Première nuit

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À l’hôtel

J’arrive essoufflée devant le comptoir derrière lequel tu te tiens. Tu me fixes, surpris de me voir dans cette tenue devant toi. Cheveux décoiffés, j’ai passé une robe de chambre en satin noir sur ma nuisette. Malgré, la situation étrange, tu sais garder ton professionnalisme.

– Madame ?

– Est-ce vous pouvez m’aider ? C’est dans ma chambre…

Du doigt, j’indique le couloir.

Tu m’observes. Je sens ton regard sur moi, sur mon épaule où la robe de chambre a glissé et laisse entrevoir la bretelle et le haut de ma nuisette, sur la ceinture en tissu, ou sur la dentelle de mon décolleté.

– Il y a un problème avec votre chambre ?

Je hoche la tête.

– C’est un peu gênant.

– Je vous écoute…

Professionnel, calme… Je me demande si cette tenue éveille des idées dans ton esprit. Peut-être ton sexe se gonfle-t-il dans ton pantalon en imaginant ce que porte en dessous ?

– Est-ce que vous pourriez m’accompagner pour régler un souci ?

– Un souci ?

Je vois bien que l’incertitude te trouble. J’en joue. Une sorte de test selon ta façon d’agir, je saurais quoi te répondre.

Alors je baisse les yeux, prenant ce petit air apeuré qui fait son effet.

– Il y a une araignée dans la chambre. Je… J’ai peur d’elle…

Je relève les yeux. Tu ne ris pas.

– Je vois.

Tu fais le tour pour venir à ma rencontre.

– Je vais m’en occuper.

Dans le couloir, tu me précèdes. La moquette grise étouffe nos pas pendant que tu te diriges vers ma chambre. Tu te souviens son numéro. Coïncidence ?

J’aurais aimé marcher devant toi. Que ton regard soit attiré par le bas de ma robe de chambre ou de mes jambes. Mais tu es trop professionnel pour ça. Je respecte ta façon de faire.

Dans la chambre, je rase le mur. Du doigt, je te désigne l’intruse.

– Elle n’est pas si grosse.

– Pour moi, c’est suffisant.

Je n’ose imaginer ma peur si jamais une mygale avant décider de venir se promener dans ma chambre.

Tu n’en as pas peur. Du bout du doigt, tu la pousses vers ta paume avant de la déposer sur le rebord de la fenêtre. Cela ne prend que quelques secondes. Adieu maléfique intruse.

Pour m’avoir sauvé, je te saute dans les bras. Ma poitrine vient frotter contre ton torse. Je prends plus de plaisir que je ne l’avoue à me coller à toi. Plus encore lorsque je sens un mouvement au niveau de ton pantalon. Cette réaction des plus excitantes m’échauffe le bas-ventre.

Avec des gestes doux, tu me repousses. Je recule. Ma robe de chambre a glissé du côté gauche pour dévoiler, la nuisette qui moule mes seins. Ton attention est attirée avec le tissu transparent qui laisse voir l’arrondi de ma poitrine, ainsi que mon téton clair qui pointe vers toi.

Tu ne fais rien. Tu admires ce que tu découvres et moi, j’observe les réactions au niveau de ton entrejambe. Une bosse grossit jusqu’à dessiner la forme d’un sexe sur le tissu. Je passe ma langue sur mes lèvres.

La décision est prise. Je m’approche.

– Est-ce que tout va bien ?

Je fais glisser mes doigts sur cette forme significative qui se démarque. Elle tressaute de plaisir.

– Il faut que je vous remercie pour ce que vous avez fait pour moi…

Ton regard se pose sur mon visage puis sur mon sein. Je te sens bouillant d’envie.

– C’est le moins que je puisse faire. En plus, je vais avoir ce grand lit pour moi toute seule.

Dans ton esprit, je perçois des milliers de questions. C’est à moi de te rassurer. Ma main se pose sur ton sexe et je commence à le caresser en douceur. De petits mouvements sur ton gland, qui te provoque un gémissement. Je sens la chaleur qui s’en dégage, sa forme, sa taille…

Avec un petit sourire coquin, je te pousse vers le lit. Tu te laisses tomber dessus. J’abandonne la robe de chambre et m’approche en nuisette. À travers la transparence de mon haut, tu aperçois mes seins. À genoux sur le lit, je m’approche. Chaque mouvement les fait bouger. Un spectacle qui te plaît.

Je me penche sur toi pour ouvrir ton pantalon. Aussitôt libéré, je sens ton sexe jaillir. Puissant, gonflé d’envie… Sans intervenir, tu profites du moment. Face à toi, je le prends en main. Je fais quelques va-et-vient pour tester sa dureté. Immobile, tu me regardes décalotter ton gland avec du désir au fond des yeux.

J’approche mon bassin du tien. Ton sexe vient frotter sur ma petite fente. À cet instant, tu prends conscience que je ne porte rien en dessous de ma nuisette. Depuis l’instant où je me suis plantée devant ton comptoir jusqu’à maintenant, j’ai été nue sous ma robe.

Ton corps se contracte au moment où je viens glisser ton gland entre mes lèvres intimes. Je le fais aller et venir dans cette position. Il vient chercher mon petit bouton dur et ramener le jus qui coule de ma fente. Tu le fixes comme hypnotisé par ce ballet érotique. J’aime ce petit jeu qui m’électrise le bas-ventre. D’autant plus que ton sexe grossit encore.

Sous tes yeux, je joue. Des mouvements qui me font pousser des petits gémissements de plaisir. De temps à autre, je sens ton membre tressauter comme s’il voulait me visiter. Je retarde l’échéance.

D’un coup de rein, tu me fais comprendre que tu rêves de me prendre. Je ris et pose un doigt sur tes lèvres que tu prends en bouche pour le sucer avec avidité. Tu as envie de moi. Ton sexe bien droit m’attend. Quelques gouttes de ton jus perlent à son bout, preuve de ton impatience.

Je viens me glisser au-dessus de toi. Les yeux dans les yeux, je m’assieds sur ton membre dur. Recouvert de mon jus, il glisse bien en moi. Je m’installe sur lui, en lâchant un soupire de soulagement. Te sentir dur en moi, m’excite.

Mes cuisses s’écartent pour que tu pénètres le plus profondément possible en moi. Tes mains s’appuient sur mes hanches pour venir te perdre en mon sein. Mon bassin s’agite. Je m’amuse sur toi, je bouge sur ton membre. Lui, dur en moi, me provoque des frissons de plaisir. J’aime aller et venir sur lui. Et tes petits gémissements n’y sont pas étrangers.

J’accélère petit à petit l’allure. Ouverte par ton gros sexe, je savoure le moment. D’un coup de reins, tu t’enfonces en moi. Je relève la tête. Fière, je te chevauche. Mon corps est comme possédé. Mon désir est trop grand, je ne peux plus m’arrêter. Tu m’accompagnes. Je te sens plus tendu, haletant.

Les mouvements se désorganisent. Ton sexe entre en moi et je l’accueille avec bonheur. Je prends tes mains pour les poser sur mes seins. Tu les empoignes fermement. Ton pouce joue avec mes tétons.

De petits cris m’échappent alors que je monte et descend sur ton membre. Tu te mords la lèvre. Je sens bien que ta semence grimpe en toi. Tu veux jouir. Jouir en moi. Et je te veux bien profondément.

Je m’agite. Je hurle. La vague arrive, elle m’envahit. Je me laisse aller sur toi, alors que je sens ton sperme se répandre en moi. Il jaillit pendant qu’un grognement t’échappe. Je me cambre, le bas-ventre en feu.

Mon énergie m’a quitté, je suis vide après un si bon moment. Tu te redresses sur un coude, hésitant. Puis tu te relèves.

– Je dois y aller.

J’acquiesce alors que tu remontes ton pantalon.

– Merci pour ce bon moment.

Je souris. Fatiguée par ce moment de jouissance, je sais que je vais enfin pouvoir me reposer et dormir l’esprit tranquille.

La porte claque derrière toi. Je ferme les yeux. Le sommeil ne tardera pas, mais je garde en mémoire les souvenirs de ses bons moments. Le plaisir me berce alors que je sombre dans le noir.

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