Le train fuit les rivages tourmentés
À la poursuite d'un rêve florissant
Autour de lui les contrées imagées
Se voilent d'un manteau d'or et d'argent
Le train s'élance comme un oiseau danseur
Porté par les rails, rattrapé par le temps
Fuyons, fuyons, il est l'heure
Le vieux monde saigne dans les bras des vivants
Le train des possibles, des dernières chances
Souffle des rêves aux passagers endormis
Je m'accroche à ses ailes, emplie d'espérance
Mais reste sur le quai, sous les cendres jaunis.