Chapitre 41 - Préambule amoureux

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  • Bonne nuit Rose, moi aussi.

Il m'offrit un sourire ravissant et ferma la porte.

Arriver dans ma chambre, je me changeais pour m'allonger dans mon lit. J'étais resté éveillé une petit heure de plus pensant que Kazuma viendrais me voir un peu plus tard mais le sommeil eu raison de moi. Le lendemain, je ne le vis pas. Je me dis qu'il devais encore s'en vouloir. Je ne préférais pas le déranger, et vaquais a mes occupations pour cette journée. Mais ne le voyant pas au dîner non plus, j'allais toquer a sa porte après avoir finir de manger, avec un plateau a la main.

  • Kazu-chan ? Est-ce que ça va ? Je t'ai apporté un plateau.

Il n'y eut aucune réponse. Après plusieurs minutes, j'ouvrais prudemment la porte de sa chambre.

  • Kazu-chan ?

Il n'y avait personne. Je l'appelais mais tombais sur messagerie. Morose, je quittais sa chambre. Renjiro au fond du couloir arrivait à mon niveau.

  • Bonsoir Mlle.
  • Bonsoir Renjiro.
    Je savais qu'ils étaient en froid mais j'osais tout de même lui poser ma question :
  • Dis-moi est-ce que tu as vu Kazuma aujourd'hui ?
  • Pas personnellement Mlle, il a passé la journée avec Mahiru.

Il n'était pas rester seule alors, ça me soulageais d'entendre ça. Je le croiserais certainement en me baladant dans la résidence.

  • D'accord, merci et est-ce que vous allez mieux qu'hier tout les deux ?
  • Il n'y a pas de problème entre nous. Seulement, nous voulions le dire à Kazuma, nous n'avons jamais eu l'intention de nous cacher mais c'est si récent que nous n'avons pas eu le temps.
  • Je ne pense pas que Kazu-chan soit rancunier.
  • C'est aussi ce que je pensais Mlle. Mais depuis "ce qui est arrivé" personne n'est plus sur de rien en ce qui le concerne : pas même lui.
  • J'ai du mal a l'imaginer s'emporter maintenant vu comment il s'est contenu hier.

À cette phrase je me mordit la lèvre. Moi qui avait trouvé sa réaction attachante quand il avait demandé a Renjiro de prendre soin de sa sœur .... Je n'avais pas pris sa rage et sa colère au sérieux... si je n'avais pas été sur son épaule, il l'aurait réellement frappé ? Je me sentait déçu. Déçu car j'aurais aimé qu'on puisse en discuter tout les deux, qu'il me partage ce qu'il ressentait. Je voulais qu'on partage nos joie et nos peine tout les deux.

  • Vous êtes bien la seul à penser ça Mlle. Je ne dis pas que Kazuma a changé, mais que "certaines choses" ont fait surface.

Maman passa dans le couloir et arriva à notre niveau, elle discutait avec papa. Il la suivait en acquiesçant de temps à autre à ce qu'elle disait où émettant quelques réflexions. Maman se colla au mur afin de continuer sa route sans nous percuter, mais papa prit sa canne entre les jambes de Renjiro et lui rentra dans l'épaule.

  • Papa tout va bien ?

Demandai-je alors en lui rendant sa canne tombée au sol.

  • Ca va, je ne me suis pas assez poussée. Je ne t'ai pas fais mal ?
  • Non moi ça va mais c'est Renjiro que tu as percuté, Papa répondit-je avec un petit sourire.
    • Je repensait a sa phrase. Renjiro avait raison ... Je m'en rendait compte que trop tard c'est tout et c'est ça qui me peinais le plus. Je voulais le voir. Lui dire qu'il pouvait se reposer sur moi. Qu'il pouvait se confier a moi.
    • Ah Renjiro ! Excuse-moi.

Pensant poser une main sur son épaule, il l'a posa sur ma tête ce qui eu pour effet de me sortir de mes rêveries. Renjiro tendit son bras vers papa pour le relever mais il le fit seul, comme si il n'avait pas vu cette main tendue. Ça faisait déjà plusieurs fois que je l'avais vu agir comme ça. Déjà a l'hôpital, puis dans mon bureau ou il avait pas eu l'air de me voir alors que j'étais juste en face de lui et là. Est-ce que papa était en train de devenir aveugle ? Je gardais cette question dans un coin de ma tête. Je ne voulais pas m'arrêter encore à songer à quelque chose. Je les saluais rapidement tout les trois et me pressait de reprendre ma route pour trouver Kazuma.

Je fis plusieurs fois le tour de la résidence, en vain. Ma canne que j'utilisais de temps à autres faisaient pression sur ma main et m'irritaient. Je gagnais ma chambre pour m'y reposer avec un livre. Je n'arrivais pas à ignorer ce que papa avait fait dans la journée, ceci m'intriguait. Par prévention, je décidais de lire quelques articles sur la cécité et conclus que,si je devais en parler à papa, j'allais m'y prendre d'une tout autre manière que celle employée avec Ryuji. Je m'était endormis assez tard cette nuit là. Dans mon sommeil j'avais pensé a Kazuma. J'espérais le voir. Le lendemain j'avais pris avec moi les articles lu la veille avec des post-it et terme surligner pour pouvoir discuter tranquillement avec Papa. J'avais également trouvé un ophtalmologue qui travaillait à l'hôpital où nous avions été admis et qui connaissait Saki. Il se trouvais dans le petit salon et discutais avec Hajime.

    • Bonjour Papa, Hajime.
    • Bonjour Mlle.
  • Bonjour Rose.
  • Papa, est-ce que je pourrais te parler un instant ? C'est assez important.
  • Je vous laisse.

Hajime nous salua et quitta la petite table.

  • Dis-moi tout.
  • C'est derniers temps j'ai l'impression que tu ne discerne plus les gens autour de toi. Tu sembles ne pas voir ce qui se trouve devant toi et tu gères mal les distances. La dernière fois à l'hôpital j'avais l'impression que tu ne me regardais pas, tu ne m'as pas vu quand tu as ouvert la porte de mon bureau et là hier avec Renjiro. Désolé si je suis un peu brutal mais j'ai fait quelque recherche parce que je m'inquiétais pour toi. J'aimerais que tu prenne rendez-vous avec un ophtalmologue, au moins pour apaiser mes doutes. Je donnerais les coordonnées à maman, il travail dans le même hôpital que Saki.
  • Pas la peine d'inquiéter le clan, Rose. Je ne veux pas que plus de gens soit au courant.
  • Qu'est-ce que tu veux dire ?
  • Je n'ai pas besoin de rendez-vous. Je ne vois rien et je ne verrais plus jamais rien.

J'eus un choque.

  • Moi qui pensait que je le dissimulais bien... Tu es très perspicace Rose, je n'en attendais pas moins de mon héritière.

Je m'apprêtais a dire quelque chose pour le raisonner mais aucune mots ne sortit de ma bouche. Je venais d'être pris a la gorge en apprenant ça. Seule un acquiescement de tête et un petit "mh" firent office de réponse pour confirmer a mon père que je ne dirais rien, ni a maman, ni a personne d'autre. Je ne pu m'empêcher de le prendre dans mes bras et de laisser sortir silencieusement mes larmes trop dure a contenir.

  • Ce n'est pas grave. On s'y fait vite.

Il garda sous silence ses inquiétudes lorsqu'il se retrouvait seul. Jusqu'à lors, papa se dirigeait grâce au son et arrivait à savoir qui était dans son permitere en entendant parler ses yakuzas, mais Renjiro, silencieux lorsque l'altercation de la veille eut lieu, n'avait pas pu très identifié. Pour tenter de me réconforter, papa reprit :

  • Je suis content que Kazuma soit avec toi, tu ne pouvais pas mieux tomber.

Je l'avais lâcher et m'était reculer de lui. J'essuyais mes larmes d'un coup de manche. Mon visage était irrité par celle-ci et le frottement de mon vêtement. Je relevais mon regard vers Papa et un léger sourire vint égayer ma bouille quand il me parla de Kazuma.

    • Moi aussi je suis heureuse Papa. Heureuse de vivre avec l'homme que j'aime.

Par ailleurs, je vis Kazuma et Mahiru par dessus l'épaule de papa. Ils marchaient l'un à côté de l'autre sans se parler. Leur expression neutre ne laissait témoigner d'aucune animosité. Ils s'étaient rabibocher ? Tant mieux alors, je préférais ça. Je quittais papa en le saluant de vive voix, le pris dans mes bras une dernière fois et quittais le petit salon. En sortant du dit salon je me retrouvais derrière eux.

  • Bonjour Mahiru, Kazu-chan les interpelais-je avec un sourire. Ont pouvais voir que malgré celui-ci, mon visage, était encore bien rougis par les larmes et le frottement de ma manche.
  • Bonjour Mlle.
  • Rose.

Me saluèrent-ils.

Mahiru étant a côté de nous je me retenais de l'embrasser. Je me permis simplement de le prendre dans mes bras, le sourire au lèvres. Ce fut lui qui posa un délicat baiser sur mon front. Renjiro arriva dans mon dos sans que je m'en aperçoive.

  • On y va ? Demanda alors Mahiru.

Ils avaient prévu d'aller déjeuner en extérieur.

  • Tu viens avec nous ?

Proposa Kazuma.

  • Avec plaisir souriais-je en mettant ma main dans la sienne et le prenant par le bras.

Alors que nous allions au restaurant, je déglutition en me souvenant avec peine de la soirée que j'avais passé avec Masahiro, nous étions exactement au même endroit. J'avais regarder autour de moi, psychotant de croiser les même serveurs ou clients, que la fois que je m'y était rendu. Aucun vidages ne me revenais. Je m'installais donc a côté de Kazuma. En commandant nos boissons, j'avais opter pour un jus soft afin d'éviter de me retrouvé dans le même état qu'avec Masahiro. Kazuma avait prit ma main dans la sienne. Il n'osait regarder Renjiro dans les yeux malgré la bonne ambiance qui s'installait à notre table. Je lui offrais un sourire rayonnant, et serrait doucement sa main que je sentait crispé. On avais chacun commander nos plats qui arrivèrent a la suite. J'en était a la moitié de mon verre de jus et me tatais a en recommander un nouveau. Nous avions chacun pris des takoyaki avec des assaisonnement différent.

Mahiru avait proposé ce restaurant pour dissiper tous malentendus mais elle n'en avait pas eu la nécessité, Renjiro n'en voulait pas à Kazuma, et il était heureux que sa soeur soit entouré d'une personne de confiance. Il c'était simplement expliquer sur ce qu'il avait ressentis sur le moment en les voyant tout les deux. Sa voix était calme posé sans aucune animosité. Il semblait s'être détendu, sa main toujours dans les miennes n'était plus crispé comme au début du déjeuner. Je n'avais beau être qu'une observatrice a cet table, j'étais contente qu'ils se soit expliquée et que tout ce soit apaisé. Un sourire radieux s'affichait sur mon visage. Lorsque nous regagnâmes la résidence, nous vaquâmes tous à quelques activités diverses. Kazuma alla à l'hopital et un rire jaune passa mes lèvre en me souvenant de Junko. Au détour d'un couloir, j'entendis Mikoto avoir un gros chagrin.

  • Mais je veux voir papa !
  • Je sais mon coeur, tu iras voir papa bientôt, je te le promets.
  • Avant on y allait tous les jours !
  • Pourquoi je peux plus aller le voir !!? C'est pas juste !! Je veux voir Papa !! OUIN !! PAPA !! Cria-t-il en se mettant a pleurer, il venais de se rouler par terre en hurlait de plus belle. Je restait un instant au coin du couloir, en entendant Mikoto pleurer mais ne préférais pas intervenir, Saki serait géré. Je repris ma route vers mon bureau.

A l'heure du diner, j'allais dans la grande salle. Papa ne quittait pas ses lunettes de soleil et il s'était lancé dans une conversation sérieuse avec maman. En passant près d'eux j'entendis qu'il parlait de mon oncle et ma tante. Il y avait bien longtemps que je n'étais allée les voir, les communications par téléphone était une chose, mais les visites en étaient une autre. En m'installant à table, je ne mis pas longtemps à voir arriver Kazuma. Il posa un bol de nouille instantannée en face de moi, par dessus mon épaule. Je relevais la tête pour le voir et m'attendais donc à tomber sur ses épaules, son cou et sa tête, mais il était proche, tout proche de moi. Ma surprise fut bien grande quand il m'embrassa. Le baiser ne dura que quelque seconde voir peut-être une minute mais je fus si surprise par celui-ci que je m'était figer. J'avais beau entendre encore les conversations dans la salle j'avais l'impression que tout le monde s'était arrêté de parler pour nous regarder. Quand il se détacha de moi je vis un petit sourire sur son visage, ma bouche était légèrement entrouverte après ce baiser et mon visage rouge pivoine.

Il s'installa en face de moi en souriant comme une enfant et commença à manger comme si de rien était. Je souris à mon tour et décida de lui piquer une nouille avec mes baguettes. Le repas se poursuivit dans la bonne humeur. Le repas se poursuivit dans la bonne humeur. Le repas se poursuivit dans la bonne humeur. La grande salle se vidait petit a petit au fur et a mesure de la soirée. A la fin de mon repas, j'avais poser un instant mon regard sur Kazuma un sourire au lèvres. Sa visite a l'hôpital avait du bien se passer, en tout cas c'est ce que j'espérais. Je lui demanderais plus tard. Je devint pensive et songeais a la discussion qu'avait eu mes parents au sujet de Yuna et Hiroto. Je leur téléphonait pourtant, une à deux fois par semaine, mais cela faisait des années que je ne les avait vu. Je n'avais trouvé le temps d'aller les voir depuis le lycée.

  • Dis Kazu-chan, il y a un moment où tu es libre dans la semaine ?
  • Si je ne suis pas en mission, je suis libre.
  • J'aimerai bien allé voir ma tante et je voudrais que tu viennes avec moi si tu veux bien.
  • Avec plaisir !

Un sourire vint s'afficher mon visage a sa réponse. Nous quittions la salle de restauration après le dîner, bien que j'avais finis depuis une vingtaine de minutes, l'ayant attendu. Je saluais les dernière personne qui s'y trouvaient d'une "bonne soirée" avant de refermer la porte derrière nous. J'envoyais un message à Yuna pour préparer notre visite et contre toute attente, sa réponse ne se fit pas prier. Elle était ravie de nous recevoir et nous proposait de venir en milieux de semaine, le mercredi, car ils ne travailleraient ni l'un ni l'autre. Je levais les yeux de mon portable pour regarder Kazuma et lui transmettre la date.

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