Chapitre 1 – JE et la biosphère - Pour aller plus loin ?

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Pour aller plus loin ?

On ne sait pas jusqu’ou peut aller notre influence sur cette biosphère, et sur l’homme en lui-même. Tout est en liaison, et parfois, ces liens de causalités, passent du coq à l’âne, sans que l’on comprenne forcément pourquoi ? La connaissance, et la logique permet de démêler cet enchevêtrement de choses qui sont liés entre elles, mais le plus souvent, cela reste un mystère pour l’homme qui agit le plus souvent sur les conséquences, que sur les causes réelles de ces événements produits de l’anthropocène ou de la nature.

Un exemple donné dans : Fukuoka Masanobu : l'agriculture naturelle.

« Lorsqu’une section de la forêt est mise en coupe et que l’on y plante, par exemple, des cèdres, il n’y a désormais plus assez de nourriture pour les petits oiseaux. Ils disparaissent, permettant à certaines espèces de scarabées à longues cornes de prospérer. Les scarabées sont vecteurs de nématodes, qui attaquent le pin rouge et nourrissent, sur le tronc des pins, un champignon par parasite, le Botrytis. Les pins deviennent victimes du Botrytis parce qu’ils sont affaiblis par la disparition du champignon matsutake comestible qui vit en symbiose avec les racines du pin rouge. L’élimination de ce champignon utile a été le résultat de la prolifération du Botrytis nuisible, qui est elle-même une conséquence de l’acidité du sol. Cette acidité élevée du sol résulte de la pollution atmosphérique et des pluies acides, et ainsi de suite. Le cheminement inversé de l’effet à la cause antérieure se poursuit en une chaîne sans fin qui laisse perplexe sur la nature de la cause véritable. Lorsque les pins meurent, de jeunes bambous se mettent à pousser en quantité. Les souris se nourrissent des baies de ces jeunes bambous qui abondent, et se multiplient. Elles attaquent les jeunes cèdres et l’homme, alors épand un raticide. Mais comme les souris disparaissent, les belettes et les serpents qui s’en nourrissent voient leur nombre décroître. Pour protéger les belettes, l’homme commencer à élever des souris pour régénérer la population des rongeurs. N’est-ce pas démentiel ? »

La logique naturelle relève d’une chaîne de causalité, qui parfois nous donne le tournis, et nous rappelle, que tout est lié par un grand tout, qui défini ce qui doit être, ou ne pas... Cela est bien lié au concept de biosphère qui nourri tout l’espace de vie, compris dans notre terre, qui constitue un tout petit noyau de vie, dans l’immensité de l’univers, qui lui comporte une dimension physique considérable.

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