Instant "on est content quand même ce que ça ne soit pas fait" :

En 1889, la tour Eiffel recevait son inauguration lors de l'Exposition Universelle à Paris. Le bijou de Gustave Eiffel et de ses ingénieurs n'a depuis plus arrêté d'enchanter ses visiteurs depuis plus de 130 ans. Pourtant, au cours du projet et après celui-ci, la survie de la tour ne fut pas de tout repos.

La construction du monument subit de violentes répressions, notamment par les familles aisées qui habitaient le quartier, et qui s'offusquaient de voir une géante d'acier venir leur gâcher le paysage.

Mais la pétition la plus célèbre anti-tour Eiffel concerne les artistes qui s'insurgèrent face à l'érection de cette "tour de Babel". Parmi les réfractaires, on peut noter Charles Garnier, l'architecte du célèbre Opéra Garnier, Alexandre Dumas fils, l'écrivain Guy de Maupassant ou encore le peintre Jules Lefebvre.

Le projet ne passa pas loin de l'abandon, mais Eiffel le porta à son terme. Jusqu'en 1909, date de fin de la concession du monument à la ville de Paris. La tour n'est pas loin de retourner à la fonderie, lorsque l'armée la trouve bien utile pour exploiter une nouvelle trouvaille : la TSF, la transmission sans fil, ancêtre de la radio et du téléphone sans fil. La hauteur du monument (324 mètres), un record pour l'époque, permet de détecter des ondes au-delà de tous autres bâtiments du pays. Celle-ci permettra ainsi, au cours de la Première Guerre Mondiale, d'intercepter des messages importants de l'Allemagne et d'avancer vers la victoire.

Par la suite, la tour servira de support pour des stations météorologiques et des antennes de télévision, toujours actives à l'heure actuelle.