Chapitre 3: Les pierres arc-en-ciel

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A la taverne du lion qui ronfle, Karin aidait sa mère en servant à boire aux clients. Un homme s’adressa à Karin avec un langage grossier quand tout-à-coup, la moumoune frappa la tête de l’homme avec sa poêle à frire. Un client dit avec un accent provençal : « Elle ne rigole pas, la moumoune ! » Après un silence, les clients se remirent à discuter. Karin servait deux aventuriers, dont un rodeur et un voleur qui parlaient d’un sujet qui l’interpelait : « Il parait que des pierres arc-en-ciel se trouvent dans un vieux manoir ensorcelé et qu’un rodeur maladroit y est allé et n’est plus revenu.

— On n’a pas eu de nouvelles de lui. Il a sûrement été tué ou envoûté. »

Le lendemain, dans la cour de l’école, Karin demandait à Solange de sortir Angélique de son sac et parla à ses amies : « A la taverne, j’ai entendu parler de deux pierres arc-en-ciel. Je me demande ce que c’est.

— Ce sont 7 pierres magiques aux couleurs de l’arc-en-ciel. Violet, bleu, bleu clair, vert, jaune, orange et rouge. Une fois réunies auprès du sceptre de cristal que possède la déesse Celeana, nous pouvons invoquer un grand pouvoir qui peut sauver le monde de la destruction. Si nos ennemis mettent la main dessus, alors ce monde sera condamné. Expliqua Angélique.

— Qui est la déesse Celeana ? demanda Solange.

— C’est une déesse elfique qui vit sur l’île de sérénité qui est au-dessus de la ville. A la gare de Solaris, il y a un train volant qui y passe une fois par heure pour s’y rendre seuls les dolytes, les prêtres et les guerrières magiques peuvent le voir. Expliqua Angélique.

— Mon père m’a beaucoup parlé d’elle. C’est sûrement elle qui t’a envoyée pour faire de nous des guerrières. Dit Karin.

— Alors, allons au manoir pour récupérer ces joyaux ce soir ! S’impatienta Solange.

— Non ! Je ne veux pas y aller ! S’il y en a 7, il y a-t-il des pierres situées dans des endroits plus accueillants ? Demanda Karin.

— J’ai fini mon invention. Grâce à mon appareil, nous allons chercher ces pierres. Sur l’île de sérénité, il y en a 4. » Annonce Taïs.

Après les cours, les trois amies se mirent en tenue civile et se rendaient à la gare. En attendant le train, Solange prit son téléphone portable et lut un message qui lui est destiné : « Le monde serait plus beau si tu étais morte.

— Sur Lynchat, je n’arrête pas de recevoir des messages vulgaires et des photos humiliantes de moi par les garçons de la classe ! Surtout qu’elles sont fausses ! Si je les attrape, ce sera la baston ! S’énerva Karin.

— Pourquoi tant de haine ? On ne leur a rien fait ! » Pleura Taïs.

Soudain, un mystérieux train roulant sur des rails lumineux apparut devant elles. Angélique leur fit signe de monter. Le train était propre et sans passagers. Pendant le voyage, Solange et ses amies se calmaient en admirant le paysage qui devenait de plus en plus beau. Solange dit : « On dirait qu’on va au paradis. » Soudain, une jeune elfette vêtue de rose s’approcha d’elles et leur demanda avec une voix aigüe et joyeuse : « Voulez-vous manger quelque chose ? J’ai des gâteaux, bonbons, boissons…

— Combien ça coûte ? Demanda Solange

— Ici, nous n’avons pas besoin d’argent, la nourriture est gratuite.

— Merci, c’est gentil ! Nous allons prendre des gâteaux, s’il vous plait. » Demanda Karin.

L’elfette donna un lot de petits gâteaux aux jeunes filles qui la remerciaient.

Quelques minutes plus tard, le train s’arrêta sur l’île qui était un paysage bucolique avec un grand jardin fleuri et un château scintillant au fond. Solange, Karin et Taïs cherchèrent les pierres arc-en-ciel. Taïs trouva une pierre bleue clair dans une fontaine, Karin trouva une pierre rouge au creux d’un arbre, une pierre jaune parmi les fleurs et une pierre orange sous une pierre. Le père de Karin les rejoignit pour les accueillir : « Si vous voulez voir la déesse, suivez-moi. Karin, toi et tes amies êtes de braves guerrières. » Puis, les amies suivirent le prêtre jusqu’à un magnifique château. La porte s’ouvrit sur une grande salle dans laquelle se trouvait la déesse Celeana. Elle avait une longue robe scintillante, des oreilles elfiques, de longs cheveux orange clairs avec de beaux yeux clairs et un diadème sur son front.

Angélique dit : « Voici la déesse Celeana. C’est à elle que nous les dolytes, sommes dévoués.

— Elle est magnifique ! Commenta Taïs

— Salut ! S’exclama Solange, tandis que Karin la corrige pour son impolitesse.

— Bonjour, Soyez les bienvenues.

— Votre majesté, je m’appelle Angélique et j’ai trouvé trois nouvelles guerrières pour protéger le monde des forces du mal. Dit Angélique.

— Bravo Angélique pour avoir trouvé ces guerrières.

— Comment ça, nouvelles guerrières ? Il y en avait d’autres ? Demanda Solange.

— Avant d’envoyer Angélique, j’ai envoyé un autre dolyte chez les fées, mais sa partenaire n’est finalement pas assez digne d’une guerrière. Elle a été pervertie par les forces du mal. J’espère qu’il y a un moyen de la remettre sur le droit chemin.

— Bon, nous vous confions les quatre pierres arc-en-ciel pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains de nos ennemis. » Dit Angélique alors que Taïs déposait les pierres sur un petit coussin blanc.

De retour à Solaris, Angélique observait une file de personnes qui achetaient des porte-bonheurs. En entrant dans la boutique, elle sentit une énergie malsaine dégager de la marchandise.

Le lendemain en cours de sciences, le professeur qui avait un porte-bonheur à la cravate, s’effondra sur son bureau en annonçant d’un ton fatigué : « Aujourd’hui, nous n’allons pas faire cours. Je suis trop fatigué. Vous pouvez faire une activité silencieuse… » Taïs regarda autour d’elle et vit d’autres élèves s’endormir. Solange dit : « D’habitude, ce prof est vif et drôle, mais aujourd’hui il est raplapla. Ce n’est pas normal.

— Et une bonne partie de la classe aussi. Il y a sûrement un objet ensorcelé. Ajouta Karin.

Après l’école, les guerrières retrouvaient Angélique qui les informa : « Il y a une énergie maléfique qui dégage des porte-bonheurs vendus dans une boutique.

— Je me disais qu’il y a quelque chose de louche. Un prof et des élèves semblaient fatigués en sciences. Raconta Taïs.

— Guide-nous vers la boutique ! Nous devons vaincre le monstre ! » S’impatienta Solange.

Guidées par le petit hérisson blanc, les trois amies se rendirent à une boutique de porte-bonheurs et s’adressèrent au vendeur : « Il y a un problème avec ces objets ! Ceux qui les portent tombent comme des mouches.

— C’est étrange, un jeune homme qui me les a livrés m’a dit que ces objets exaucent les vœux et se vendent à bon prix.

— Eh bien ce jeune homme est un tordu ! » Cria Karin.

Soudain, le vendeur s’endormit sur son comptoir, tandis qu’une amulette se transforma en génie féminin à la peau violette, aux yeux rouges et aux longs cheveux noirs. Aussitôt, Solange et ses amies se transformèrent en guerrières.

Solange ordonne : « Taïs ! Utilise ta chaîne !

— Oui… »

Mais le génie répondit : « Ton vœu est exaucé ! » Elle invoqua une longue chaine d’acier et tenta de ligoter les guerrières. Solange esquiva, mais Karin se fit capturer. Solange s’écria : « Karin !

— Il y a forcément un truc… Je devais utiliser ma chaine de triangles mais ce monstre l’a fait et s’en est servi contre nous. » Réfléchit Taïs paniquée par la scène. Solange prépara son tourbillon d’étoiles et dit : « Karin ! Il faut te libérer ! Utilise ta force ! » Grâce à sa force, Karin se libéra de son étreinte tandis que le génie devint musclé et essaie d’assommer ses adversaires avec des objets lourds. Solange rate son attaque. Elle blesse Taïs et cesse son attaque. Taïs, blessée au sol comprit : « J’ai trouvé ! Ce monstre détourne nos ordres en vœux et les utilise contre nous. Je vais essayer quelque chose. Karin, guéris-moi ! » Le génie soigne Taïs contre sa volonté et devint confus. Solange essaie autre chose et prépare son tourbillon: « Ne bouge pas ! » Le génie reste immobile et reçoit le tourbillon d’étoiles. Le premier triangle de la chaine de Taïs lui transperça la poitrine. Après ces deux attaques, Karin acheva le monstre avec ses poings de feu. Le monstre se consuma et les objets ensorcelés se réduisaient en tas de cendres. Après cette bataille, Solange dit : « Un jour, il faudra bien se rendre au manoir pour obtenir les deux pierres arc-en-ciel.

— Si ça se trouve, c’est le repère de notre ennemi… » Réfléchit Taïs.

Au collège, un groupe d’élèves s’approchent de Solange et Taïs. Une fille leur dit : « Vous traînez encore avec Karin ? Elle fait des choses pas propre à la taverne, regardez la photo !

— Oui je suis au courant, vous lui avez montré cette image des dizaines de fois ! » Répondit Solange en regardant Karin.

Karin frappa la figure des élèves qui se moquaient, tandis que les autres élèves criaient : « BASTON ! BASTON ! » Jusqu’à ce que Sarah après s’être pris un coup, se plaigne au CPE pour lui dire que Karin la harcèle. La jeune fille rousse dit : « Elle fait sa belle, mais quand on la remet à sa place, elle fait sa victime ! »

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