Pensée VIII
J’ai rêvé d’un jardin
Caché derrière des buissons
Et des grands arbres
Filtraient la lumière de l’astre
Il y avait d’abord un mur
De roses piquantes
Mais elles se rétractaient
Au contact de ma main
Il y avait ensuite de l’herbe
D’un vert pur de la campagne
Marcher dessus c’était sentir
Mille doigts de fées te porter
Puis il y avait au centre
Une fleur d’une beauté
Elle était grande comme un enfant
Et concentrait toute la beauté du lieu
Le rouge des roses était au centre
Le vert de l’herbe faisait ses pieds
Le blanc de la vie ses pétales
Le ciel et le soleil l’extérieur
Elle avait cent vingt pétales blancs
Quelques-unes étaient tombées
Celles encore sur la fleur
Semblaient attaquée par une maladie
Sur les pétales blancs
Une sombre couleur perçait du bout
L’une d’elle surtout était attaquée
Jusqu’au premier quart
Une beauté insoupçonnée, cachée
Caché du regard des visiteurs
Seuls des curieux venaient
Mais ils n’étaient pas nombreux.
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