Chapitre 13 Léo

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Nom d’un chien ... la garce ! elle vient de faire fuir mon plan cul de la soirée ! Je ne l'avais pas vu venir celle-là... attends ma jolie... œil pour œil, dent pour dent... Je n'ai pas l'habitude qu'on me prenne pour un con, je crois qu'elle va très vite s'en apercevoir.

Je la vois se déhancher sur du rock ou de la variété. J'ai repéré son verre et le nombre de fois où elle y retourne. Toutes les deux chansons environ. Je prends dans la cuisine la salière et la poivrière. Me dirige discrètement vers sa place. Elle est facile d'accès puisqu'elle était assise non loin de la mariée, donc proche de la cuisine. Comme la luminosité de la salle principale a été coupée pour mettre en marche des spots de couleurs, donnant un aspect boite de nuit, plongeant la pièce dans la pénombre, ma manœuvre n'en est que plus simple. Je coupe la lumière de la cuisine me trouvant ainsi dans le noir, sans éveiller le fait que je me rapproche des tables, puis verse du sel et du poivre dans son verre, que je remplis ensuite de champagne. Ça mousse un peu au départ mais revient à la normal ensuite. Puis je m'assieds, dans un coin sombre de la pièce et j'attends... j'attends... le deuxième morceau se termine, comme je l'avais prédit, elle se dirige vers son verre et l'avale d'une traite, avant de tout recracher sur... mince... sa copine Babeth de mémoire, tant pis pour elle, elle n'a pas choisi la bonne copine. Pour la première fois depuis longtemps je ris, pas d'un rire bruyant non, je ris, pris de quelques secousses. Deux à un ma grande !

Sur ce, je me relève, m'éclipse doucement dans mes quartiers, elle m'a foutu mon plan cul en l'air donc je vais faire téter mes... morpions, il est déjà quatre heures et je suis rincé, l'âge peut-être. J'avale quand même mon expresso, mon péché mignon, avant de filer sous la douche et de sauter dans mon pieu.

Je me réveille six heures plus tard. Il est dix heures quand j'arrive pour prendre mon café, mais cette fois-ci dans la cuisine commune. Cela fait dix minutes que je suis installé et que j'entends les filles papoter à côté.

Ghost a frappé à ma porte avant de descendre, me signifiant ainsi qu'il partait et que je prenais le relais auprès de sa femme. Je suis donc descendu et j'ai entendu Sandie remettre Leslie à sa place. Cette dernière n'a pas demandé son reste et a quitté la maison. De toute façon, elle n'avait rien à faire ici. Si Sandie ne l'avait pas virée, je m'en serais chargé. Je regarde donc Nikita, Sandie et la fameuse harpie papoter, quand les regards se tournent vers moi et que la conversation dérive sur moi... oh non ... elle ne va pas me lâcher... ce n’est pas possible... Lé O, les bas, j'aurais tout entendu, mais celle-ci on ne me l'avait encore jamais faite. En plus, je suis un vieux pot... de mieux en mieux... il est temps que je la remette à sa place une bonne fois pour toute. Elle fait style auprès de ses amies qu'elle me découvre juste aujourd'hui... tu parles... la menteuse.

— Alors bel étalon, me fait t'elle en m'adressant un clin d'œil, ta rencontre avec tes morpions ne t'a pas trop posé de problème, pour calmer ta fougue après la visite collée serrée de la petite brebis ? Elle avait dû te faire monter la température... j'en suis sûre... continue t'elle à voix basse.

Je vois que Sandie se pose devant la télévision après l'avoir allumée et que Nikita quitte la pièce.

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