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SangD'Encre

« J'ai songé que le vie, c'est un peu comme l'écriture, on ne trouve jamais ce qu'on cherche, on trouve autre chose, et c'est cette autre chose, surprenante, mystérieuse, troublante, qui en fait la beauté. »

Laurence Tardieu

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
SangD'Encre
Réponse au défi "Une phrase quand je veux" :)
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SangD'Encre

Le train fuit les rivages tourmentés
À la poursuite d'un rêve florissant
Autour de lui les contrées imagées
Se voilent d'un manteau d'or et d'argent
Le train s'élance comme un oiseau danseur
Porté par les rails, rattrapé par le temps
Fuyons, fuyons, il est l'heure
Le vieux monde saigne dans les bras des vivants
Le train des possibles, des dernières chances
Souffle des rêves aux passagers endormis
Je m'accroche à ses ailes, emplie d'espérance
Mais reste sur le quai, sous les cendres jaunis.
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Défi
SangD'Encre

Elle glissa la clef dans la serrure, et la porte de la boite aux lettres s'ouvrit dans un petit grincement sec. À l'intérieur, quelques lettres reposaient sur le métal froid, et les battements de son cœur s'accélérèrent. Elle les saisit avec fébrilité, à la recherche de cette écriture maladroite, un peu penchée, qu'elle pensait si bien connaître mais qu'elle avait pourtant si peu l'occasion de voir : celle de son mari envoyé au front, trop longtemps absent, et dont les lettres se faisaient de plus en plus rares. « Jusqu'au jour où elles s'arrêteront tout à fait », songea-t-elle tristement, avec dans ses mains tremblantes les quelques missives aux écritures droites et sévères, si étrangères à son cœur. Les mêmes questions se bousculaient dans son esprit : Que lui était-il arrivé ? Pourquoi ne recevait-elle aucune nouvelle ? Se pouvait-il qu'il soit... ? Non. Cela, elle ne pouvait le concevoir. Et pourtant, le mot non prononcé occupait tout l'espace, les trois petits points devenus énormes, immenses, étaient bien visibles dans le vide qui lui comprimait la poitrine. Alors, la jeune femme aux cheveux serrés, aux yeux fatigués d'avoir pleuré, se laissa tombé à terre. Elle pensa à la dernière lettre qu'elle avait reçu, la plus courte, il y a de cela presque un an :
Ma bien aimée,
Tu me manques. Ici, les combats se succèdent à n'en plus finir. Je désespère un jour de rentrer à la maison, pour enfin te serrer dans mes bras. Est-ce que tu le sens, toi aussi ? Ce vide que rien ne peut combler, et qui n'a rien à voir avec la faim ?
Je combattrai désormais dans les tranchées de première ligne. Les vies que chaque jour je vois disparaître me rapellent combien chaque chose, sur cette Terre, est éphémère. Mais ne l'oublie pas : notre amour, lui, est éternel.

Ce n'est que deux semaines plus tard que la jeune femme reçut le billet, par cette même boîte aux lettres qui lui avaient donné tant d'espoir. Ce billet était d'une sobriété extrême, rédigé comme si l'habitude du geste en avait effacé l'importance. Comme si personne n'avait perdu la vie.






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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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