Chapitre 24 Léo
Elle m'a bien eu ! Je dois dire qu'elle n'a pas manqué d'idées sur ce coup-là. Il faudrait que je sois plus méfiant dorénavant et que je ferme fenêtres, portes et baie vitrée à double tour. Alors là ! le coup du café... ben... ça m'a valu une vidange de plus d'une demi-heure pour arriver à retrouver un goût d'eau sans vinaigre ; la serviette est partie directement au trempage avant de finir dans la machine ; le gel douche au fond du siphon et mon jogging, qui a pris du noir dans ma précipitation à vouloir me venger, est parti également au lavage après avoir défait les nœuds du bas. Je me suis pris une putain de gamelle. Heureusement que j'ai de bons réflexes et une musculature développée, j'ai pu me rattraper sur mes bras, par contre, le coup de boule dans la porte n'était pas prévu mais j'ai la tête solide, ça a fait plus de bruit que de mal.
Je crois que je vais déclarer forfait, elle est débordante d'ingéniosité et me bat à plate couture. Mais avant cela, je vais réclamer des excuses et pas plus tard que cette nuit. Elle peut fermer ses fenêtres à clef mais sa porte ne m'arrêtera pas, la crocheter sera un jeu d'enfant pour moi.
Je descends manger un morceau et aperçois les filles assises dans le canapé du salon, penchées vers les escaliers, attendant certainement la venue de leurs hommes... ou pas... car elles se redressent rapidement en se marrant comme des hyènes.
— Je peux savoir ce qui vous fait rire les filles ? J'ai quelque chose au milieu du front ?
— Désolée Léo, me dit Sandie, tu vas bien ? Tu viens embrasser tes petites nièces préférées.
Il y en a une dans les bras de Nikita, une autre dans les siennes. Je m'approche de ses deux beautés.
— Alors les miss, on a fini de se rincer le gosier ? fais je, voyant que Sandie et Nikita tiennent les biberons vides.
— Oui on peut dire ça, me répond Sandie, elles avaient un appétit monstrueux ce soir. Tu as mangé ?
— Non pas encore. Ghost et Falco sont déjà descendus ?
— Non mais il ne devrait plus tarder. Rosa vous a laissé vos plats dans le frigo, vous avez juste à les passer au micro-ondes, me précise Nikita.
— Ok, je vais aller réchauffer la bouffe pour nous trois alors, je suppose que vous avez déjà mangé.
— Oui, on a mangé avec Shelby, se marrent elles toutes les deux. Mais ça va toi ?
Ce qui me fait revenir sur mes pas.
— Vous avez quelque chose à me dire, peut-être ?
— Non ! pouffent-elles ensemble.
— Ok... je vois, mais dites-vous qu'elle ne perd rien pour attendre.
Je me dirige vers la cuisine sous les rires des gonzesses, je mets la bouffe à réchauffer, finis d'installer la table lorsque Ghost et Falco débarquent.
— Bon à priori, on est les derniers à bouffer ! dis-je, certains mangent à l'extérieur et d'autres dans leur appartement.
— Ok, dit Ghost. Ça va toi ?
— Bon sang ! mais qu'est-ce que vous avez tous à me poser la question ce soir ? C'est un complot, c'est ça ?
— Eh mon pote, relax ! me dit Falco, on n’y est pour rien si tu as choisi la plus teigne de toutes !
Ce qui les fait se marrer tous les deux.
— Ah ok ! C'est donc ça. Tout le monde est au courant du coup de Trafalgar qu'elle m'a fait, je vois.
— Non ! pas tout le monde, reprend Ghost, seulement nous et les filles. Tu vois... Shelby l'a dit aux filles, qui nous l'ont dit, mais ça s'arrête là. Personne d'autre n'est au courant... du moins pour l'instant, rit-il
— Ghost, je te dois le respect car tu es le Préz mais si cela s'ébruite, je te promets un retour de bâton.
— Comment ? Tu oses me menacer, dit-il hilare.
— Non, je ne te menace pas, je te préviens seulement, mais t'inquiète, ta vie ne sera pas mise en danger... peut-être ton égo si tu me cherches.
— C'est bon t'inquiète, on ne dira rien, n'est-ce pas Falc !
— Promis, juré, dit ce dernier la bouche pleine, par contre ne compte pas sur moi pour cracher, c'est trop bon !
— Ouais... passons.
Nous continuons notre repas, débriefons sur notre journée et montons chacun dans nos suites privées.
Il est minuit quand je ressors dans le couloir. Aucune lumière n'était allumée chez Shelby, donc c'est le moment de passer à l'action.
Je m'accroupis devant la porte de sa chambre puis avec quelques petits outils, travaille la serrure en silence. Celle-ci ne met pas longtemps à céder. J'abaisse la poignée lentement, ouvre la porte doucement. Je me faufile à l'intérieur de l'appartement, tout est calme. J'arrive à la porte de sa chambre et vois qu'elle dort sur son drap. Elle n'a pas voulu ouvrir sa fenêtre par peur de ma venue mais n'a pas pensé, que je pouvais entrer par ailleurs. Sa nuisette est remontée le long de son corps et je vois le début de son string entre ses jambes. Bon sang... j'ai la trique... Je m'approche lentement de son lit, défais le cordon de mon jogging, le descends, enlève mon tee-shirt et commence à me glisser entre ses jambes, le matelas s'enfonce légèrement mais cela ne la réveille pas. Je m'approche de son sexe et souffle dessus en y apposant mes lèvres.
— Humm, fait t'elle dans son sommeil.
Je lèche le tissu et remonte vers la pointe de ses tétons que je vois poindre dans la pénombre. Elle n'a pas ouvert la fenêtre mais par contre, elle a ouvert le rideau, ce qui fait que la lune éclaire la chambre et me donne une vue sur ses parties les plus intimes. Je suçote la pointe de son sein à travers le tissu, ce qui lui fait enfin ouvrir les yeux.
— Ahhh ! crie t'elle, complètement paniquée.
Merde j'avais oublié son passé.
— C'est moi gamine, t'inquiète.
Elle met quelques secondes avant de comprendre et se détend... pour se retendre aussitôt
— C'est toi ? Bon sang mais comment t'es entré ?
— Par la porte Gamine !
— Mais... comment... j'avais fermé... à clef ?
— Rien ne me résiste.
Je m'approche de ses lèvres que je saisis entre mes dents.
— Je suis venu réclamer un pardon de ta part pour les crasses que tu m'as faites.
— Un pardon ?
— Hum Hum... un pardon. Quoi de mieux que l'utilisation de ton corps comme unique pardon.
— Ben... j'suis pas trop d'accord.
— Ah bon ? Petite menteuse... le fond de ta petite culotte me dit le contraire, dis-je en redescendant vers son entrejambe, pour souffler à travers le tissu.
— Oh bon sang ... d'accord ! fais de mon corps ce que tu veux ! je suis prête !
Ce qui me fait rire.
— Je n'en pensais pas moins.
Je soulève délicatement son bassin, descends son string, relève sa nuisette et commence à semer des baisers sur les parties intimes de son corps. Mais je sens son corps se crisper soudainement.
— Attends...attends... ! Allume la lampe de chevet s'il te plaît... que... je te vois... me dit-elle un peu en panique.
Mince c'est vrai, j'avais oublié, décidément j'en loupe pas une. J'allume donc la lumière et regarde son visage. Des larmes ont envahi ses yeux mais elle me sourit quand même, cachant encore ses plus grandes peurs derrière cette façade.
— Merci, me dit-elle, ce serait dommage de louper un tel spectacle non ?
— Tu as raison, ce serait dommage que je loupe un seul endroit de ton corps, réponds-je comprenant qu'elle se cache derrière cette excuse.
— Si on changeait les règles du jeu ? risqué-je
— Comment ça ?
— Après tout, c'est à toi de te faire pardonner non ?
— Euh... techniquement... je verrais cela autrement.
Elle se redresse sur ses coudes, me regarde, la malice a de nouveau envahi ses yeux.
— Ben... en fait... ce n'est pas un pardon que je te dois.
— Pourquoi ça ? Va au bout de ta déduction, dis-je moi-même appuyé sur mes coudes, ma tête au niveau de son paradis.
— Je dirais que tu me dois la récompense de la victoire ! J'ai gagné sept à cinq et le sept c'est moi !
— Petite maline, renverser la situation, je n'y aurais pas pensé, sauf si je désire revenir à égalité et te laisser pantelante, au milieu de ton lit, déjà trempée de tes désirs.
— Qu... quoi ? Non ! Tu ne ferais pas ça alors que tu es venu me réveiller !
— On serait à six à sept.
— Alors là, petit phacochère, si tu me laisses en plan, je jure solennellement de multiplier par dix ma vengeance, ce que tu as eu ce soir, ne sera rien à ce qui t'arrivera demain !
— Tu menaces un membre de gang, Gamine, n'as-tu pas peur ? dis-je me redressant, venant au-dessus de son visage pour la fixer.
Je vois sa glotte monter et descendre un peu vite.
— Tu plaisantes là ? me dit elle.
— Qui sait... me laisses tu changer les règles du jeu pour ce soir ?
— Annuleras-tu ta menace ?... enfin... sous-entendu menace... tu sais que je suis... avocate, que de par l'article...
— ... chut ! fais je en apposant mon doigt sur ses lèvres, acceptes tu mes règles ?
— Ok... ok... mais tu m'inquiètes là.
Je pose ma main sur son sexe.
— Pour quelqu'un d'inquiète, tu mouilles sacrément, repris-je.
Elle devient toute rouge et balbutie, je ne sais quel mot.
— Tu sais que je ne te ferais jamais de mal hein ?
— Ben au vu de la menace que tu viens de faire... comment dire... ben... j'suis plus très sûre...
— ...tu le sais au fond de toi, arrête de fuir sous tout un tas de phrases.
— Je ne fuis pas, mais avoue que tu m'as menacée et que...
— ... Shelby.
— Ok ok... je te fais confiance... pff... qu'est-ce qu’il ne faut pas faire pour tirer un coup maintenant, bon sang !
Je ne peux m'empêcher de sourire à cette dernière bravade.
— Tu ne me connais pas encore beaucoup... tu ne connais pas mes préférences sexuelles...
— ... euh... si ...
— ...comment ça ? la coupé-je.
— En un mot alors... Grâce.
— Oublie ce qu'elle t'a dit, elle s'est une chose, toi, tu en es une autre... je n'aurais jamais le même comportement qu'avec elle... tu comprends ? J'aime le sexe hard oui, mais ma partenaire est importante, je me plie également à ses goûts. Grâce est une petite salope dans les parties de jambes en l'air, je lui fais ce qu'elle aime et ce qu'elle aime, c'est baiser avec plusieurs mecs, en plus des jeux sexuels hard, moi non... une femme à la fois.
— Humm... bon projet, mais si tu continues à parler plutôt qu'agir, je vais penser qu'avec moi tu préfères le copinage.
— Le copinage ? Je vois, alors ne me quitte jamais du regard, au moindre soucis dis-moi « mayonnaise ». Je vais être soft au départ de notre relation.
— Hein ? Quoi ?... mayonnaise... c'est quoi encore cette connerie ?
— C'est le mot d'alerte, celui qui m'avertira que tu veux arrêter, tu comprends ?
— Oui, c'est bon j'ai compris.
— Parfait, donc quel est le mot d'alerte.
— Mayonnaise ! Mais, tu as dit aussi notre relation. On peut dire qu'on entretient une relation alors ?
Je souris puis me relève sans répondre à son interrogation, ne sachant pas moi-même où je m'embarque. Je vais retirer la ceinture de son kimono, je fouille dans son dressing, reviens avec deux autres liens de kimono. Je les pose sur le lit, elle me suit du regard sans rien dire.
— Ne bouge pas, je reviens.
Je vais à mon appart, récupère quelques jouets, puis je vais dans sa cuisine, prends un bol que je remplis de glaçons, je reviens ensuite dans la chambre. Je lui retire sa nuisette, humm ce corps. Elle est parcourue de frissons, ce qui tend ses pointes de seins.
Étonnant, elle me regarde mais ne dit toujours rien. Elle doit se demander à quelle sauce elle va être mangée.
Je pose mes jouets sur la table, je vois que ses yeux s'agrandissent, puis le bol de glaçons.
— Tu comptes faire quoi avec ça au juste, un apéro improvisé dans mon nombril ?
— Chut...
Je prends la première lanière, lui relève les bras au-dessus de la tête, lui attache les poignets de chaque côté du lit. Je prends les deux autres lanières, fais de même avec ses chevilles en écartant bien ses cuisses. Je prends les deux pinces à tétons, que je place sur ses mamelons après les avoir léchés.
— Aïe !
— Le mot gamine, le mot !
— Ben non... c'est juste que... ça va, pas de panique.
— Ok, donc le jeu consiste à n'ouvrir la bouche que pour prononcer le mot d'alerte. Pas autre chose, sinon le jeu s'arrête.
— Ok, me dit-elle le souffle suspendu.
Je reprends mes gestes. Je glisse un glaçon sur son clitoris ce qui l'a fait sursauter mais ne dit rien. Je le balade sur son corps. Elle gesticule mais ne prononce toujours aucun son. Lorsque le premier glaçon a fondu, je me saisis d'un second glaçon puis viens avec ma langue sucer son clito. Elle gémit et mouille. Parfait, j'introduis le glaçon dans son col.
— Ah ! C'est froid bon sang !
— Chut !
— Pardon.
Je prends un godemichet puis viens apposer la vibration sur son bourgeon, la préparant à la suite.
— Tu n'as pas le droit de jouir avant que je te le dise, sinon le jeu s'arrête.
— Que... quoi ?
— Chut !
— Mais...
— ...Shelby... tu veux arrêter ?
— Non... nom d’un caniche... non !
— Alors chut !
Je prends le tube de gel, en mets sur le vibro. Je place un peu de gel sur l'entrée de son anus, ce qui lui fait relever la tête pour me regarder, avec les yeux grands ouverts.
— N'oublie pas... le mot... je ne te ferais jamais de mal... tu es là pour découvrir des sensations, pour comprendre que ton corps peut prendre du plaisir dans l'acte... ce n'est nullement de la souffrance... juste du plaisir... détends toi... voilà... fais-moi confiance...ce soir, je ne vais pas aller trop loin... ne t'inquiète pas... du plaisir... rien que du plaisir.
Je suçote son clito pour la remettre en condition. Elle se détend au bout de quelques secondes. Je saisis un nouveau glaçon et réitère ma manœuvre, le premier n'ayant plus d'effet suite à cet arrêt. Je l'introduis et laisse un doigt en elle pour toucher son point G, que j'ai repéré lors de notre première relation.
Sa respiration s'accélère. Elle essaie de resserrer ses jambes mais elle est entravée par les liens. Ses bras s'agitent également mais sont également bloqués. Je dirige le vibro vers son anus et tout en léchant et aspirant sa petite boule gorgée de sang, j'introduis lentement le gode à l'intérieur de son trou. Je passe l'anneau serré sans trop de difficulté ayant détourné son attention. Je tourne le petit curseur de vibration pour donner une petite intensité.
— Oh bon sang ! dit-elle, Oh bon sang !
— Shelby... seulement le mot...
— Hum Hum, fait-elle.
Je fais des aller-retour dans son anus avec le gode puis le laisse en place à l'intérieur, en lui disant de serrer les fesses sur l'objet. Bonne gamine, elle m'écoute... je vois que son corps est parcouru de frissons mais qu'il luit aussi de sueur. J'enfile une capote, je pense que pour ce soir, elle a fait un grand pas, je ne vais pas faire dans le BDSM pur et dur, je vais rester soft pour elle. Je me présente à l'orée de son paradis, je viens tirer avec mes dents sur les pinces à tétons, puis aspire ses petits bouts de chair proéminents. Tout en faisant ce geste-là, je la pénètre. Elle est comblée des deux côtés, je sais que de milliers de sensations la parcourent. Je la surveille toujours pour ne pas qu'elle oublie le mot d'alerte si jamais elle panique. Mais à priori, elle a l'air de prendre son pied, sa bouche est légèrement entrouverte, sa respiration s'est accélérée. Je commence à bouger dans son fourreau. Bon sang... que c'est bon... je me sens enserré... j'ai des palpitations jusque dans les burnes. Les sensations sont incroyables avec elle. J'ai l'impression d'être dans un grand huit. Mon cœur s'emballe, j'ai comme des fourmis dans le ventre... nom de dieu, je ne vais pas tenir... longtemps.
— Tu es prête à lâcher prise ?
Elle hoche la tête vivement, je crois qu'elle est plus que prête, au vu de ses jus qui recouvrent ma verge et me permet de glisser profondément. J'accélère la cadence.
— Va plus vite ! Plus fort !
Tant pis pour le silence imposé, on verra cette règle plus tard, je n'ai absolument pas envie d'arrêter le jeu maintenant. J'ai les bourses tellement douloureuses qu'il faut que j'évacue. Je déhanche mon bassin de plus en plus fort. Je vois que ses doigts ont attrapé le tissu autour de ses poignets et qu'ils sont blancs tellement la pression qu'elle exerce est forte. Elle halète, ses gémissements de plaisirs me font perdre patience. J'y vais fort et vite.
— Jouis pour moi, Gamine !
C'est dans un cri qu'elle hurle mon nom et je la rejoins au même moment. BON DIEU QUEL PIED D'ENFER !
— Bon sang quel pied d'enfer ! crie t'elle.
Qu'est-ce que je disais, on est raccord.
Je détache ses poignets rougis, je fais de même avec ses chevilles.
— Désolé pour les marques, dis-je.
Elle regarde ses poignets et sourit. Elle me regarde toujours avec la même béatitude sur le visage.
— Oui je sais ce que tu vas dire... je suis un dieu du sexe !
— Bah vas-y ! lance-toi des fleurs pendant que tu y es !
— Ce n’est pas ce que tu voulais dire peut-être ?
— Non !... j'allais dire... en progrès... mais reste faible.
— Quoi ! dis-je en me redressant au-dessus d'elle. En progrès mais reste faible ! espèce de teigne, tu vas voir.
Je la bloque entre mes jambes, lui bloque les bras au-dessus de la tête et tire sur les pinces avec mes dents. Je crois que ma queue vient de nouveau de se réveiller, elle est timide pour l'instant mais je sens que ça ne va pas durer.
— Léo... non !... oui... mince... oui... continue bon sang !
— Je ne sais pas, dis-je en arrêtant toute action cette fois-ci. Faut voir, j'suis pas sûr d'être assez à la hauteur pour une telle gamine !
— Léo bon sang continue !
— Et puis non, dis-je en la lâchant et en me couchant à ses côtés.
Je dois dire que cela me coûte car je n'ai qu'une envie, m'enfouir de nouveau entre ses cuisses.
— Ah c'est comme ça ! me dit-elle. Parfait à moi de jouer !
Elle joint le geste à la parole et se retrouve juchée sur mon torse, assise sur ma queue. Bon sang !
— Qu'est-ce que...
Elle attrape mes mains puis fait la même manœuvre que je lui ai faite plus tôt. Elle entoure mes poignets. Cela me fait sourire et... bander encore plus...
— Je vois que mes actions t'émoustillent. Je suis sûre qu'aucune nénette n'a osé inverser les rôles, sourit-elle. Ton mot d'alerte sera... « chantilly ! » rit-elle.
— Hum... je n'aurais pas besoin de mot d'alerte, t'inquiète.
Une fois les liens serrés, elle descend vers mon sexe et retire le préservatif qui l'entoure. Oh punaise... rien que ce geste... elle le balance par terre après y avoir fait un petit nœud, puis revient se placer entre mes jambes. Sa main saisit ma verge, elle commence à faire des aller-retour le long de ma tige et avec son autre main, vient me palper les bourses... Bon dieu.
— Dis-moi si je fais ça bien... je n'ai jamais pratiqué.
— Continue putain... de bordel... de merde.
— Ok... autant de gros mots veulent certainement dire que je ne me débrouille pas trop mal, se marre t'elle.
Elle saisit les pinces accrochées à ses tétons, vient sucer les miens... mince... elle vient de me les poser. Elle reproduit les mêmes gestes. Saisit le gel, enduit le vibro...
— Eh gamine ! Qu'est-ce que tu comptes faire avec ça ?
Elle me répond par un clin d'œil, englobe de sa bouche mon sexe et commence à m'aspirer, elle monte et descend... bon sang... c'est chaud... c'est bon... c'est...
— Hé ? Non... j'suis pas un pédé !
Elle vient de présenter le gode à l'entrée de mon derrière, ce qui me fait serrer les fesses.
— Le mot magique ?
— Le mot magique de quoi ?
— Dis-moi le mot magique pour que j'arrête.
Mince le mot ? Je n’ai pas fait attention... puisque je ne pensais pas qu'elle penserait à ça !
— je n’en sais rien bon sang! Mais tu ne peux pas faire ça !
— Le mot magique, continue t'elle en positionnant le gode à mon entrée.
— Non bon sang ! je te préviens si jamais...
Oh la vache... elle vient de m'aspirer dans sa bouche, sa langue fait des va et vient autour de mon gland, le suçote, me détendant soudainement. Je suis concentré sur sa langue joueuse quand soudain... elle me pénètre... la garce... j'ai plus les mots seulement des sensations. Personne n'a jamais franchi cette limite... pas avec un passé comme le mien... j'aurais pu tuer pour ça ! Mais là, bon sang... là, c'est... elle... rien qu'elle. Ma jouissance est immédiate, je n'ai rien pu retenir... Mince... je n'ai même pas pu l'avertir...
— Oh bon sang... désolé... je ne voulais pas... tu m'as...
Je redresse ma tête et vois qu'elle lèche mon sexe puis ses lèvres.
— Oh nom de dieu ! tu me tues !
Elle remonte sur moi, retire tous les jouets que j'avais emmené, me retire les liens et j'en profite pour la renverser sur le dos.
— Gamine ! Personne... personne... ne m'a jamais désobéi.
— Oups..., me sourit-elle.
— Ma vengeance va être terrible... plus jamais... plus jamais, tu ne franchis cette limite, c'est bien compris !
Je descends aussitôt entre ses jambes et lui bouffe littéralement la chatte. Ma bouche s'est écrasée sur son sexe que je lèche, aspire, je m'introduis en elle avec ma langue. Elle gesticule, halète, me supplie. Je finis par lui donner ce qu'elle veut et c'est dans un grand cri qu'elle jouit sur ma langue... Bon sang quelle baise. Je remonte à ses côtés, embrasse ses lèvres, échangeant ainsi nos fluides respectifs. Ma langue tournoie autour de la sienne, un jeu du chat et de la souris. Je sens contre mes lèvres, son sourire. Je relève ma tête, la fixe et lui embrasse le bout du nez. Je me relève, attrape mon jogging.
— Que fais-tu ?
— Je vais aller dormir gamine, demain... enfin dans quelques heures, j'ai du boulot. Faut que je sois au top.
— Tu peux rester avec moi, si tu veux ?
— Tu le veux toi ?
— Euh... oui... je n’ai jamais dormi avec un homme... donc.
Je retire mon jog, saute à ses côtés, la prends dans mes bras puis embrasse son front. Purée, qu'est ce qui m'arrive, cette gonzesse me rend marteau. Elle se colle encore plus à moi, enroulant ses jambes autour des miennes, pose sa tête sur mon torse en y déposant un baiser.
— Bonne nuit Léo... les... bas.
Et sa respiration ralentit, son souffle se fait profond. Elle s'est endormie, je la suis de près.
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