Soir 4
*Pdv Hayane*
Je vois une fille dans ma vision périphérique se diriger vers Mélinda sans grande conviction.
Elle discute avec et j'entends des brides parfois de loin.
Je ne sais pas pourquoi mais je me mets à la regarder avec envie. Mélinda ne le remarque pas occupée à répondre à cette fille bien trop proche d'elle. Je me demande ce qu'elles peuvent bien dire de si intéressant.
Elles finissent et Mélinda se tourne vers moi, lorsque je remarque qu'elle me fixe je détourne le regard pour le remettre avec une nuance qui se veut désolée.
La suite vous la connaissez et je ne sais pas pourquoi des larmes se sont déversés sur mes joues.
Son pourquoi me fait partir dans mon inconscient et je perds pieds. Mon corps s'écroule sur la poussière brune et mes yeux deviennent vitreux.
Quand je reviens à moi j'ai le droit à un troupeau de visage au-dessus de moi. Je vous aimes bien les gars mais c'est oppressant là ....Quand mes yeux s'accommodent à l'environnement je réalise qu'en fait ce ne sont pas les réfugiés au-dessus de moi mais la citrouille aux gants blancs qui a évolué et a désormais six têtes.
Je manque de pousser un cri mais celle-ci l'air joyeuse de mon réveil m'emporte avec elle. À ce moment-là je me débats férocement et hurle d'un cri strident et répété. Je doute qu'ils puissent me sauver mais je ne veux pas mourir et le seul moyen que je trouve pour le moment. C'est d'essayer de les alerter et si possible de faire mal si elle en a aux tympans de mon agresseurs.
Elle prend son temps je lui arrache des fibres de ses ''membres'' et elle fonce désormais en hurlant à la mort. Sa voix est hideuse. Mais je crois que j'ai son point faible alors je m'accélère dans mon action et la défibre avidement.
Nous arrivons aux lieux de tortures et j'aurais le droit à je ne sais pas quoi mais c'est aquatique. Elle m'attache au-dessus d'un bassin d'eau avec un système de poulie permettant de m'y amener. Je n'ai pas franchement envie de prendre un bain mais pieds et poings liés que puis-je faire ?
Des sueurs froides parcourent mon dos tellement je réalise à quel point je vais souffrir avec ce qu'il y a dans l'eau : tout un système de déchiquetage électrifié on ne sait comment.... Un truc de gros psychopathe digne de Saw si vous voulez mon avis.
Cela fait plusieurs jours que je suis là et je ne suis toujours pas morte...Est ce que je suis en enfer et l'on ne m'a pas prévenue que je suis morte et qu'il n'y a qu'à descendre maintenant ? Et bien non car je sens les liens bien serrés sur ma peau blafarde.
Mon regard se porte sur le côté lorsque j'entends du bruit. M'attendent à mourir je me crispe mais ce que je vois me fais pleurer. Mélinda... dans un état pitoyable est venue me sauver.
Elle a des cernes où on pourrait ranger tout un matériel de coiffure par exemple. Une peau bleutée à des endroits précis, le visage, les bras et le ventre. Les jambes quant à elles sont griffées de toutes parts. Je me retiens d'en regarder plus en fermant mes paupières. Je sens ma gorge se rétrécir et ma tête picote sous la souffrance de cette vision.
Bientôt Mélinda une fois à côté qui commençait à me détacher, je pu remarquer l'état de ses cheveux à peine visible à cette distance. Fourchus, rêches et sales ce qui a gravement attaqué sa coloration qui vire au vert d'eau.
Mes lèvres se pinces dans un rictus de déception. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais il est indéniable que c'est de ma faute.
Elle me porte pour que je ne finisse pas dans le piège, avant de finir de desserrer les liens. Une fois à terre elle m'attire à toute vitesse au lieu de rassemblement. À peine arrivée, sa spontanéité me prend d'assaut.
Elle me masse les poignets et les chevilles frénétiquement et me prend dans ses bras la seconde d'après.
Mélinda : '' On a eu tellement peur quand tu t'es écroulée mais encore plus quand la citrouille aux gants t'a enlevée...''
Éliodas : '' On a rien pu faire ça s'est passé tellement vite... Une heure après on t'as entendu crié on s'est localisé à partir de ta voix puis c'est une autre voix qu'on a entendue ensuite. Beaucoup plus puissante et effrayante inhumaine c'est certain.''
Hayane : '' C'est parce que je lui ai arraché des fibres de sa ..... peau ?"
Bérangère : '' Bien joué !''
Me dit-elle tout sourire la main en l'air attendant que je lui en tape cinq.
Puis elle se présente et je me sens idiote d'un seul coup.
Je découvre que les blessures de Méli' sont dues à une lutte contre ma kidnappeuse pour que je ne sois pas enlevée. Les cernes sont dû à la fatigue puisqu'elle ne dort plus et ses cheveux s'aggrave à cause de notre mode de vie précaire.
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