la ville. Ont nous apportais les cartes pour que nous puissions commander et nous avions eu droit a quelque recommandations. Après avoir commandé nos plat et en attendant de dîner, nous avions chacun commandé des apéritifs. J'avais pris un verre de liqueur de pêche et Masahiro quand avait pris un verre de vin. J'étais peu habitué a l'alcool et préférais partir sur quelque chose de sucré.

Il m'avoue un peu gêne qu'il n'avait pas l'habitude de côtoyer "des gens comme moi" et je tentais de le rassurer :

  • Vous n'avez qu'à agir normalement. Commence par me tutoyer.

A sa réaction, je vis que je m'étais endurcis car j'avais voulu être amicale mais tout avait sonné comme un ordre. Il y'eu un blanc et gêné, je reformulais ma réponse de manière plus douce :

  • Tu peux m'appeler par mon prénom, si tu me permet également de t'appeler par le tient, ce sera plus simple souriais-je alors en portant mes lèvres à mon verre.
  • Bien, et...euh, est-ce que je peux connaître votre...ton nom ?

Surprise, je repassais rapidement notre première rencontre en tête et me souvenais que je ne m'étais pas du tout présenter et un peu embrassé je répondis :

  • Oh ... Excuse moi c'est vrai que je ne m'était pas présenté lors de notre première rencontre. Je m'appelle Rose, Rose Nokuro.
  • Nokuro...

Il frémit, déglutit et sembla chercher un moyen de fuir. Le serveur arriva avec nos apéritifs. Je savais ce que notre nom pouvais provoquer et d'une certaine manière j'en était fière mais j'avais l'impression que le porter signifier aussi de ne plus avoir de contact simple avec le monde. Je tentais d'engager la conversation pour détendre l'atmosphère :

  • hum ... Dans quel type de branche est-ce que tu travailles Masahiro ?

J'en avait profité pour finir mon verre et en commander un autre.

  • Je suis dans les finances. Enfin, je suis comptable pour une entreprise hi-tech.
  • Je...hum...je suis passionné par les miniatures ! Tu vois ? Tout le réalisme qu'on arrive à mettre dans de si petite chose...et fonctionnelle en plus !! Une armoire ou l'on range de vrai petit vêtement, un vrai système de lumière, ... c'est....bizarre, je sais...
  • Non au contraire, je ne me suis jamais intéressée aux miniatures mais de ce point de vue là c'est très intéressant.
  • Et toi ? Tu as des passe-temps ?
  • Quand j'ai le temps je lis et je suis pas si nulle en kendo.

La discussion avançait petit a petit ce qui fit place a notre plat principal. J'en était a la moitié de mon verre de liqueur et j'hésitais à en recommandé un autre. Je n'avais pas pour habitude de boire mais ce soir là j'avais eu ce besoins de noyer quelque chose dans la boisson. J'eus un vague souvenir de mon premier verre d'alcool où je m'étais retrouvé saoul en un rien de temps et j'étais devenu euphorique comme pas possible.

  • Eh Masahiro...t'as déjà craqué pour quelqu'un ?
  • Comment ça ?

L'alcool eu raison de moi.

  • Bah craqué ! Mignon comme t'es t'as forcément une petite amie !
  • Heu ... je et bien .... y'a bien quelq'un qui m'intéresse ... me répond-t-il gêné

Je tapais du poing contre la table, ce qui fit sursauter tout les clients présent dans la pièce.

  • Ah ! Hic .... Et bah qu'est-ce que t'attend pour lui dire ! Tu ... T'en a bien dl'a chance ! Hic ....
  • Hum...et toi ?
  • Moi ?

J'explosais de rire.

  • Moi je suis amoureuse et c'est peine perdue ! Tu vois ? C'est un ami d'enfance et c'est lui qui a mis Kai dans cet état ! C'est horrible hein ? Mais j'arrive pas à me dire qu'il est coupable.

Masahiro ne me regardait plus, j'avais totalement oublié qu'il était le frère de Kai.

  • Et je peux même pas lui dire parce qu'il m'évite haha !
  • Et ça fait 2 mois que ça dure ! Hic ... J'ai beau tout faire pour le rapprocher de lui et bah rien ! Que dalle ! Il me regarde même pas dans les yeux quand je lui parle! Hé Masahiro j'suis si laide a regarder !? Hic ... Et bah répond !
  • Non...Tu es loin d'être moche, et je suis sincère. Hum...

Il tenta alors de changer de sujet.

  • Et...ceux qui t'aient avec nous tout à l'heure ? Hormis Saki...qui sont-ils ?
  • Hein ? Hum ... Renjiro c'est mon garde du corps hic .... et Mahiru c'est la soeur de Kazuma ... Mais j'ai pas finis ! Hic ... Moi aussi j'ai le droit d'me plaindre sur mon histoire d'amour impossible ! Hic ...
  • Et tu vois ? C'est Kazuma justement ! C'est drôle non ? J'ai vu Renjiro et Mahiru s'embrasser tout à l'heure et...
  • Et moi aussi j'aimerais embrasser Kazuma ! C'est pas juste ! Pourquoi c'est toujours sur moi qui tombe sur ce genre de moment mielleux !?

Masahiro fit signe a un serveur de nous rapporter la carte pour les desserts. Ma vision était brouillé et je commandais au hasard, un moelleux au chocolat. Je voulu commander un autre verre de liqueur mais Masahiro me répondit qu'il serait préférable d'en rester là.

  • Mais j'ai encore soif ! Pourquoi je peux en recommandé un ?!
  • Il y a de l'eau sur la table, Rose, puis ...

Il me désigna timidement le verre que je n'avais pas encore finit.

  • Haha ! Merci!

Verre que je bu cul sec en le reposant bruyamment sur la table. Il n'y avait plus un bruit dans l'étage où nous nous trouvions, ont entendait seulement mes plainte qui était de plus en plus forte. Masahiro regretta de m'avoir invité, il regretta aussi ma commande de dessert, il regretta sa soirée. Il tachait de faire bonne figure, de continuer de sourire mais n'avait envie que d'une chose, c'est que j'eus fini mon assiette pour pouvoir régler, me raccompagner et s'éloigner le plus vite et loin possible. Le serveur arrive avec mon dessert, débarrassa nos verres vides et ne s'étonna pas de la demande de Masahiro pour qu'on lui apporta l'addition.

Je finit mon dessert assez rapidement, l'alcool m'ayant réouvert l'appétit. Masahiro qui voulais au plus vite partir, avait régler toute ce que nous avions pris avant de me trainer hors du restaurant.

  • Oh c'est gentil de m'avoir invité ! Et bah pourquoi tu tire cette tête là ? Hé Masahiro t'es pas content ?
  • Si bien sûr, c'est bien d'avoir pu, enfin... je n'ai pas l'habitude d'être avec...
  • Le clan Kikyo-gummi ??

Les serveurs nous regardèrent tétanisés.

  • Je te racompagne.

Il me tint la porte et fit de son mieux pour me ramener à l'hotel le plus vite possible. Je titubais, cela me faisait rire, je m'amusais à m'imaginer sur un bateau qui tanguait. Devant notre résidence, je le remerciais en le prenant dans mes bras.

  • Merci Masahiro t'es un chic type ! Jt'aime bien !
  • Rentre bien...Rose.

Je sautillais gaiement sous le porche de notre cour intérieur. Ne voyant pas notre porte vitrée, je tombais à la renverse en la croyant ouverte.

  • Mlle ?

A mes pieds, ou plutôt à ma tête car j'étais tombée allongée sur le dallage froid, se trouvaient Mahiru et Renjiro, ils étaient chic dans leurs beaux vêtements.

  • Comment vous avez fait pour être à l'envers ? Moi aussi je veux essayer ! Haha

Je me relevais difficilement en titubant de droite a gauche.

  • Dis donc vous êtes drôlement beau ! Vous allez où comme ça ? Oh laissée moi deviné ! Vous allez ... Vous allez en rendez-vous amoureux ! Oh vous en avez dl'a chance !

Ils rougirent.

  • C-Comment ... ?
  • Je vous ai vu tout à l'heure !
  • Vous vous êtes embrasser au fond de la cour ! Mais j'ai pas fait exprès de vous voir ! Vous étiez devant moi !

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