Du passé vers l’avenir : un choix éthique

La conclusion de cette réflexion, c’est l’intrication inexorable de notre passé et de notre avenir. Les anciens avaient découvert les premiers supports de l’écriture, qui la rendirent pérenne. C’est-à-dire, des écritures gravées dans la roche. L’informatique se dirige désormais vers ce type de support, pour rendre l’information disponible sur une longue durée. Les ordinateurs, prennent la forme d’être vivant, ce que l’on appelle de bio ordinateur. En allant plus en avant, la base du génome humain est utilisée comme support de la pensée.

La technologie d’aujourd’hui, redécouvre nos schémas d’antan, ce qui forme notre identité à travers notre être, sans que nous en prenions réellement conscience.

Deux choix se posent donc à nous, soit nous devenons respectueux de cette nature, et la prenons en considération, ce qui devra se faire obligatoirement par le respect du passé de cette humanité, mettant en avant son histoire, et sa construction, pour éviter toute erreur éthique et moral, mais surtout, un retour vers la terre et la spiritualité, c’est-à-dire, un retour vers la conscience qui nous forge.

Soit elle se dirige vers des dérives eugénistes, et destructeurs sur le long terme, car privilégiant des schémas consuméristes, mais sans fond de pensée, si ce n’est qu’auto alimentation de sa fonction qui est de privilégier la quantité sur la qualité, et qui exploite, justement cette faille permis par le rationalisme extrême de la réflexion et des possibilités humaines.

Une autre voix s’offre à nous, celle de l’obligation de référer aux générations précédentes, et suivantes afin de créer et d’offrir une route alternative. Il faudrait pour cela, créer une démocratie solidaire, et intergénérationnel efficace. Mettant en scène les parents, les ancêtres (par le biais des technologies existantes, et des connaissances accumulés) et d’autres part, les enfants, qui devraient avoir leur propre instance de décision, comme le dit si bien Bernard Werber.